Il cumule plus de 10 ans d’expérience dans les opérations industrielles et les projets de digitalisation. Il est à la tête d’une start-up qui utilise la technologie pour révolutionner le secteur agricole.
Amine Derj (photo) est un entrepreneur technologique marocain, cofondateur et président-directeur général de Jodoor, une start-up spécialisée dans la technologie agricole. Fondée en 2021, Jodoor vise à offrir à l'Afrique et au Moyen-Orient une infrastructure agricole solide, inclusive et durable pour préparer l'agriculture de demain.
L'entreprise propose des fermes hors-sol « clés en main » au Maroc et dans la région du Maghreb, utilisant une technologie permettant de réduire la consommation d'eau de 80 % et de produire sans pesticides, contribuant ainsi à une agriculture plus respectueuse de l'environnement. Jodoor soutient les agriculteurs en leur offrant des solutions durables et en favorisant l'inclusion des femmes. Elle développe également des logiciels de gestion agricole et propose des services de conseil technique.
Amine Derj est aussi cofondateur et responsable des relations avec les entreprises pour l'EDHEC Social Impact and Innovation Club, une organisation créée en 2018 pour promouvoir l'impact social par l'innovation. L'organisation collabore avec divers acteurs sociaux pour accélérer des projets à forte valeur ajoutée sociale et environnementale.
Le Marocain est titulaire d’un diplôme d’ingénieur généraliste industriel obtenu en 2013 à l’Institut national des sciences appliquées Centre Val de Loire. Il est titulaire de la SKEMA Business School où il a obtenu en 2014 un master en management de projet et programme. Il détient aussi un master en administration des affaires obtenu en 2019 à l’EDHEC Business School en France.
Pour acquérir de l’expérience, Amine Derj a rejoint, en 2013, Iveco, une société de mobilité, où il a travaillé comme ingénieur de projet industriel. En 2014, il a rejoint TE Connectivity, une entreprise de technologie industrielle, où il a occupé le poste d'analyste de la chaîne d'approvisionnement pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique. Entre 2021 et 2024, il a travaillé comme responsable de la transformation numérique pour Infomineo, une société spécialisée dans l'externalisation d’activités telles que la recherche, l'analyse, la conception et les services linguistiques.
Melchior Koba
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Au début de l’année, les autorités algériennes ont lancé la numérisation du registre national agricole. Les objectifs ont été atteints avant la fin de l’année civile en cours.
Mohamed Yazid Hambli, président de la Chambre nationale d’agriculture, a annoncé le dimanche 3 novembre la numérisation du registre national agricole (RNA). L’annonce a été faite lors de la cérémonie inaugurale de la deuxième édition du Salon national du matériel, des produits agricoles, de l’élevage, de l’industrie agroalimentaire et de la réfrigération dans la ville de Mascara.
« L’opération inhérente à la numérisation du registre national agricole, lancée au début de l’année écoulée est concrétisée par la Chambre nationale d’agriculture, est totalement achevée. [...] La numérisation du RNA a permis de délivrer des cartes numériques aux agriculteurs des 58 wilayas », indique Mohamed Yazid Hambli (photo, au centre).
Dans un contexte de transformation numérique, l’Algérie, sous la présidence d’Abdelmadjid Tebboune, utilise le numérique comme moteur de développement depuis 2019. Cette démarche a permis au pays de progresser sur divers indicateurs numériques. En effet, selon l’Union internationale des télécommunications, l’Algérie a atteint un score de 80,9 à l'indice de développement des TIC en 2024, contre 77,8 en 2023, illustrant une avancée notable dans le secteur technologique.
La numérisation du registre national agricole (RNA) en Algérie comporte des défis importants. D'une part, les agriculteurs et les agents locaux ont besoin d'une formation pour maîtriser les outils numériques. D'autre part, des problèmes d'accès aux réseaux de télécommunications en zones rurales limitent la connectivité, et des mesures robustes sont nécessaires pour protéger la confidentialité et la sécurité des données sensibles des agriculteurs. Ces obstacles pourraient limiter l'efficacité de cette initiative si des solutions ne sont pas mises en place pour les surmonter.
