Il souhaite offrir aux entreprises africaines un accès à des opportunités de financement. Résidant en Europe, il sert de passerelle pour les investisseurs occidentaux désireux de diversifier leur portefeuille.
Alain Nkurikiye (photo) est un entrepreneur burundais spécialisé dans le domaine financier. Il est le fondateur et le président-directeur général de Wajenzi, une plateforme numérique créée pour combler le manque d’investissements dans les start-up durables en Afrique.
Fondée en 2017 aux Pays-Bas, Wajenzi a pour mission de favoriser les investissements dans les entreprises africaines. La plateforme met en relation des entreprises innovantes avec des investisseurs individuels et institutionnels en Europe et aux États-Unis, facilitant ainsi le financement en fonds propres.
Concrètement, Wajenzi propose une plateforme d’outils financiers innovants qui permettent des prises de participation directes dans des start-up africaines. Cela contribue non seulement à accélérer la croissance des petites et moyennes entreprises, mais aussi à stimuler le développement économique du continent.
« L’Afrique, qui ne représente que 1 % du marché boursier mondial, est une ressource largement inexploitée. Wajenzi change la donne, en permettant aux start-up africaines de lever des capitaux patients auprès d’investisseurs particuliers européens. Nous offrons une passerelle unique aux investisseurs qui cherchent à diversifier leurs portefeuilles tout en soutenant l’esprit d’entreprise en Afrique », explique Alain Nkurikiye en mars 2024.
En parallèle de son rôle chez Wajenzi, Alain Nkurikiye est consultant en financement de start-up pour le groupe de la Banque africaine de développement. Il est diplômé de l’université Lumière de Bujumbura où il a obtenu en 2004 un bachelor en administration des affaires. Il détient aussi un master en stratégie d’entreprise et politique économique obtenu en 2010 à la Maastricht School of Management, aux Pays-Bas.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé comme consultant pour diverses organisations telles que l’International Trade Centre, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et la Maastricht School of Management. Entre 2022 et 2024, il a occupé le poste d’expert en entrepreneuriat inclusif chez Dorcas, une organisation néerlandaise qui lutte contre la pauvreté.
Melchior Koba
Lire aussi:
Thomas Shiva révolutionne l’industrie des jeux vidéo en Afrique
Il souhaite aider les entrepreneurs technologiques à concrétiser leurs idées novatrices et à réaliser leurs rêves. Il a déjà investi dans plusieurs start-up en Afrique.
Kwamena Afful (photo) est un avocat de formation, un homme d’affaires et un investisseur originaire du Ghana. Cofondateur et directeur général de PAVE Investments, il investit dans des start-up technologiques en Afrique.
PAVE Investments, fondée en 2014, est une plateforme d’investissement offrant des capitaux, un accès stratégique et des ressources à ceux qui créent des opportunités pour promouvoir les talents africains à l’échelle mondiale. Elle collabore également avec des entreprises internationales pour les aider à réussir sur le continent africain.
La société se concentre principalement sur les start-up technologiques et accompagne les entrepreneurs dans la création de leurs entreprises. Parmi ses investissements figurent les fintechs nigérianes PaySack et Flutterwave, ainsi que la plateforme e-commerce kényane MarketForce.
En parallèle, Kwamena Afful est un cofondateur et un associé de Microtraction, une société nigériane de capital-risque créée en 2017. Microtraction fournit des financements de pré-amorçage et d’amorçage aux start-up technologiques en phase de démarrage. Il est aussi un cofondateur et un associé de MAGIC Fund, un fonds de capital-risque lancé en 2018, dédié aux jeunes entreprises en pleine croissance.
Kwamena Afful est diplômé de l’université de Sydney en Australie où il a obtenu deux bachelors : l’un en droit et l’autre en finance et commerce international. Entre 2004 et 2006, il a travaillé comme comptable chez First Data Corporation, une fintech australienne. En 2008, il a rejoint le cabinet d’avocats Allens en tant qu’analyste financier, puis, de 2009 à 2013, il a occupé le poste de chef d’équipe chez Bain & Company, un cabinet de conseil international.
Melchior Koba
Lire aussi:
Fort de plusieurs années d’expérience dans le secteur algérien de l’hôtellerie. Cet entrepreneur en série veut aider les touristes et ses compatriotes à mieux préparer leur voyage.
