La Gambie a réalisé des progrès significatifs dans son parcours de transformation numérique. Pour aller encore plus loin, le pays bénéficie du soutien des organisations auxquelles il appartient, telles que la CEDEAO.

Le président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Omar Alieu Touray, et le ministre gambien de l'Economie numérique, Ousman A. Bah, ont conclu le vendredi 3 mai un accord de subvention lors du 15e sommet de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI).

Cette subvention, d'un montant de 180 000 $, vise à renforcer l'infrastructure numérique en Gambie et à améliorer la gouvernance du pays grâce aux nouvelles technologies.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'une stratégie de la CEDEAO visant à renforcer les capacités numériques de tous ses Etats membres. Elle intervient alors que la Gambie multiplie les efforts pour accélérer sa transformation numérique et renforcer son infrastructure de télécommunications afin de faire bénéficier sa population de nouveaux services innovants.

Actuellement, le pays travaille sur une stratégie numérique globale qui sera lancée dans les prochains mois. Par ailleurs, la Gambie s'apprête à se connecter à un second câble sous-marin à fibre optique international, financé par la Banque mondiale à hauteur de 30 à 35 millions USD. Le gouvernement songe également à renforcer la connectivité nationale grâce aux satellites.

La subvention de la CEDEAO devrait accompagner la mise en œuvre de cette stratégie, qui inclut la numérisation des services administratifs, le renforcement des compétences numériques des citoyens, ainsi que la création d'un système d'identification numérique normalisé, entre autres.

Samira Njoya

Lire aussi:

La Gambie aura une stratégie de transformation avec une d’identification numérique ce mois

Published in Tech

Les TIC présentent un potentiel immense pour améliorer la gouvernance, stimuler le développement économique et social en Afrique. Il est donc dans l'intérêt des gouvernements africains de les adopter et de s'adapter aux changements qu'elles  peuvent apporter.

SciTech DiploHub, une organisation internationale basée à Barcelone et leader dans le domaine de la science, de la technologie et des affaires internationales, a annoncé le lundi 6 mai le lancement d'un Centre de diplomatie scientifique pour l'Afrique à Kigali, au Rwanda. Ce nouveau centre vise à coordonner les initiatives entre scientifiques, diplomates, décideurs politiques, entrepreneurs technologiques et entreprises multinationales, afin de promouvoir la recherche collaborative et le développement technologique en Afrique.

Selon Alexis Roig (photo, à gauche), PDG de SciTech DiploHub, ce lancement marque « un mouvement stratégique pour renforcer la collaboration internationale entre les principales institutions de recherche, les universités et les entreprises de l'écosystème scientifique et technologique en expansion en Afrique ».

Le projet — porté par SciTech DiploHub en partenariat avec les gouvernements municipaux de Barcelone et de Kigali, le gouvernement du Rwanda, le Réseau des académies scientifiques africaines (NASAC) représentant plus de 30 académies du continent, ainsi que l'Association des universités africaines, représentant plus de 400 universités de 50 pays africains — impliquera également plus de trente universités, organisations et centres de recherche espagnols, membres du réseau SciTech DiploHub.

Le projet bénéficie d'un investissement initial de plus de 3 millions d'euros jusqu'en 2028, grâce à la contribution des institutions fondatrices et des fonds de la Commission européenne à travers le système de cofinancement promu par l'Agenda d'innovation Union africaine - Union européenne.

Au cours des trois premières années d'activité, le Centre formera plus de 2 500 professionnels africains en diplomatie scientifique et technologique et soutiendra le développement de nouvelles stratégies en matière de politique scientifique pour une vingtaine de gouvernements nationaux et locaux de la région.

Samira Njoya

Lire aussi:

Le Burundi mène une enquête nationale sur l'accès et l'usage des TIC

Published in Tech

L'accès à la connectivité Internet à haut débit est aujourd'hui incontournable en Afrique où la transformation numérique s'accélère. Toutefois, le coût élevé d'Internet reste un obstacle majeur pour une population désireuse de tirer parti des nouvelles technologies.