Si ces défis sont surmontés, la numérisation du registre national agricole pourra transformer la gestion des ressources agricoles, notamment par le suivi des terres, des cultures et des ressources en eau. Cela permettrait de mieux cibler les aides et subventions en fonction des besoins réels des agriculteurs et d'améliorer la transparence des chaînes de production. En facilitant une gestion plus précise et en rendant le secteur agricole plus transparent, cette initiative contribuerait à un développement agricole plus durable et équitable.
Adoni Conrad Quenum
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Passionné par l’entrepreneuriat, il met la technologie au service des agriculteurs pour les aider à développer leurs activités. Il offre également aux communautés la possibilité d’investir dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage.
Ntuthuko Shezi (photo) est un entrepreneur en série sud-africain. Il est le fondateur et le président-directeur général de Livestock Wealth, une société technologique de financement pour les fermiers.
Fondée en 2015, Livestock Wealth propose une plateforme numérique permettant de mettre en relation des investisseurs potentiels avec des agriculteurs agréés possédant des vaches, des arbres de macadamia ou des terres agricoles. La start-up facilite la conclusion des accords en garantissant transparence et confiance entre toutes les parties.
Livestock Wealth recrute ainsi des agriculteurs qualifiés, qui, grâce au capital investi, gèrent les actifs des investisseurs pour atteindre les rendements escomptés. Ce modèle permet aux clients de la plateforme d’investir dans des actifs tangibles et durables.
En 2020, l’entreprise a lancé le Farmers Club Meat Box, un service de commerce électronique permettant aux clients d’acheter du bœuf nourri à l’herbe, accessible via sa plateforme en ligne.
Avant de créer Livestock Wealth, Ntuthuko Shezi a cofondé Imfundo en 2003, où il a occupé le poste de directeur général jusqu’en 2007. Imfundo était une école de mathématiques et de sciences offrant un enseignement complémentaire aux élèves des quartiers d’Alexandra et de Soweto le samedi.
Ntuthuko Shezi est diplômé de l’université du Cap où il a obtenu en 2001 un bachelor en électromécanique. Sa carrière professionnelle a commencé en 2002 chez Accenture, une société mondiale de gestion et de technologie, en tant que consultant en stratégie.
En 2006, il devient le directeur général de Scratch Mobile, entreprise aéroportuaire de découpage de panneaux et de peinture par pulvérisation. Entre 2014 et 2016, il travaille comme gestionnaire de programme chez Connectivity, Entrepreneurship, Energy and Education for Entrepreneurship (CE3), qui veut catalyser l’activité économique locale en Afrique du Sud.
Melchior Koba
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Informaticien de formation avec plusieurs années d’expérience en développement web, il a créé une plateforme numérique pour faciliter la collaboration entre les différents acteurs du secteur agricole.
Francis Bemyin Bibiang (photo) est un développeur web, analyste de données et spécialiste en cybersécurité camerounais. En 2018, il a cofondé Iwolonet, un réseau social agricole qui facilite les relations d’affaires entre producteurs et acheteurs de produits agricoles à travers toute l’Afrique.
Cette plateforme permet aux agriculteurs, éleveurs, fournisseurs d’équipements et de produits phytosanitaires de promouvoir leurs produits et services pour améliorer leurs ventes. Elle offre également aux investisseurs et financiers la possibilité de repérer des projets agro-industriels intéressants pour y investir. Les prestataires de services, conseils et assistance peuvent y proposer leur expertise aux producteurs qui en ont besoin.
Iwolonet propose aussi un espace de mise en relation entre employeurs et chercheurs d’emploi dans le domaine agropastoral. À ce jour, l’application mobile a été téléchargée plus de 10 000 fois sur Google Play.
Francis est aussi le responsable de la recherche et du développement chez Bloosat CM, un opérateur camerounais qui fournit un accès à Internet haut débit à l’échelle nationale et dans la sous-région.
Le Camerounais est diplômé de l’Institut Samba Supérieur où il a obtenu en 2014 un brevet de technicien supérieur (BTS) en informatique de gestion. Il est titulaire de deux diplômes, l’un en gestion de projet et l’autre en cybersécurité obtenu en 2024 à l’Oxford Home Study Center (OHSC), une institution d’enseignement en ligne.
Sa carrière professionnelle en tant que développeur web a commencé en 2014. Il a successivement travaillé comme l’entreprise informatique Wise Decision, le laboratoire informatique F2B CONCEPT’ et la start-up éditrice de logiciels et conception de produits électroniques KENTNIX.
