Diplômé en sciences actuarielles, il a pour objectif d’augmenter la productivité et les revenus des pisciculteurs des milieux ruraux du Kenya. Il a reçu plusieurs distinctions pour ses idées innovantes.

Dave Okech est le fondateur et le président-directeur général d’AquaRech Ltd, une entreprise qui a pour but d’améliorer la productivité, d’augmenter les revenus et de créer une entreprise inclusive pour les petits pisciculteurs.

Il est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en sciences actuarielles, analyse des investissements et des risques obtenu en 2009 au Digital Advisory and Learning Centre du Kenya. Il dispose aussi d’un certificat en développement d’entreprise aquacole obtenu en 2020 à la Wageningen University and Research.

Son entreprise AquaRech, née en janvier 2018, a pour objectif d’améliorer la production de poissons grâce à de bonnes pratiques, de connecter les pisciculteurs aux commerçants, de mettre en relation les fournisseurs d’intrants et les agriculteurs et de réduire, voire d'éliminer le commerce de poisson à des fins sexuelles.

Tous ces objectifs de l’entreprise sont atteignables grâce à son application Aquarech App. Cette dernière est un système de base de données qui relie les principaux acteurs de la chaîne de valeur de l’aquaculture, que ce soit les agriculteurs, les négociants et les fournisseurs d’intrants.

Elle offre des informations cruciales sur la production, notamment la quantité d’aliments distribués, la croissance quotidienne moyenne, le rendement du poisson, le prix de vente du poisson et le coût de l’alimentation. Grâce à son système de régime alimentaire intégré, l’application effectue automatiquement le calcul précis de la quantité d’aliments à fournir aux poissons, en prenant en compte des facteurs tels que la température de l’eau, la taille des poissons et la population totale.

Avant AquaRech Ltd, Dave Okech a fondé en 2011 Sare Millers Ltd, une entreprise manufacturière qui utilise l’agro-industrie comme un moyen pour autonomiser les agriculteurs sur le plan social et économique. En 2016, il a cofondé Rio Fish Kenya, une entreprise sociale qui fournit des moyens de subsistance durables et améliore la sécurité alimentaire, dont il a été le PDG jusqu’en 2019.

Cependant, avant l’entrepreneuriat, il a travaillé entre 2008 et 2011 en tant que data analyst de United Millers, une entreprise de production alimentaire. Son travail a été reconnu par la Mandela Washington Fellowship en 2016, Acumen Fellow en 2019, Global Farmer Network Fellow en 2020, Africa Food Systems Fellow et Obama Foundation Leaders Africa en 2021. Il a également été sélectionné parmi les 50 finalistes de l’Africa’s Business Heroes 2023.

Melchior Koba

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Les agriculteurs des milieux ruraux sont souvent confrontés à plusieurs problèmes. Parmi ces difficultés, on retrouve le défi d’accès aux données et au financement. C’est ce que résout Michael Ogundare.

Michael Ogundare (photo) est un informaticien diplômé de l’université d’Ibadan au Nigeria où il a obtenu son bachelor en 2017. L’entreprise Crop2Cash, dont il est le fondateur et le président-directeur général, a remporté le 27 juin passé les Global Startup Awards pour l’Afrique de l’Ouest. Ceci fait d’elle la meilleure start-up agritech de la région et un candidat sérieux au même titre à l’échelle continentale.

Fondée en 2018, Crop2Cash est une start-up qui a pour objectif de permettre aux petits exploitants agricoles des zones rurales du Nigeria de recevoir des paiements numériques et de développer leur identité financière.

Elle fournit aux banques et aux prêteurs une plateforme qui leur permet d’évaluer les groupes de petits exploitants agricoles ayant besoin d’un crédit sur la base des données fournies par les agriculteurs, de les financer directement et de suivre l’utilisation du crédit. Elle crée aussi des outils pour les agro-transformateurs, en facilitant des activités telles que le pesage, le contrôle de la qualité, les services de vulgarisation, etc.

Membre de PremiaBN, un réseau exclusif de membres privés qui se concentre sur les connexions et la promotion du leadership, accélérant la collaboration et l’engagement significatif des Africains et de la diaspora, Michael Ogundare est également le fondateur, en 2014, et un développeur d’applications mobiles de Simplex Squad, une entreprise informatique.