Le gouvernement malgache a annulé sa récente décision d'augmenter le prix du giga-octet à 0,95 $, revenant ainsi sur sa décision du mois dernier. Cette volte-face a été annoncée par le ministère du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications (MNDPT) dans un communiqué, suite à une évaluation des pratiques tarifaires des fournisseurs d'accès à Internet dans le pays.

« Le gouvernement a constaté que les prix maintenus artificiellement élevés par les opérateurs de télécommunications ne reflétaient pas les engagements pris lors des négociations. En conséquence, cette mesure vise à rétablir une concurrence loyale et à faire baisser les coûts pour les utilisateurs finaux », précise le communiqué du MNDPT.

Initialement, le gouvernement avait décidé d'augmenter le prix du giga-octet de 0,45 $ à 0,95 $, justifiant cette mesure par l'argument qu'elle favoriserait une meilleure répartition de l'accès à Internet dans le pays. Cependant, cette décision a rendu l'accès à internet de plus en plus difficile pour de nombreux Malgaches, accentuant ainsi la fracture numérique déjà existante.

Pour répondre aux besoins de leur clientèle, plusieurs fournisseurs n'ont pas mis en œuvre les nouveaux tarifs. Selon les données du cabinet Kepios, spécialisé dans l'étude des usages numériques, le pays comptait 3,80 millions d'utilisateurs de médias sociaux en janvier 2024. Suite à l'augmentation des tarifs, de nombreux internautes ont été contraints de restreindre leurs dépenses liées à la connexion Internet ou de fréquenter des cybercafés, transformant ainsi un service qui était autrefois largement accessible en un produit de luxe à Madagascar.

La suspension de cette décision devrait ouvrir la voie à de nouvelles discussions entre le gouvernement et les opérateurs mobiles du pays. Une éventuelle baisse des prix devrait contribuer à libéraliser le marché et permettre aux différents utilisateurs de renouer avec Internet, qui représente un outil de travail crucial pour les étudiants, les commerçants et les startuppeurs locaux.

Samira Njoya

Lire aussi:

Madagascar a inauguré « Antananarivo 42 », une école spécialisée dans l’informatique et la programmation 

Published in Tech

Le gouvernement burundais s'est engagé à moderniser les services offerts aux citoyens, mais plusieurs régions du pays ne bénéficient pas encore d'une couverture Internet complète ni des compétences numériques nécessaires, ce qui limite l'accès aux services numériques dans ces localités.

Le ministère de la Communication, des Technologies de l'Information et des Médias a annoncé, le lundi 29 avril, le lancement d'une enquête nationale sur l’accès et l'usage des TIC auprès des ménages, des entreprises et des administrations publiques au Burundi. Cette initiative vise à évaluer l’état d'utilisation et d'accès aux services numériques, ainsi qu'à cerner les connaissances et les besoins des populations burundaises.

Selon Thierry Kitamoya (photo), assistant du ministre chargé des TIC, cette enquête s'inscrit dans le cadre du Projet d’appui aux fondations de l’économie numérique (PAFEN), financé par la Banque mondiale à hauteur de 92 millions de dollars. Le PAFEN a pour objectif d'accroître l'accès à Internet à haut débit pour les populations mal desservies, d'améliorer la capacité du gouvernement à fournir des services par voie numérique et de jeter les bases d'un développement accéléré de l'économie numérique au Burundi.

Lancée le 29 avril dernier, l'enquête se poursuivra jusqu'au 17 mai, sous la conduite du Centre d'étude et de recherche en population et développement (CERPED), une institution burundaise, ainsi que de la société tunisienne SFM Technologies. Cette enquête ciblera des échantillons variés, répartis dans différentes communes et provinces du pays, afin de fournir une vue d'ensemble précise de l'accès aux TIC et de leur utilisation au Burundi.

Les résultats de l'enquête en cours permettront  également d'éclairer la conception et le ciblage des programmes d'accès numérique, de formuler de nouvelles politiques en matière de large bande, et d'évaluer le niveau de pénétration des technologies de l'information et de la communication au Burundi.