Melchior Koba
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En 2021, le marché du capital-risque s’est recroquevillé à travers le monde. Cette tendance qui a perduré a impacté durement le financement des start-up en Afrique. Plusieurs secteurs d’activités ont d’ailleurs enregistré des faillites. Mais le vent semble tourner.
Les levées de fonds des start-up africaines opérant dans les domaines de l’agriculture et de l’alimentation (AgrifFoodTech) se sont établies à 145 millions de dollars au premier semestre 2024, enregistrant ainsi une hausse de 1,6% par rapport à la même période de 2023 malgré un contexte global marqué par le ralentissement du marché du capital-risque, selon un rapport publié le 17 octobre par le fonds de capital-risque AgFunder.
Intitulé « Africa AgriFoodTech Investment Report 2024 », le rapport précise que cette légère hausse suggère des signes de reprise des investissements dans les jeunes pousses qui révolutionnent les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation sur le continent, après la forte correction post-boom observée en 2023.
Les levées de fonds avaient chuté de 62% durant l’année écoulée pour s’établir à 275 millions de dollars seulement suite à deux années fastes (732 millions de dollars en 2022 et de 531 millions en 2021).
La légère augmentation des levées de fonds enregistrée entre le 1er janvier et le 30 juin de l’année en cours s’est cependant accompagnée d'une baisse de 27% en glissement annuel du nombre de transactions, qui s’est établi à 39 deals seulement. Cela suggère une aversion au risque de la part des investisseurs qui s’intéressent moins aux premiers stades de développement des start-up africaines de l’AgriFoodTech et affichent une préférence marquée pour les pépites les plus matures.
La répartition des levées de fonds réalisées par les AgrifFoodTech actives sur le continent durant les six premiers mois de 2024 montre que les investisseurs restent très concentrés sur une poignée de pays. Dans ce chapitre, le Kenya tient le haut du pavé avec 83 millions de dollars répartis sur 19 transactions, soit plus de la moitié du total des levées de fonds recensées. Viennent ensuite l’Egypte (24 millions de dollars) et le Nigeria (15 millions).
La ventilation des levées de fonds par type d’AgrifFoodTech montre d’autre part que les fintechs et les marketplaces ont capté 41% des financements alors que les start-up spécialisées dans les équipements agricoles innovants (robotique et mécanisation) ont attiré 17,5% des capitaux mobilisés.
Les jeunes pousses opérant dans le segment intermédiaire de la chaîne de valeur agroalimentaire (sécurité alimentaire, traçabilité, logistique, le transport, transformation, etc.) ont, quant à elles, obtenu 15% des financements enregistrés au premier semestre 2024.
Le rapport révèle par ailleurs que les investisseurs ont injecté un montant total de 2,4 milliards de dollars dans les AgrifFoodTech africaines durant la décennie 2014-2023. Ces investissements demeurent toutefois concentrés sur les principaux hubs technologiques du continent. Dans ce cadre, le Kenya se démarque comme un « hotspot » de l’innovation dans le domaine de l’agroalimentaire et occupe la première marche du podium avec des financements cumulés de 833 millions de dollars durant la décennie écoulée, devant l’Afrique du Sud (511 millions de dollars), le Nigeria (326 millions) et l’Egypte (310 millions). Ensemble, ces quatre pays représentent ainsi 88% du total des levées de fonds des start-up opérant dans le secteur.
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L’innovation et la technologie occupent une place centrale dans la transformation de nombreux secteurs. En Afrique du Sud, un entrepreneur se distingue en apportant des solutions adaptées aux divers acteurs de la chaîne d’approvisionnement des produits agricoles frais.
Greg Whitaker (photo) est un comptable de formation et un entrepreneur sud-africain. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Agrigate One Ltd, une start-up qui a pour objectif de simplifier le commerce des produits frais.
Créée en 2019, Agrigate One Ltd utilise la technologie pour améliorer la connectivité et la rentabilité dans le secteur agricole. La start-up propose une plateforme qui numérise et automatise la chaîne d’approvisionnement des denrées périssables.
Pour les fournisseurs, Agrigate One Ltd offre une visibilité complète sur les transactions, les stocks, les tendances du marché et la chaîne d’approvisionnement. Grâce à l’automatisation des documents, la traçabilité et la planification des besoins avant et pendant la saison agricole, la start-up optimise les opérations et facilite la prise de décision.