Hormis les entreprises qu’il a fondées, l’entrepreneur a travaillé en tant qu’ingénieur de logiciels de CloudWare Technologies, un fournisseur de services technologiques, en 2015, et de Shopping Internet Services Nigeria de 2016 à 2017. Cette dernière est une entreprise qui offre une plateforme technologique en marque blanche qui aide les entreprises à entrer en contact avec des clients qui recherchent des produits de qualité à des prix avantageux.

Michael Ogundare a été nommé meilleur innovateur en matière de technologie agricole au Nigeria lors de la conférence Agrinovation 2019. Boursier Acumen West Africa en 2021 et sélectionné la même année pour bénéficier du Google Black Founders Fund, il est, depuis mars 2023, un mentor de l’accélérateur Google for Startups.

Melchior Koba

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Avec sa société, Verdant Agri-Tech, il s’efforce de transformer la vie des agriculteurs et de stimuler le développement économique en combinant l’agriculture traditionnelle avec les avancées technologiques. Il a reçu plusieurs prix et distinctions pour ses efforts.

Nasir Yammama (photo) est un entrepreneur et un innovateur nigérian spécialisé dans le domaine de la technologie agricole. Il est le fondateur et le président-directeur général de Verdant Agri-Tech qui a pour objectif de régler les problèmes de faible productivité dus au manque de données et d’informations, ainsi qu’à un accès insuffisant au marché et au crédit ; d’améliorer l’efficacité de l’utilisation des ressources et de réduire les impacts écologiques.

Fondée 2014, Verdant Agri-Tech utilise les avancées technologiques pour offrir aux agriculteurs ruraux un accès à des informations sur les marchés agricoles, une assistance en matière de gestion et des opportunités d’accès aux marchés et aux services financiers.

L’entreprise dispose d’une plateforme en ligne qui rassemble l’ensemble des parties prenantes et des acteurs clés de la chaîne de valeur agricole et de l’industrie pour faciliter l’échange entre ces derniers. Qu’il s’agisse des agriculteurs, des acheteurs, des entreprises agro-industrielles, des agences de recherche, des gouvernements ou des institutions financières, toute la chaine de valeur y est représentée.

Hormis ses occupations à Verdant Agri-Tech, Nasir Yammama aide aussi les jeunes qui désirent se lancer dans l’entrepreneuriat. Il est depuis 2018 un coach au MIT Bootcamps, un programme d’apprentissage accéléré permettant aux étudiants d’apprendre et de mettre en pratique les principes d’entrepreneuriat, de leadership et d’innovation.

Nasir Yammama est titulaire d’un master en technologie créative obtenu en 2015 à la Middlesex University et d’un certificat en leadership des nouvelles entreprises obtenu la même année à l’institut de technologie du Massachusetts. Il a travaillé entre 2016 et 2017 à Adam Smith International, une société de conseil, en tant qu’analyste des technologies des affaires.

En tant qu’entrepreneur, Nasir Yammama a plusieurs fois été récompensé. En 2017, il a reçu en Angleterre le prix Queen’s Young Leader pour ses efforts. La même année, il a également figuré dans le classement Forbes des 30 entrepreneurs de moins de 30 ans les plus prometteurs d’Afrique.

Melchior Koba

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Le projet Pastolait, une start-up composée d’étudiants de l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA) et de l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) au Sénégal, a remporté, lundi 26 juin, le premier prix d’innovation technologique en agriculture de la deuxième édition du Concours dénommé Ayute Africa Challenge lancé par l’ONG américaine Heifer.

Les trois étudiants membres de la start-up Pastolait ont reçu un chèque de 6 millions FCFA, à l’issue de la finale de cette compétition lancée en 2022.

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Les agriculteurs des milieux ruraux ont difficilement accès au marché de consommation pour écouler leurs produits. Connaissant leurs problèmes, Mignane Diouf, accompagné de son frère, a développé une plateforme qui permet de les connecter aux commerçants en zones urbaines.

Mignane Diouf (photo) est un informaticien sénégalais diplômé de l’European Institute of Technology (EPITECH) où il a obtenu un master en ingénierie logiciel en 2011. En 2018, il a fondé, avec son frère Albert Diouf, la start-up Afrikamart, dont il est le président-directeur général.

Issu d’une famille d’agriculteurs, Mignane Diouf a été témoin de la souffrance des agriculteurs qui avaient du mal à joindre les deux bouts parce que l’accès au marché était difficile et les ventes faibles. Il a donc eu l’idée de fonder Afrikamart pour venir en aide aux exploitants agricoles et par la même occasion faciliter l’approvisionnement en produits frais des professionnels du secteur du commerce de détail.