Mohamed Abdelhadi Mezi (photo) est un entrepreneur algérien. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Volz, une start-up technologique spécialisée dans la vente de billets d’avion en ligne.
Fondée en 2022, Volz propose une plateforme permettant d’acheter des billets d’avion en ligne via différents modes de paiement : carte bancaire ou à la livraison. Elle offre un large choix de compagnies aériennes et de vols à des prix variés, facilitant ainsi l’organisation des voyages pour les utilisateurs.
En plus de cela, la start-up développe des solutions fintech pour rendre ses services accessibles à toutes les économies. Parmi ses fonctionnalités innovantes figurent le gel des prix, des remboursements transparents via sa fonctionnalité Refund by VOLZ, ainsi que des options intuitives comme le suivi des prix et la possibilité de réserver maintenant et payer plus tard. L’objectif est de satisfaire les besoins de tous les segments de clientèle.
Mohamed Abdelhadi Mezi est également cofondateur et président-directeur de Hotelris, une start-up créée en 2022. Hotelris aide les hôtels et agences de voyages à mettre en place des stratégies de marketing digital à long terme, dans le but de générer des revenus, renforcer la présence numérique des marques, et convertir les prospects en clients.
L’Algérien est diplômé de l’école nationale supérieure de tourisme d’Algérie où il a obtenu en 2019 un bachelor en administration et gestion de l’accueil. En 2020, à The Open University Business School, au Royaume-Uni, il a étudié les fondamentaux du marketing digital.
Sa carrière a débuté à KT Hotel en Algérie, où il a occupé les postes de maître d’hôtel et d’agent de réception. En 2018, il a été nommé directeur marketing chez Nreservi.com, une agence de voyages en ligne. L’année suivante, il a rejoint le Hyatt Regency Algiers Airport en tant que collaborateur du service à la clientèle.
En 2020, il intègre Marriott International, un groupe hôtelier américain, où il a occupé successivement les postes de collaborateur du service à la clientèle, spécialiste de la commercialisation et responsable marketing pour les hôtels Algiers Marriott Hotel Bab Ezzouar et Residence Inn by Marriott Bab Ezzouar.
Melchior Koba
Lire aussi:
Algérie : Mohammed Mouzaoui forme aux compétences numériques
Il souhaite simplifier le quotidien des Marocains. Il propose des solutions technologiques qui leur permettent de déléguer les tâches ménagères répétitives, souvent chronophages et énergivores.
Majid Benslimane (photo) est un expert en innovation numérique et un entrepreneur marocain. Fondateur et président-directeur de Presta Freedom, il propose une plateforme d’abonnements de services à la maison.
Créée en 2020, Presta Freedom met en relation les particuliers marocains avec des agents de ménage qualifiés. Grâce à une plateforme web intuitive, les utilisateurs peuvent confier le nettoyage de leur foyer à des professionnels certifiés. L’entreprise, dotée d’une équipe compétente, garantit un service de qualité réalisé entre 45 min et 2 h 30 min, selon les besoins.
Presta Freedom propose une large gamme de services pour faciliter le quotidien des particuliers : pressing, jardinage, dératisation, réparation, bricolage, toilettage d’animaux, récupération de linge, entretien de piscine et courses à domicile. Les experts de Presta Freedom sont prêts à répondre aux besoins variés de leurs clients.
Depuis 2009, Majid Benslimane occupe le poste de directeur général adjoint chez Uniforce Informatique, un intégrateur de solutions informatiques. Cette entreprise fait partie du groupe Medtech, qui réunit plusieurs sociétés spécialisées dans les nouvelles technologies.
Majid Benslimane est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie électronique et microélectronique obtenu en 2003 à l’université de Moncton au Canada. Il a commencé sa carrière professionnelle la même année chez Uniforce Informatique en tant que directeur du développement. En 2008, il rejoint le Centre des jeunes dirigeants (CJD), où il a été membre de la commission sur le code de la bonne gouvernance. Il a quitté le centre en 2012.
Melchior Koba
Lire aussi:
Marouane Lamharzi Alaoui cartographie le Maroc en haute définition
Son objectif est de faciliter la vie quotidienne des Sud-Africains. Comptable de formation, il utilise la technologie pour proposer des solutions financières adaptées aussi bien aux particuliers qu’aux entreprises.