Les acheteurs bénéficient d’un accès à un approvisionnement mondial, tandis que les prestataires de services agricoles profitent d’outils pour simplifier les processus d’exportation et automatiser les tâches administratives, réduisant ainsi le travail manuel et garantissant des opérations plus fluides.
Greg Whitaker est diplômé de la Stellenbosch University où il a obtenu un bachelor en commerce. Il est aussi titulaire d’un diplôme en comptabilité de gestion délivré en 2016 par The Chartered Institute of Management Accountants.
En outre, il est membre d’OPUS, une communauté regroupant des entrepreneurs, fondateurs et créateurs d’entreprise. Avant de lancer Agrigate One Ltd, Greg Whitaker a travaillé chez DSV, une société de transport et logistique, où il a rejoint en 2012 l’équipe de soutien stratégique auprès du président pour l’Afrique.
Melchior Koba
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Scénariste, réalisateur et rédacteur, il se tourne vers l’entrepreneuriat pour soutenir les agriculteurs en zone rurale. Grâce à la technologie, il facilite la vente de leurs produits, leur permettant de toucher un plus grand nombre de consommateurs.
Abdulai Barrie (photo) est un entrepreneur sierra-léonais, fondateur et président-directeur général de Salone Agro Market, une plateforme technologique dédiée à l’agriculture. L’objectif principal de cette plateforme est de renforcer l’autonomie des agriculteurs tout en améliorant leur accès aux marchés en Sierra Leone.
Fondée en 2019 et enregistrée sous la start-up SALGRO Ltd., Salone Agro Market met en relation acheteurs et vendeurs de produits agricoles. Elle offre aux petits et grands agriculteurs un espace pour vendre leurs produits, tout en facilitant l’accès aux sociétés commerciales et grandes entreprises qui souhaitent acheter ces produits.
En plus de cette mise en relation, Salone Agro Market soutient les petits agriculteurs en leur fournissant un accès à des intrants, des équipements de transformation, des solutions de transport et des systèmes d’information. La solution est accessible hors ligne grâce à des codes USSD, garantissant une inclusion maximale. Elle propose également des informations en temps réel sur les prix du marché, des prévisions météorologiques, et facilite les transactions directes entre vendeurs et acheteurs.
Parallèlement à ses activités chez Salone Agro Market, Abdulai Barrie est rédacteur de la newsletter du Commonwealth Youth Council, une organisation dédiée au développement des jeunes au sein du Commonwealth. Il occupe également le poste de chef de projet chez Sierrapreneurs, une initiative qui encourage l’entrepreneuriat des jeunes en Sierra Leone. Depuis 2018, il est cofondateur et directeur créatif de Creative Media Network SL, une société de production multimédia.
Abdulai Barrie est titulaire d’un certificat en entrepreneuriat, gestion financière et reporting pour innovateurs, délivré en 2021 par l’Institut d’administration publique et de gestion de l’université de Sierra Leone. Ancien scénariste et réalisateur, il a travaillé comme rédacteur chez Hidden Voices Africa, une plateforme qui publie des récits d’intérêt humain, entre 2023 et 2024.
Abdulai Barrie a obtenu la troisième place au prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) 2024 en Sierra Leone, une reconnaissance de son engagement pour l’innovation et le développement social. Il représentera son pays à la phase continentale de la compétition.
Melchior Koba
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Elle encourage des pratiques agricoles saines et respectueuses de l’environnement. Elle utilise la technologie pour aider les agriculteurs à prendre de bonnes décisions.
Afoussata Thiam (photo) est une experte sénégalaise des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de l’agriculture durable. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale d’AGROMET SERVICE, une start-up technologique dédiée à l’optimisation des pratiques agricoles.
Fondée en 2021, AGROMET SERVICE s’est donné pour mission de répondre aux enjeux sociaux et environnementaux auxquels les agriculteurs sont confrontés, notamment face aux défis du changement climatique. L’entreprise se spécialise dans la conception de stations météorologiques connectées et intelligentes, qui fournissent aux agriculteurs des données météorologiques en temps réel et les alertent sur les conditions climatiques.
« Contrairement aux autres méthodes qui ne sont pas accessibles à tous, cette solution respectueuse de l’environnement est dotée de capteurs météo fiable et durable, accompagnés d’application simple et à la portée de tous. Notre produit est accessible, moins cher et rentable », explique la start-up.