Afrikamart met en relation les agriculteurs des milieux ruraux et les commerçants des zones urbaines. Elle offre une plateforme de distribution aux petits exploitants agricoles et un centre d’achat numérique aux vendeurs, hôtels et restaurants.

En juin 2022, Mignane Diouf a réussi, pour son entreprise, sa première levée de fonds en amorçage en mobilisant 850 000 dollars auprès de Bloc Smart Africa, un fonds géré par Bamboo Capital Partners, Launch Africa, Orange Ventures et Teranga Capital.

« Le marché annuel des fruits et légumes frais au Sénégal représente à lui seul un demi-million de tonnes et plus d’un milliard de dollars d’opportunités de marché et notre objectif est de continuer à croître dans cette sous-région », a déclaré Mignane Diouf.

Avec un réseau de plus de 2 000 agriculteurs, la start-up livre plus de 10 tonnes de produits par jour et a créé plus de 200 jobs indirects.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Mignane Diouf s’est bâti une belle carrière professionnelle. En 2010, il a commencé à travailler en tant que directeur du pôle TEXEL de Netapsys, une entreprise de services du numérique, en France. De retour au Sénégal en 2016, il est embauché par Teranga Business Solutions où il occupe le poste de directeur exécutif jusqu’à la création d'Afrikamart.

Melchior Koba

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Des fermes aux marchés, les prix des denrées alimentaires s’envolent. La présence de nombreux intermédiaires empêche les petits exploitants agricoles de vivre de leur production bien que les consommateurs paient le prix fort pour ces différents produits.

Jangolo est une plateforme de commerce électronique développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux consommateurs d’accéder directement aux produits frais via ses plateformes web et mobile. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2016 par Bertrand Foffe, Rodrigue Kwanga et Paulin Nguekam. L’objectif est, entre autres, de réduire les pertes post-récoltes des producteurs locaux et d’augmenter le pouvoir d’achat des consommateurs.

« On s’est rendu compte que le prix du produit entre la ferme et le marché de Douala est multiplié par trois en moyenne. Il y a près de six intermédiaires, qui mettent un maximum de pression sur l’agriculteur, lequel vend alors à perte », indique Bertrand Foffe.

C’est ainsi qu’avec deux amis, il se lance dans l’aventure Jangolo. La jeune pousse s’est dotée d’une application mobile accessible sur Android. Baptisée Jangolo Farm, elle simplifie le processus de commande et l’on peut y constituer un panier hors ligne et la valider une fois connectée contrairement à la plateforme web. Mais avant cette étape, l’utilisateur doit se créer un compte pour accéder aux diverses fonctionnalités.

« Nos différents services sont centrés sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des agriculteurs locaux. Nous accompagnons les fermiers dans leur quotidien. Ils peuvent ainsi se focaliser sur leur activité principale et ne plus se soucier des circuits d’écoulement de leur production », ajoute Bertrand Foffe.

Après les commandes, le service de livraison de la jeune pousse s’occupe de la livraison. Présente uniquement à Douala, il a du mal à desservir tous les quartiers parce que « certaines zones sont très difficiles d’accès ». Pour les zones couvertes, les frais de livraison s’élèvent à 500 FCFA (environ 0,82 $) ou le client peut se rendre dans un point de vente de la firme pour retirer son colis.

Jangolo revendique plus de 70 000 utilisateurs, plus de 5 000 produits présents sur sa plateforme et plus de 600 boutiques. Son application a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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Informaticien de formation spécialisé dans la création, l’analyse et le traitement de données, ancien élève de l’Orange Digital Center, Mamadou Sarr est à la tête d’une entreprise de production, de transformation et de distribution de produits agroalimentaires.

Mamadou Sarr (photo) est cofondateur, manager et responsable de la communication de Sen Ndawal, une société à responsabilité limitée (SARL) qui, à travers sa plateforme de vente en ligne, aide la population à s’approvisionner facilement et rapidement en produits frais comme le poulet, la viande, le poisson et les légumes, et ce, sans effectuer le moindre déplacement.

Sen Ndawal travaille avec des agriculteurs, qui n’ont pas souvent des compétences en distribution, et assure un écoulement plus rapide de leurs productions afin de leur permettre d’augmenter leurs revenus.

Fondée en 2020 par Mamadou Sarr, Khadim Gningue et Ndiaga Gaye, l’entreprise est opérationnelle à Dakar et ambitionne de s’étendre à toutes les grandes villes du Sénégal. Hormis la distribution, elle se concentre aussi sur la production et la transformation de certains produits qu’elle commercialise.

