L’Egypte mise sur la coopération internationale pour accélérer la réalisation sa stratégie de transformation numérique dénommée « Digital Egypt 2030 ». Dans ses actions, le pays est accompagné par des partenaires de choix qui travaillent en coalition dans le pays.

La filiale égyptienne de la société technologique américaine Microsoft et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Egypte ont signé, le samedi 28 septembre, un mémorandum d’entente pour la coopération commune dans les efforts visant à faire progresser le développement durable et à promouvoir l’innovation numérique en Egypte.

Dans le cadre de cet accord, le PNUD et Microsoft collaboreront pour promouvoir les compétences numériques et l'amélioration des compétences pour les emplois futurs et l'employabilité, en mettant entre autres l'accent sur l'autonomisation des femmes et des filles.

« Nous sommes ravis de conclure ce partenariat stratégique avec Microsoft Egypte. Cette collaboration témoigne de notre engagement commun à exploiter le pouvoir de l'innovation numérique et de la technologie au service du développement durable en Egypte. En combinant notre expertise et nos ressources, nous visons à autonomiser la jeunesse égyptienne, à promouvoir l'égalité des sexes », a déclaré Alessandro Fracassetti (photo, au centre), le représentant résident du PNUD en Egypte.

Selon le communiqué du PNUD, l'accord souligne également les progrès de l'agro-technologie et la transformation du système alimentaire. Dans ce sens, l’accord permettra de mettre en œuvre des solutions agritech qui répondent aux défis de la sécurité alimentaire et promeuvent des pratiques agricoles durables en Egypte. Les deux parties partageront également l'expertise et les meilleures pratiques pour soutenir la transformation numérique du secteur public, améliorer la prestation de services et les processus de gouvernance. Le partenariat vise également à faire progresser les programmes de transformation numérique dans le secteur public, y compris l'intégration de l'IA.

La signature de ce protocole d’accord vient ainsi en complément aux actions engagées par le gouvernement égyptien pour réaliser sa stratégie de transformation numérique dénommée « Digital Egypt 2030 ». A en croire Rania Al-Mashat, la ministre de la Coopération internationale, le portefeuille de coopération au développement du ministère comprenait 34 projets dans le domaine de l’innovation, de la numérisation et de l’entrepreneuriat, d’une valeur d’un milliard de dollars, représentant 4% du portefeuille total.

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Grâce à la boucle régionale de fibre optique qu’elle construit en s’interconnectant avec ses voisins, la Tanzanie veut former une large boucle régionale qui lui permettra d’offrir à ses populations une connectivité à très haut débit de haute qualité et à des coûts abordables.

La Tanzanie connectera l’Ouganda à sa dorsale nationale à haut débit pour les technologies de l’information et de la communication (NICTBB). Cela fait partie des clauses d’un protocole d'accord signé entre la Tanzania Telecommunications Corporation (TTCL) et la National Information Technology Authority Uganda (NITA-U) le vendredi 29 septembre, pour renforcer la coopération entre les deux nations dans le domaine des TIC.

L’accord d'une valeur de 28,8 millions $ aura une durée de 15 ans et sera mis en œuvre par la NITA-U et la TTCL.

« Les liaisons TIC avec l’Ouganda créeront une autre possibilité de connexion avec d’autres pays. Le gouvernement continuera d’investir dans la gestion des infrastructures afin d'accroître la productivité », a déclaré Nape Nnauye, le ministre de l’Information, de la Communication et des Technologies de l’information de la Tanzanie, avant d’ajouter que l’accord offre une occasion importante d’établir dans les mois à venir une connexion entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Soudan du sud.

Ce partenariat entre la Tanzanie et l'Ouganda dans le domaine des TIC est le fruit de la visite de la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan en Ouganda en mai 2022. Elle avait convenu avec son homologue ougandais Yoweri Museveni d'intégrer les dorsales TIC des deux pays afin d'offrir de meilleurs services Internet.