Lire aussi:

Burundi : BujaHub veut bâtir un écosystème où les entrepreneurs du secteur numérique peuvent s’épanouir

Published in Tech

Les technologies numériques jouent un rôle central dans la transformation rapide de l'économie africaine. Conscients de cela, les dirigeants du continent multiplient les initiatives visant à mettre en place des services numériques de qualité et à rendre l'Internet à haut débit accessible.

Les ministres africains des TIC souhaitent accroître le taux d’accès de l'Internet sur le continent de 20 % au cours des cinq prochaines années. Cette décision a été prise en marge du sommet Connected Africa 2024, qui s'est tenu du 21 au 25 avril à Nairobi, au cours duquel ils ont publié une déclaration sur la promotion d'une Afrique connectée et responsabilisée. Cette déclaration fixe plusieurs autres objectifs ambitieux en faveur de la transformation numérique sur le continent.

Lors de la cérémonie de clôture, Eliud Owalo, ministre de l'Information, de la Communication et de l'Economie numérique du Kenya, a souligné l'importance de la collaboration pour stimuler la transformation numérique de l'Afrique. « L’harmonisation des politiques numériques à travers le continent accélérera l’ambition de l’Afrique de se positionner comme la principale puissance commerciale mondiale dans le cadre de la zone de libre-échange continentale africaine. Nous formerons un million de jeunes Africains aux compétences numériques d’ici 2027 grâce au renforcement des capacités, ce qui ferait progresser notre vision commune d’une Afrique numériquement responsabilisée d’ici 2030 », a déclaré M. Owalo.

Ainsi, les 14 ministres africains chargés des TIC présents au sommet Connected Africa 2024 se baseront sur une feuille de route globale pour l'autonomisation numérique, englobant les accords, les engagements et les résolutions politiques. Il s'agit notamment d'initiatives visant à intégrer les compétences numériques dans les programmes d'enseignement, à développer les infrastructures à large bande, à faciliter le commerce numérique par le biais de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et à promouvoir la recherche et l'innovation en matière d'intelligence artificielle.

Cette 4e édition du sommet Connected Africa s'inscrit dans le cadre de la stratégie numérique 2063 de l'Afrique et de la Vision 2030 de l'Union africaine. L’objectif est de concilier les actions des pays africains visant à accélérer la transformation numérique et combler le fossé numérique sur le continent.

Samira Njoya

Lire aussi:

Le Maroc s’allie à l’UNESCO et à Huawei pour renforcer les compétences numériques de 10 000 enseignants

Published in Tech

Face à l'engouement suscité par les réseaux sociaux, de plus en plus d'annonceurs se tournent vers ces plateformes pour promouvoir leurs produits. Cependant, de nombreuses plateformes ne respectent pas toujours les lois auxquelles elles sont soumises par l'Etat.

L'Autorité mauritanienne de régulation de la publicité (ARP) a procédé le jeudi 24 avril à l’attribution des 12 premières autorisations permettant la pratique de la publicité à travers les médias sociaux par des particuliers ordinaires. Cette initiative vise à introduire une pratique légale, saine et organisée de la publicité sur les médias sociaux.

Lors d'une cérémonie officielle à Nouakchott, le directeur administratif et financier de l'ARP, Doro Sow, a souligné que ces nouvelles autorisations ne restreignent pas la liberté publicitaire, mais répondent à une nécessité de conformité avec la loi régissant la publicité en Mauritanie.

L'octroi de ces autorisations s'inscrit dans une nouvelle approche de l'ARP visant à réguler la publicité sur les plateformes de médias sociaux. Cette décision fait suite à la publication de la délibération n°01/2024 du Conseil de l'ARP en date du 12 mars 2024, qui établit les conditions d'autorisation pour la publicité sur les plateformes numériques et les comptes personnels sur les réseaux sociaux, ainsi que les modalités de retrait de ces autorisations.