Mamadou Sarr est un informaticien sénégalais diplômé de l’université Alioune Diop de Bambey où il a obtenu, en 2017, un master en mathématiques spécialisées en statistiques et de l’école supérieure polytechnique de Dakar où il a obtenu un master en traitement de données en 2018.

Entre 2018 et 2019, il a suivi une formation de data scientist à l’Orange Digital Center. Lui, qui cherchait à se former dans la création ou la mise en place de données pour compléter son portefeuille de compétences, se réjouit d’avoir pu participer à cette formation qui lui a apporté une plus-value qui va au-delà de ses espérances.

« C’est la première fois que je vois une formation aussi intense et riche sur 9 mois. Au-delà des codes, elle permet de croire davantage en soi, de savoir qui l’on est, de retrouver ses compétences et je pense que c’était la partie la plus importante. Depuis longtemps, je rêvais d’entreprendre, mais j’attendais quelqu’un qui me donne l’audace et le courage de le faire. Orange Digital Center m’a permis de comprendre que je peux réaliser tout ce que je désire », a déclaré l’entrepreneur à We Are Tech Africa.  

Depuis 2019, il est le responsable du projet Yoon-Bi qui consiste à mettre en place une solution basée sur l’intelligence artificielle pour la réduction des embouteillages routiers. Après sa formation à Orange Digital Center, Mamadou Sarr a travaillé à Sonatel en tant que développeur data de 2019 à 2020.

Ses multiples casquettes n’ont pas empêché le jeune entrepreneur de rejoindre, en 2020, Dynaminqs, une société privée spécialisée dans la conception et la commercialisation d’applications informatiques. Il y a travaillé en tant que développeur Microsoft jusqu’en 2022.

Melchior Koba

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Le secteur agricole constitue depuis toujours, l'un des piliers de l'économie ivoirienne. 1er producteur mondial de fèves de cacao et de noix de cajou, le pays mène des actions visant à multiplier des partenariats afin de développer davantage le secteur.

La Côte d’Ivoire bénéficiera dans les prochains mois d’une prestigieuse école d’agriculture digitale en faveur des jeunes passionnés par l'AgriTech. L’OCP Africa et l’université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) ont procédé le vendredi 9 juin à Yamoussoukro au lancement des travaux de construction de ladite école.

Baptisée Digital Farming School, la nouvelle école est réalisée en étroite collaboration avec l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB-Côte d’Ivoire) et sera la première antenne de l’université Mohammed VI Polytechnique en Afrique subsaharienne.

Selon Adama Diawara, le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur, la Digital Farming School permettra de « former une ressource humaine de qualité susceptible de contribuer au développement du pays en apportant des solutions innovantes aux problèmes de la chaîne de valeur agricole, d’améliorer l’employabilité de nos diplômés mais surtout booster l’entrepreneuriat ».

D’une valeur d'environ milliards FCFA (4,9 millions USD), la Digital Farming School ouvrira ses portes dans les 10 à 12 prochains mois. Selon le communiqué d’OCP Africa, la première cohorte sera constituée d'une centaine de jeunes. Ces derniers bénéficieront d’une formation approfondie sur l’utilisation du numérique et des nouvelles technologies dans le domaine agricole. L’école sera adossée à une ferme expérimentale permettant aux apprenants de mettre en pratique les leçons et de partager leurs expériences entre pairs.

La mise en œuvre de cette nouvelle infrastructure s’inscrit dans le cadre des projets importants réalisés par le Maroc en Côte d’Ivoire, conformément aux directives du roi Mohammed VI en faveur d’une coopération mutuelle entre les deux pays.

Pour la Côte d'Ivoire, la Digital Farming School, est l'un des résultats des efforts du gouvernement visant à développer le secteur agricole qui selon les perspectives de la Banque africaine de développement (BAD) pour 2022-2023, devrait enregistrer une croissance pour atteindre 6,7%.

Samira Njoya

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Le Béninois Steve Hoda développe des technologies innovantes pour les filières céréalières

FarmERP va booster la culture du manioc au Nigeria grâce à sa plateforme basée sur l'IA, le ML et la deep-tech

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Il est un spécialiste des questions économiques et de développement. Il cumule 14 ans d’expérience dans la filière céréales et a fondé depuis quelques années une entreprise de technologies agricoles céréalières.