A en croire Chris Baryomunsi, le ministre ougandais des TIC et de l'Orientation nationale, le protocole d’accord permettra de transformer la vie de la population en leur offrant des opportunités. Il permettra également de stimuler la croissance économique dans les deux pays grâce à l'utilisation des TIC.

La liaison par fibre optique que la Tanzanie va réaliser avec l'Ouganda interviendra après celle actuellement en cours avec le Malawi. En début de ce mois, la Tanzanie a signé un accord avec les autorités malawites pour tirer son infrastructure nationale de fibre optique jusqu’à la ville frontalière de Kasumulo. Une fois l’interconnexion achevée, l'Ouganda rejoindra la liste des pays avec lesquels la Tanzanie partage une interconnexion. Y figurent le Burundi, le Kenya, le Mozambique ou encore le Rwanda.

Samira Njoya

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Le gouvernement tchadien multiplie les initiatives dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique. Le choix de partenaires clés est primordial pour la réalisation desdites ambitions.

Le secrétaire général du ministère des Télécommunications et de l’Economie numérique du Tchad, Mahamat Saleh Ibrahim, et le vice-président, directeur général de Huawei zone CEMAC, Léo Lingyu Kong, ont signé le samedi 23 septembre à Shanghai un protocole d'accord en marge du Huawei Connect 2023.

Dans le cadre de cet accord, Huawei s’engage à devenir un partenaire clé du gouvernement tchadien et à l’accompagner dans sa mission de construction d’un écosystème favorable pour l’éclosion des talents numériques au Tchad.

« A l’ère de l’économie numérique, les talents numériques sont la clé et Huawei s’engage à transférer et à partager les connaissances et les compétences en matière de TIC, à améliorer continuellement les compétences numériques et à soutenir le développement des économies numériques locales et des industries émergents », informe le ministère dans une note publiée sur les réseaux sociaux.

Cette initiative, apprend-on, s’inscrit dans le cadre du Projet de modernisation nationale des TIC financé par un prêt concessionnel accordé par le gouvernement chinois au gouvernement tchadien. Dans sa première phase toujours en cours, le gouvernement a bénéficié de l’accompagnement de Huawei et d’autres partenaires tels que les opérateurs télécoms Moov et Airtel.

Le projet lancé en 2020 est divisé en plusieurs volets, à savoir la construction d’un Centre de données national, la réalisation d’un réseau à fibre optique sur une distance de 1 200 km traversant le pays du sud à l’est, le maillage de la ville de N’Djamena par la fibre optique sur une boucle de 50 km,  la modernisation du réseau du groupe Sotel Tchad par la construction de 200 sites 2G/3G/4G, et l’extension de la capacité en nombres d’abonnés de 300 000 à 1 000 000.

Toutes ces initiatives en cours dans le pays ont été passées en revue à Shangaï par la délégation tchadienne et le vice-président de Huawei Richard Jin au cours d’une réunion. La deuxième phase du projet a également été évoquée.

Samira Njoya

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Le fournisseur de services Internet haut débit Starlink a exprimé son intérêt de conquérir le marché africain d’ici 2024. Jusqu'à présent, la société a lancé des opérations dans cinq pays et cherche à faire de même au Tchad avec des plans pour étendre sa portée à 23 marchés africains.

L’Autorité tchadienne de régulation des communications électroniques et des Postes (ARCEP) a lancé un avertissement aux individus qui commercialisent et exploitent illégalement les terminaux Starlink dans le pays. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux le vendredi 22 septembre, le régulateur de télécoms, met en garde les contrevenants contre les sanctions prévues par la loi en cas de poursuite des activités sus-citées.

« Sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et une amende allant de 100 000 000 [162 500 USD] à 200 000 000 de francs ou de l’une des deux peines le fait de fournir ou de faire fournir au public un service de communication électroniques sans l’autorisation prévue à la présente loi ou de maintenir en violation une décision de suspension ou de retrait de cette autorisation », informe le communiqué rappelant ainsi l’article 113 de la loi n° 014/PR/2014 portant sur les communications électroniques.