Le 10 octobre, Afoussata Thiam a remporté, pour AGROMET SERVICE, la deuxième place du prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) au Sénégal, avec une récompense de 4 000 000 FCFA, soit environ 6 600 dollars.
Découvrez Afoussata THIAM, lauréate du 2e Prix #POESAM2024 !
— Orange Digital Center 🇸🇳 (@ODCSenegal) October 9, 2024
Sa solution : des stations météorologiques connectées qui aident les agriculteurs à optimiser leurs activités avec des infos météo précises.🌾
Que pensez-vous de cette solution ?#OrangeDigitalCenter#AmalNjariñAskanwi pic.twitter.com/5zCXKYSvk9
Afoussata Thiam est diplômée de l’université du Sine Saloum El-Hadj Ibrahima Niass. Elle y a obtenu en 2022 une licence en AgroTIC (technologies de l’information et de la communication appliquées à l’agriculture).
Melchior Koba
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Il est un entrepreneur passionné par la durabilité et l’innovation au Maroc. A travers sa start-up Savey, il s’impose comme un acteur clé dans la promotion de pratiques alimentaires durables et responsables.
Ouahi Zakaria (photo) est un entrepreneur marocain, titulaire d’un master en économie obtenu en 2018. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Savey, une solution numérique et logistique qui lutte contre le gaspillage alimentaire.
Savey est une initiative marocaine visant à réduire le gaspillage alimentaire industriel en proposant une voie de distribution pour les produits invendus, en surstock ou proches de leur date limite de consommation. La plateforme met en relation des industriels, producteurs et distributeurs avec des restaurants, cafés, hôtels, pâtisseries et boulangeries, entre autres. Elle offre également un service de livraison gratuite.
« Notre mission est la tendance vers le zéro déchet alimentaire en créant un impact multidimensionnel sur l’écosystème, et en agissant favorablement sur nos habitudes de consommation pour l’optimisation du gaspillage des aliments encore consommables », peut-on lire sur le site de l’entreprise.
La start-up, engagée pour la protection de la planète, mène également des actions caritatives. Chaque jour, elle distribue des centaines de repas, collectés auprès de ses partenaires, aux personnes sans domicile fixe. Elle approvisionne aussi des parcs zoologiques et des associations.
En septembre 2024, Ouahi Zakaria a remporté la première place du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) au Maroc.
Melchior Koba
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Il souhaite aider les agriculteurs à améliorer la gestion et le rendement de leurs cultures. Pour sa solution technologique dédiée à l’agriculture, il a été récompensé par l’opérateur télécoms Orange en RDC.
Lucien Disu (photo) est un entrepreneur originaire de la République démocratique du Congo (RDC). Il est un cofondateur de Best Bilanga Optimal (BBOPT), une solution technologique innovante, alimentée par l’intelligence artificielle (IA), visant à optimiser l’agriculture en Afrique.
BBOPT a pour mission d’améliorer les cultures et les rendements agricoles. Ce dispositif, conçu sous forme d’objet connecté, analyse la qualité du sol, recommande les cultures adaptées, détecte les maladies des plantes grâce à l’IA, et fournit des conseils personnalisés via une application web et mobile.
Grâce à BBOPT, les agriculteurs peuvent surveiller leurs champs à distance et échanger avec d’autres cultivateurs via un espace de discussion intégré à l’application. Le dispositif est équipé de capteurs qui collectent les données du sol, d’un système d’arrosage automatique, ainsi que d’un mécanisme émettant des ondes sonores pour repousser les rongeurs et les nuisibles. Il est également rechargeable, ce qui en fait un outil pratique et durable.
« L’objectif de mon projet, c’est d’assurer l’autosuffisance alimentaire avec un agronome artificiel qui analyse la fertilité du sol et qui donne des conseils personnalisés via notre application web et mobile et vous prédit la production », a déclaré l’entrepreneur qui a remporté, en septembre 2024, la deuxième place du prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) en RDC.
Lucien Disu est titulaire d’un diplôme en réseaux et techniques de maintenance informatique, obtenu en 2017 à l’Institut supérieur de l’informatique Chaminade en RDC. Entre 2021 et 2022, il a occupé le poste de directeur marketing au sein de Mastagate, un groupe d’entreprises évoluant dans le numérique.
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