Andre Hugo (photo) est un comptable de formation et un entrepreneur sud-africain. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Spot Money, une start-up de technologie financière.
Fondée en 2019, Spot Money propose une plateforme bancaire en Afrique du Sud, permettant à ses clients de gérer leur argent de manière optimale, que ce soit pour épargner, dépenser ou investir. L’application combine paiements, services bancaires traditionnels, récompenses, crédit alternatif et une place de marché pour les achats, le tout en une seule interface.
Grâce à Spot Money, les utilisateurs peuvent scanner n’importe quel code QR pour effectuer des paiements. L’application offre également des prêts et des assurances via une place de marché bancaire ouverte. De plus, les utilisateurs peuvent gagner des récompenses en temps d’antenne ou en données lorsqu’ils achètent chez l’un des partenaires de Spot Money. L’entreprise, qui ne facture pas frais de gestion de compte, compte déjà plus de 100 000 utilisateurs.
Avant de fonder Spot Money, Andre Hugo a cofondé en 2014 Money for Jam (M4JAM), une autre start-up où il a occupé le poste de PDG jusqu’en 2016. M4JAM fournit aux marques, entreprises et organisations des données impartiales et en temps réel issues de véritables consommateurs. La plateforme facilite les études de marché, les enquêtes mystères, le merchandising, la formation produit, les activations de marque ainsi que des solutions d’audit et de conformité, à grande échelle, plus rapides et moins coûteuses.
Andre Hugo détient deux bachelor en comptabilité, audit et fiscalité obtenus respectivement en 1991 à l’université du Cap et en 1993 à l’université d’Afrique du Sud. En 1995, il devient auditeur certifié des systèmes d’information. Sa carrière commence en 1992 chez P.A. Becker and Co., un cabinet d’audit allemand, où il a débuté comme stagiaire.
Par la suite, il a travaillé pour de grands cabinets tels que Deloitte entre 1996 et 2013, où il a occupé divers postes, dont ceux de directeur de l’innovation, directeur marketing et directeur de la branche digitale. De 2017 à 2020, il a rejoint Virgin Money, une société financière écossaise, où il a été conseiller stratégique puis directeur général.
Melchior Koba
Lire aussi:
Il a pour objectif d’aider les parents à mieux accompagner leurs enfants dans les études. Il dirige également deux start-up spécialisées dans les technologies éducatives.
Nick Miller est un ingénieur en mécatronique et un entrepreneur sud-africain. Il est le fondateur et le président-directeur général (PDG) de Teach Me 2, une start-up technologique spécialisée dans l’apprentissage des jeunes.
Fondée en 2006, Teach Me 2 est une start-up de cours particuliers en Afrique du Sud. Elle simplifie la recherche et la gestion de tuteurs, facilitant la tâche aux parents en leur épargnant les tracas liés à la recherche de professeurs pour leurs enfants. La plateforme organise automatiquement les séances, permettant aux élèves de recevoir leurs cours à domicile ou en ligne, offrant ainsi une grande flexibilité.
Teach Me 2 propose des tuteurs dans divers domaines : comptabilité, chimie, économie, mathématiques, physique, statistiques, français, histoire et orientation de vie. Depuis sa création, plus de 35 000 parents ont fait confiance à cette entreprise.
Nick Miller est également le fondateur et PDG de Coachbit, une start-up lancée en 2019. Coachbit propose un programme de coaching de vie et d'apprentissage basé sur des données scientifiques, avec du contenu personnalisé. Son programme est spécifiquement conçu pour les préadolescents et les adolescents.
Avant ces deux entreprises, Nick Miller a cofondé Clickego en 2008, où il a occupé le poste de directeur technique jusqu'en 2012. Clickego se spécialise dans la gestion de la publicité en ligne. En 2011, il a aussi cofondé Rental Connect, une société d’ingénierie logicielle, puis en 2014, il a créé Storie, une start-up dont il a été le PDG jusqu’en 2016. Storie propose une application mobile qui permet de créer et partager facilement des vidéos.
Nick Miller est titulaire d’un bachelor en ingénierie mécatronique, avec une spécialisation en reconnaissance faciale, traitement des images et traitement des signaux, obtenu en 2007 à l’Université du Cap. De 2013 à 2016, il a aussi travaillé en tant que créateur de contenu sur YouTube.
