La demande en connectivité à haut débit continue de s’accélérer en Afrique. Les autorités sud-africaines veulent fournir davantage de capacités aux fournisseurs de services Internet pour mieux répondre à cette demande.
L’Autorité indépendante des communications d’Afrique du Sud (ICASA) souhaite mettre à disposition des fréquences radio supplémentaires pour la fourniture de connectivité Internet à haut débit via Wi-Fi. Le régulateur a fait cette proposition dans un projet de modification de la réglementation actuelle sur les fréquences radio qu’il a récemment publié afin de recueillir les commentaires des parties prenantes du secteur.
L’ICASA explique que sa décision de mettre à jour la réglementation se justifie « par le besoin de maintenir les dispositions de la réglementation à jour avec les technologies existantes et émergentes visant à révolutionner le secteur des communications électroniques ». Elle propose donc l’affectation de la partie inférieure de la bande de 6 GHz (5925 MHz à 6425 MHz), ainsi que la bande 122 GHz à 246 GHz pour les applications non spécifiques à courte portée.
Cette décision de l’ICASA fait suite à la pression exercée depuis quelques mois par les fournisseurs de services Internet d’Afrique du Sud pour libérer davantage de fréquences sur la bande de 6 GHz. Selon l’Association des fournisseurs d’accès sans fil d’Afrique du Sud (WAPA), cette bande de fréquences devrait permettre de déployer la Wi-Fi 6E, la dernière technologie en matière de Wi-Fi. Cela devrait rapporter jusqu’à 57,76 milliards USD à la nation arc-en-ciel sur les dix prochaines années.
Selon l’ICASA, la libération de fréquences supplémentaires dans la bande de 6 GHz « donnera un coup de pouce indispensable à la disponibilité et à l’adoption du Wi-Fi, et devrait permettre des communications de données plus rapides entre les appareils connectés à l’infrastructure sans fil, réduire la latence et améliorer l’efficacité et le débit des données ».
Isaac K. Kassouwi
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