Cette décision a également conduit à une mise en conformité des particuliers pratiquant la publicité sur les réseaux sociaux, avec une période d'un mois à compter du 13 mars 2024 pour se conformer à la loi. Ces premières licences ont ainsi été délivrées aux personnes ayant respecté cette procédure.

L'ARP entend ainsi mettre de l'ordre sur les plateformes numériques et veiller au respect de la loi en matière de publicité sur l'ensemble du territoire de la République islamique de Mauritanie. A noter que la loi n°2018-017 relative à la publicité prévoit deux régimes pour l'exercice des activités publicitaires et des services connexes, à savoir le régime de l'autorisation et le régime de la déclaration, en fonction des particularités de chaque activité.

Samira Njoya

Lire aussi:

Le Premier ministre ivoirien appelle le REFRAM à préserver les plateformes numériques des contenus toxiques

Published in Gestion Publique

La Guinée travaille sur plusieurs projets numériques et cherche des partenaires expérimentés pour les concrétiser efficacement. Le pays ouest-africain souhaite avancer rapidement dans la mise en œuvre de ces projets.

La Guinée et les Etats-Unis ont exprimé leur désir de coopérer dans le domaine du numérique. La ministre guinéenne de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Aminata Kaba, s'est entretenue à cet effet avec la secrétaire d'Etat américaine au Commerce, Gina Raimondo, le jeudi 25 avril à Nairobi en marge de la table ronde ministérielle de Smart Africa.

« Cette rencontre a permis d'aborder les défis et les opportunités liés à la transformation numérique en Guinée et en Afrique mais également au renforcement de la coopération entre les deux pays dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC) », a souligné le ministère chargé de l’Economie numérique.

Plus précisément, les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération en matière de TIC, notamment la collaboration en cours avec la société américaine Cisco en vue de l'établissement d'une Networking Academy en Guinée. Il a également été question d'explorer des initiatives communes entre l'Afrique et les Etats-Unis visant à faciliter l'accès et l'adoption de technologies adaptées aux besoins du continent.

A l’issue de la rencontre, la secrétaire d’Etat a annoncé une future initiative permettant à de jeunes Africains de participer à des immersions dans l'écosystème des start-up aux Etats-Unis, notamment dans la Silicon Valley.

Cette rencontre entre Aminata Kaba et Gina Raimondo s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement guinéen pour développer le numérique dans le pays grâce à des partenariats. Pour les Etats-Unis, il s’agit de rechercher des collaborations afin de faire avancer le projet de Transformation numérique en Afrique (DTA), une initiative gouvernementale visant à élargir l’accès au numérique sur le continent. Dans le cadre dudit projet, les Etats-Unis ont investi 82 millions de dollars en 2023 dans de nouvelles infrastructures numériques, des projets numériques et des programmes techniques en Afrique.

Samira Njoya

Lire aussi:

La Guinée et les USA signent deux accords pour le développement des infrastructures numériques et la cybersécurité

Published in Tech

La République démocratique du Congo possède d'importantes ressources minières, mais cette richesse est souvent exploitée de manière illégale. Le gouvernement accuse des acteurs, y compris Apple, d'être impliqués dans l'utilisation de minerais provenant de sources illicites.

La République démocratique du Congo (RDC) a récemment accusé Apple d'utiliser des minerais provenant de mines exploitées illégalement dans le pays pour fabriquer ses produits. Les avocats mandatés par le gouvernement congolais pour rédiger une mise en demeure, avant le déclenchement d'une procédure judiciaire, ont affirmé que des minerais, tels que l'étain et le tantale, sont extraits de manière illégale en RDC, puis exportés de manière clandestine vers le Rwanda, d'où ils entrent dans les chaînes d'approvisionnement mondiales d'Apple.

«La RDC entend moraliser le secteur de l'extraction des minerais rares, surtout quand ils sont extraits au prix de la commission des crimes les plus graves et parfois au bénéfice de ceux qui les commettent [...] La responsabilité d’Apple, et au-delà des grands fabricants de high-tech, quand ils utilisent des minerais du sang, est restée depuis longtemps une boîte noire  », déclarent les avocats.