Le communiqué du l’ARCEP intervient alors que le réseau Starlink est de plus en plus utilisé au Tchad. Sur les réseaux sociaux, les utilisateurs approuvent les nouveaux services qui selon eux viennent combler la fracture numérique dans le pays en fournissant un accès Internet à des communautés mal desservies à un coût abordable.

Pour l’autorité de régulation des télécoms, le problème réside au niveau de la licence que devrait obtenir préalablement Starlink avant de lancer ses activités dans le pays. Rappelons qu'il y a deux jours, l'ARCEP a tenu une réunion de concertation sur le dossier de demande de Fournisseur d’accès à Internet (FAI) par Satellite au Tchad de Starlink. La réponse devrait être donnée dans les prochains jours. 

Au Tchad, l'utilisation légale de Starlink devrait stimuler le secteur numérique et offrir une connexion Internet haut débit à une population qui se plaint constamment de la mauvaise qualité et des coûts élevés d’Internet.

Samira Njoya

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L’accès au haut débit est considéré par l’Union internationale des télécommunications comme un indicateur de développement. Alors que la digitalisation s’accélère en Afrique, assurer la connectivité des populations revêt plus qu’un enjeu économique.

La réparation des câbles sous-marins de fibre optique West African Cable System (WACS), South Africa Transit 3 (SAT3) et Africa Coast to Europe (ACE), endommagés au début du mois d’août 2023, est achevée. Les trois infrastructures télécoms à haut débit qui relient la côte ouest de l'Afrique à l'Europe avaient été sectionnées au large des côtes de la République démocratique du Congo à la suite d'un éboulement dans un canyon sous-marin. Les réparations ont été effectuées par le navire câblier Léon Thévenin, arrivé en Afrique du Sud le 21 août.

Openserve la branche Internet haut débit du groupe télécoms sud-africain Telkom, qui est par ailleurs l’un des membres du consortium des câbles WACS et SAT3 — a attesté le mercredi 20 septembre de la fin avec succès des réparations.

« L'achèvement de ces travaux est une bonne nouvelle pour les utilisateurs d'Internet, car cela signifie qu'il y a plus de capacité disponible et que la résilience du réseau est améliorée », a déclaré Openserve.

A cause de la rupture des trois câbles sous-marins de fibre optique, c’est une capacité data totale de 154,5 térabits par seconde (Tbps) dont étaient privés les fournisseurs d’accès à Internet et les consommateurs depuis plus d’un mois. Soit 20 Tbps pour le système ACE qui connecte dix pays africains ; 120 Tbps pour le SAT3 et 14,5 Tbps pour le WACS qui connectent ensemble onze pays africains.

Pour certains pays comme le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire qui accueillent tous ces câbles, le désagrément causé par l’incident sur les infrastructures télécoms a été quelque peu plus rude. Mais les solutions alternatives adoptées par les opérateurs ont permis de préserver la continuité des services Internet.

Rappelons que ce n’est pas la première fois que les câbles SAT3, WACS ou encore ACE sont endommagés. En 2017 et 2020 les câbles avaient été sectionnés, entravant la continuité des activités commerciales dans plusieurs pays. Pour y remédier définitivement, de nombreux pays multiplient leur accès aux systèmes sous-marins, d’autres font le choix du satellite.

Alors que l’Internet est aujourd’hui considéré, par les Nations unies, comme un service de base à même de contribuer à l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD), la diversification des sources de connectivité doit désormais revêtir plus qu’un enjeu économique pour les Etats africains.

Samira Njoya

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Les technologies de l’information et de la communication, appliquées à divers secteurs de l’économie, sont désormais un moteur d’efficacité et de croissance. Au Cameroun, le gouvernement a récemment lancé un projet important pour développer rapidement le secteur.

 Le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun, Ferdinand Ngoh Ngoh, a reçu le vendredi 15 septembre, une délégation de Huawei, un fournisseur mondial d'équipements et d'infrastructures TIC et d'appareils intelligents, conduite par son président Afrique du Nord, Terry He. Selon les médias locaux, les deux parties ont discuté de divers sujets, dont le développement du numérique au Cameroun.

