Après le développement de diverses applications d’e-santé, la firme canadienne veut relever de nouveaux défis dans le secteur de la technologie de la santé.
Yulcom Technologies, une firme multinationale canadienne de services-conseils en technologie de l’information et en intelligence artificielle (IA) opérant sur plusieurs continents notamment en Afrique, a annoncé le mercredi 3 janvier, l’investissement d’un montant de 2 millions $ sur deux années pour le développement de son système d’aide au diagnostic médical assisté par l’IA.
Artificial Intelligence: YULCOM announces a $2 million investment.
— YULCOM Technologies (@Yulcomtech) January 3, 2024
« We are grateful for the financial support received from @CNRC_NRC. Their support enables us to contribute to improving access to healthcare in Canada » Lankoandé @Youmanijerome #AI https://t.co/xQN7fufNKw
« Notre solution aidera les médecins à diagnostiquer les maladies plus rapidement et plus efficacement. Notre solution vient contribuer à résoudre un enjeu majeur de santé publique, celui de l’appui du personnel médical qui subit la pression d’une pénurie de main-d’œuvre dans la santé », a indiqué Youmani Jérôme Lankoandé, président-directeur général de la firme.
En Afrique comme ailleurs, l’IA s’impose comme une technologie indispensable dans divers secteurs d’activité. Dans les technologies de la santé, de nombreuses avancées sont faites grâce à sa contribution unique. La firme canadienne, dirigée par l’entrepreneur originaire du Burkina Faso Youmani Jérôme Lankoandé, se tourne également vers l’IA pour révolutionner l’établissement des diagnostics par les médecins avec le développement à venir de son système d’aide au diagnostic.
« Yulcom met en avant une vision novatrice dans la conception des modèles d’IA qui permet de réduire les temps d’attente pour une consultation avec un spécialiste et améliorer les taux de survie pour les patients dans les régions les plus éloignées ou sous-desservies », soutient Komi Sodoké, directeur des projets IA chez Yulcom.
Par ailleurs, il faut signaler que de nombreuses voix s’élèvent pour une régulation de l’IA. En novembre dernier, 18 pays du monde, dont le Nigeria, ont signé un accord visant à sécuriser l’IA contre les abus. Les Nations unies ont également annoncé la mise en place d’un comité consultatif sur l’IA avec pour objectif de mettre l’accent sur l’exploitation responsable de cette technologie par tous.
Adoni Conrad Quenum
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