Cette accusation a été formalisée dans une mise en demeure adressée à Apple, qui demande à l'entreprise de répondre à une série de questions sur l'utilisation des minerais 3T (étain, tungstène, tantale) dans ses produits, notamment les iPhones et les ordinateurs Mac. Les avocats affirment que l'utilisation de minerais provenant de sources illégales contribue à perpétuer les conflits et les violations des droits humains en RDC.

Contacté, le groupe Apple a envoyé l'AFP consulter son rapport annuel de 2023. Dans ce rapport, Apple indique qu'il n'a « aucune base raisonnable » pour conclure que sa chaîne d'approvisionnement a « directement ou indirectement financé ou profité à des groupes armés en RDC ou dans un pays limitrophe ».

Cette accusation intervient dans un contexte où l'exploitation minière illégale et les conflits armés causent d'énormes dommages dans l'est de la RDC. Le gouvernement de Kinshasa accuse également le Rwanda de soutenir la rébellion du M23, active depuis plus de deux ans dans la province du Nord-Kivu, dans le but présumé de s'approprier les ressources minières de la région.

Samira Njoya

Lire aussi:

Huawei lance un appel aux développeurs pour concevoir des applications pour son système d'exploitation

Published in Gestion Publique

Les pannes sur les câbles sous-marins sont récurrentes en Afrique, ce qui représente d’importantes pertes financières pour les différents acteurs du marché des télécommunications sur le continent. En investissant dans le secteur, des changements significatifs pourraient survenir.

La Guinée et la Gambie seront bientôt reliées par un deuxième câble sous-marin à fibre optique. La ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou (photo, à gauche), et son homologue gambien, Ousmane Bah (photo, à droite), ministre des Communications et de l'Economie numérique, ont signé à cet effet un mémorandum d'entente le mercredi 24 avril à Banjul.

Ce mémorandum vise à mutualiser les efforts et les ressources en vue de la réalisation d'une étude de faisabilité pour la mise en place d'un nouveau câble sous-marin. La future infrastructure sera financée par la Banque mondiale dans le cadre du Projet régional d'intégration numérique en Afrique de l'Ouest (WARDIP).

Dans le cadre de ce mémorandum d'entente, les deux pays bénéficieront d'une réduction des charges liées au projet. Par exemple, la Guinée pourrait voir ses dépenses réduites de plus de 40 %. L’initiative témoigne de la volonté des deux nations de renforcer leur coopération pour un avenir numérique plus accessible et prospère.

Il est à noter que la Gambie et la Guinée sont actuellement connectés au câble ACE (Africa Coast to Europe), dont ils dépendent principalement pour les services Internet à haut débit. Les pannes fréquentes sur cette infrastructure entraînent des perturbations des services, ce qui rend urgent pour les deux nations de se connecter à un deuxième câble sous-marin capable de prendre le relais.

Le déploiement du deuxième câble sous-marin devrait non seulement permettre d'améliorer la qualité des services de télécommunications à haut débit, mais aussi d'étendre la portée de ces services à des milliers de personnes supplémentaires et de réduire les coûts. Le projet devrait également accélérer les ambitions de transformation numérique dans les deux pays.

Samira Njoya

Lire aussi:

La Guinée va se connecter à un second câble sous-marin à fibre optique avec le soutien de la Banque mondiale

Published in Télécom

Le Premier ministre ivoirien, Beugré Mambé, a récemment plaidé en faveur d'une utilisation responsable des réseaux sociaux. Lors de la conférence du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM) et du Réseau des instances africaines de régulation et de la communication (RIARC) le mardi 23 avril, il a appelé ces réseaux à préserver les plateformes numériques des contenus toxiques et à renforcer la régulation pour garantir un environnement en ligne sain. Il a également souligné l'importance du dialogue pour promouvoir un usage responsable du numérique.

Lire aussi:

La Côte d'Ivoire durcit sa loi sur la cybercriminalité 

Published in Breves_Une
Page 38 sur 117

Please publish modules in offcanvas position.