« Au regard des potentialités du Cameroun, les responsables du groupe Huawei ont réaffirmé leur engagement aux côtés du pays en vue du développement d'une stratégie nationale de haut niveau de l'économie numérique, afin de faire du Cameroun, un hub TIC dans l'espace francophone africain », informe Cameroon Tribune un média public.

La visite du groupe technologique au Cameroun intervient un mois après le lancement du Projet d'accélération de la transformation numérique au Cameroun (PATNUC). Ledit projet, financé à hauteur de 100 millions de dollars par la Banque mondiale, a été conçu pour accélérer la transformation numérique du pays à travers trois principales composantes complémentaires du côté de l'offre et de la demande de l'économie numérique, en mettant l'accent sur la numérisation du secteur agricole.

Ainsi, grâce à cet engagement mutuel, le Cameroun pourra bénéficier des avancées technologiques et de l’expertise de Huawei pour renforcer son secteur numérique et favoriser le développement économique. Il sera également question pour les deux parties  de travailler ensemble pour le transfert de technologie en matière de TIC à la jeunesse camerounaise, ainsi que l’électrification rurale par énergie solaire photovoltaïque et le développement du concept de ville intelligente par vidéosurveillance au plan national.

Samira Njoya

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La Banque africaine de développement a lancé le jeudi 14 septembre une plateforme numérique business-to-business qui interconnecte les petites et moyennes entreprises enregistrées opérant à Madagascar.

« Ce programme de développement de liens commerciaux est un mécanisme innovant dans la mesure où les PME ont désormais les moyens de répondre aux opportunités offertes par les grandes entreprises et exprimées à travers la plateforme en ligne », a déclaré Adam Amoumoun, responsable pays de la Banque africaine de développement à Madagascar.

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Face à la fraude documentaire, au vol d'identité, aux menaces du terrorisme ou de la cybercriminalité, et face à l'évolution logique des réglementations internationales, de nouvelles solutions technologiques sont progressivement mises en œuvre en Afrique.

La République fédérale de Somalie délivrera désormais des cartes d’identité biométrique aux citoyens du pays. Le dimanche 17 septembre, en marge d'une conférence organisée à Mogadiscio par l’Autorité nationale d'identification et d'enregistrement (Nira), le Premier ministre Hamza Abdi Barre a inauguré le Système d'identification national de la Somalie (SNIDS).

Conçu grâce à une subvention de plusieurs millions de dollars accordée par le Pakistan, le nouveau système vise à fournir aux Somaliens une forme d'identification sûre et universellement reconnue.

La solution numérique SNIDS a été développée par la Nira en partenariat avec la Nadra, l’Autorité nationale des bases de données et de l'enregistrement du Pakistan. Elle est le fruit d’un partenariat signé en 2017 entre ces deux institutions. Elle vise à délivrer des cartes d'identité à au moins 15 millions de Somaliens, y compris les enfants, d'ici à 2026. Il s’inscrit plus largement dans le cadre du mouvement « ID4Africa », qui a pour but de doter tous les Africains d'une identité numérique d'ici à 2030.

Ainsi, le système permettra d’attribuer à toute personne physique de nationalité somalienne ou résidant en Somalie un numéro d’identification unique (NIU) sur la base de données démographiques et biométriques. Selon le Premier ministre, ce numéro d'identité servira de document d'identification pour chaque individu jusqu'à sa mort. Ces données ainsi que les NIU permettront de mettre en place une base de données centrale, sécurisée et fiable qui servira de référence pour la vérification de l’identité des bénéficiaires de services publics, privés ou sociaux.

« La Nadra est extrêmement fière de la réussite de l'exécution et du lancement du système d'identification national de la Somalie, qui témoigne du pouvoir de la collaboration et de l'innovation. Cette réussite renforce la vision pakistanaise d'une Somalie plus sûre et plus prospère, où chaque citoyen a accès à une identification fiable. Le système national d'identification ne renforcera pas seulement la sécurité, mais ouvrira également la voie à un développement inclusif, à l'autonomisation financière et à une meilleure gouvernance », a déclaré Asad Rehman Gilani le président de la Nadra.