Steve Hoda (photo) est un économiste béninois formé à la faculté des sciences économiques et de gestion de l’université d’Abomey-Calavi où il a obtenu, en 2009, une maîtrise en sciences économiques. Il est cofondateur et président-directeur général de l’entreprise AfriCereal Group.

Née en 2017 sous le nom d’AfriRice, AfriCereal Group est une entreprise Agritech qui développe et met en œuvre des technologies innovantes dans le domaine agricole en mettant un accent sur les filières céréalières. Elle fournit des solutions de mécanisation pour les opérations agricoles, offre des services d’assistance technique aux agriculteurs et facilite la mise en relation des différents acteurs de l’industrie céréalière.

L’entreprise vise à simplifier les tâches agricoles, à minimiser les pertes après la récolte, à accroître la productivité agricole et à améliorer les revenus des agriculteurs. Grâce à des solutions spécifiquement conçues pour répondre aux besoins du contexte africain, AfriCereal Group s’engage à fournir des aliments sûrs et nutritifs à l’échelle mondiale.

https://www.linkedin.com/posts/africereal-group-17aab119a_oif-pionnieresfrancophones-semecity-activity-6996614208238841856-1Q0x?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

AfriCereal Group travaille en collaboration avec des organisations non gouvernementales et des structures étatiques et assiste les producteurs dans leurs campagnes agricoles, du labour à la commercialisation de leurs productions. Elle intervient dans la sous-région ouest-africaine, notamment en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Togo et au Bénin.

Steve Hoda est le responsable de la commission agriculture du projet She is Great Benin qui promeut l’éducation des filles aux sciences. Il est le coordonnateur Bénin de l’Alliance internationale pour les objectifs de développement durable (AIODD). Spécialiste des questions économiques du quotidien Le Soleil Bénin, il est également le directeur de la mini rizerie de Kérou au Bénin.

Entre 2010 et 2011, l’entrepreneur a travaillé en tant qu’assistant du secrétaire général adjoint en matière de suivi-évaluation du budget/programme au ministère du Développement, de l’Analyse économique et de la Prospective.

En 2018, Steve Hoda et son équipe ont été classés parmi les 20 réussites de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) en matière de réduction de la faim. Ils ont également été sélectionnés par le gouvernement américain via l’US African Development Foundation pour bénéficier d’un financement d’environ 100 000 dollars afin de mécaniser les opérations agricoles dans 3 grandes zones de production de riz et de soja au Bénin.

Melchior Koba

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Le manioc est l’un des aliments les plus consommés en Afrique subsaharienne du fait de sa diversité de transformation et de sa culture aisée sur divers types de sols. Cette culture est cependant confrontée à des menaces qui peuvent être maîtrisées par l’utilisation des nouvelles technologies.

Le fournisseur de logiciels de gestion agricole intelligente FarmERP a annoncé, le mardi 6 juin, le déploiement de sa plateforme FarmGyan basée sur l'IA, le machine learning (ML) et la vision par ordinateur au Nigeria.

Selon le communiqué de la société, la plateforme vise à stimuler la culture du manioc dans le pays afin d'améliorer la productivité, la rentabilité et la prévisibilité.

« FarmERP a mis l'accent sur l'aide aux agriculteurs de manioc en prolongeant la durée de vie des cultures et en augmentant de 40 % la mortalité des plantes dans les plantations de manioc grâce à sa plateforme technologique », indique le communiqué.

Au Nigeria, la filière manioc est la plus importante d’Afrique. Le pays est depuis plusieurs années le premier producteur mondial de manioc comptant pour 21 % de la production mondiale. Cependant, les plantations de manioc sont confrontées à plusieurs défis, à savoir la prolifération des ravageurs, la présence des maladies et les conditions météorologiques extrêmes.

Pour résoudre ces problèmes, la plateforme FarmGyan développée par FarmERP numérisera le parcours de croissance du manioc.  A l'aide d'images de drones, un modèle intelligent alimenté par l’IA, la société pourra mieux contrôler les plantes et identifier l'infestation de mauvaises herbes.

La plateforme permettra également de détecter l'humidité des cultures et du sol, les besoins en eau des cultures et l’irrigation, gérer les maladies par des outils satellitaires de surveillance de la santé des cultures. Dans l'ensemble, FarmGyan contribuera à une gestion efficace et efficiente des cultures.

Après le Nigeria, l’entreprise étendra ses services à d'autres pays africains notamment l'Angola et le Ghana. L’objectif est d’aider un maximum de parties prenantes à pratiquer l'agriculture numérique 4.0 pour réaliser une agro-industrie rentable et durable.

Samira Njoya

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