Samira Njoya

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L'éclosion du numérique et de ses usages en Afrique est une réalité depuis déjà de nombreuses années. Le Maroc conscient du rôle que joue le numérique dans de nombreux secteurs multiplie les actions dans le but de profiter pleinement de ses usages.

Le ministère marocain de la Transition numérique et de la Réforme administrative (MTNRA) et l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) ont signé, le vendredi 15 septembre à Rabat, deux accords de partenariat visant à promouvoir le numérique au sein de l’administration et l’inclusion numérique des très petites et moyennes entreprises (TPME) et des petites et moyennes entreprises (PME) au Maroc.

La première convention, d’un montant de 3 millions d'euros, s’étalera sur une période de 3 ans. Elle a pour but d’accompagner les agences et institutions publiques dans leurs objectifs de modernisation des services offerts aux citoyens.

Le second partenariat d’une valeur de 5 millions vise à renforcer les capacités techniques et organisationnelles des acteurs institutionnels dans le domaine de l’inclusion numérique des TPME. Il permettra de mettre en place des mécanismes visant à réduire les coûts des transactions pour les prestataires de services afin de garantir la numérisation des PME, tout en renforçant leur capacité à utiliser les services appropriés pour leur transformation numérique. Ledit accord s’étendra sur 4 ans.

Les nouveaux accords signés par le ministère de la Transition numérique s’ajoutent à plusieurs autres récemment signés avec de grandes entreprises technologiques nationales et internationales dans le but de promouvoir le numérique dans le royaume. Ils s’inscrivent dans le cadre de la stratégie Maroc Digital 2020, désormais Maroc Digital 2025, dont l’un des piliers est la transformation numérique de l’administration.

A en croire Ghita Mezzour (photo, au centre), la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, la modernisation de l’administration est l’un des plus grands chantiers du ministère, qui s’emploie à accroître son efficacité et sa performance, ainsi qu’à donner plus de lisibilité et de visibilité aux procédures et démarches administratives conformément aux hautes orientations royales.

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Depuis plusieurs années, les drones ne cessent de montrer leur utilité dans maints domaines. En fournissant une vue aérienne d’une zone donnée, ils sont capables de capturer des données qui étaient auparavant inaccessibles. Leur utilisation est plus que jamais importante.

 Le Bureau d'enquête du Rwanda (RIB) et le ministère de l’Environnement, dans un effort combiné, ont lancé le vendredi 15 septembre l’utilisation de drones pour lutter contre les crimes environnementaux dans le pays.

Le premier drone baptisé « Inganji I » aura pour mission de surveiller, détecter et collecter des preuves qui seront utilisées pour poursuivre les personnes exerçant des activités qui dégradent l'environnement.

« Les drones aideront à répondre et à contrôler les activités qui endommagent notre environnement, notamment la dégradation des sols, la pollution de l'eau et l'exploitation forestière illégale dans les zones protégées », a déclaré la ministre de l'Environnement, Jeanne d'Arc Mujawamariya (photo, au centre), avant d’ajouter que l'exploitation minière illégale, l’envahissement des zones protégées par les communautés et la pollution de l'eau étaient les activités les plus dégradantes de l’environnement dans le pays selon un récent rapport.

Le lancement de ce premier drone s’inscrit dans le cadre d'une stratégie de croissance verte et de résilience climatique à long terme et d'un plan d'action climatique ambitieux mis sur pied, il y a quelques années, par le gouvernement rwandais. L’objectif est de réduire les émissions de 38 % d'ici 2030 et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.

L’utilisation des drones jouera ainsi un rôle crucial dans l’atteinte de ces objectifs. Elle permettra entre autres d’accompagner les inspecteurs de l'environnement dans leurs tâches, de collecter les informations dans les zones interdites et de fournir des données précises.

Samira Njoya

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