Melchior Koba
Lire aussi:
De nombreux Africains de la diaspora, souhaitant construire en Afrique, hésitent en raison des arnaques et des défis liés à ces projets. Pour répondre à ces problématiques, un informaticien se mue en entrepreneur et fonde Wizodia.
Yao Attignon (photo) est un informaticien et entrepreneur togolais, cofondateur et président-directeur général de Wizodia, une start-up technologique basée en France. Wizodia facilite la réalisation de projets immobiliers en Afrique pour les émigrés.
Fondée en 2017 par Yao Attignon et Lionel Menzan, Wizodia propose une solution complète qui accompagne les membres de la diaspora africaine à chaque étape de leurs projets de construction dans leur pays d’origine. La plateforme permet d’obtenir facilement des devis, de bénéficier d’un réseau de professionnels fiables, et de suivre l’avancement des chantiers en temps réel.
Grâce à Wizodia, les utilisateurs ont accès à des informations actualisées sur l’évolution de leur chantier, avec des photos et vidéos prises par les équipes sur place, ainsi que tous les documents liés au projet. Une messagerie interne permet de communiquer directement avec les différents intervenants du projet. Aujourd’hui, la start-up est active en Côte d’Ivoire, au Togo, au Bénin, au Cameroun et au Sénégal.
Yao Attignon a cofondé Wizodia pour surmonter les obstacles auxquels font face les émigrés, notamment les arnaques immobilières, lorsqu’ils entreprennent de construire dans leur pays. « J’ai fait 10 ans de consulting en informatique. Au cours de mon parcours, étant d’origine togolaise, j’ai voulu investir chez moi. J’ai alors découvert les freins de ceux qui souhaitent réaliser un projet immobilier en Afrique », déclare l’entrepreneur.
Yao Attignon est diplômé de l’Institut supérieur d’informatique appliquée (INSIA Paris), où il a obtenu en 2006 un diplôme d’ingénieur en informatique. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé de 2011 à 2014 en tant que consultant SAP (éditeur de logiciels de gestion de processus métier) chez ALiA Consulting, une entreprise de services et conseil en informatique. Entre 2016 et 2018, il a été chef de projet et consultant SAP chez SEIZE Consulting, une autre entreprise du secteur informatique.
Melchior Koba
Lire aussi:
Togo Digital Awards : les lauréats découvrent l'écosystème Tech de Lagos
Il cumule plus de 15 ans d’expérience dans le secteur des technologies financières. Son but est de créer des solutions innovantes et sécurisées, adaptées aux besoins des professionnels et des particuliers en Afrique.
Moussa Dembele (photo) est un informaticien et entrepreneur malien, cofondateur et président-directeur général de Danapay, une start-up spécialisée dans les technologies financières. Cette start-up, basée en France, cherche à améliorer l’accès des Africains aux paiements internationaux.
Fondée en 2017 par Keita Gaoussou, Moussa et Demba Dembele, Danapay propose une solution basée sur la blockchain pour faciliter les transactions financières entre les entreprises et les particuliers africains, et le reste du monde. De plus, elle permet aux Africains de réaliser des opérations via USSD et SMS.
Danapay offre la possibilité de transférer jusqu’à 6 000 € pour les particuliers et jusqu’à 30 000 € pour les entreprises. Toutefois, en fournissant les justificatifs appropriés, les entreprises peuvent étendre leur plafond à 70 000 €. Les Africains résidant en Europe peuvent envoyer de l’argent vers 12 pays d’Afrique de l’Ouest et centrale.
Moussa Dembele est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique obtenu en 2008 à Polytech Marseille. Il est aussi diplômé de l’EM Lyon Business School où il a obtenu en 2013 un master option conseil en organisation.
Il commence sa carrière professionnelle en 2009 à la Société Générale Corporate and Investment Banking en tant qu’ingénieur concepteur. En 2011, il rejoint AXA Investment Managers, un gestionnaire d’actifs, où il occupe le poste d’architecte informatique. En 2013, il est nommé consultant en systèmes d’information chez Sentelis, un cabinet de conseil en stratégie, gouvernance et architecture des systèmes d’information. De 2018 à 2020, il exerce comme conseiller en informatique chez CGI au Luxembourg, une entreprise spécialisée dans les services technologiques et la gestion des processus d’affaires.
Melchior Koba
Lire aussi:
Mali : avec ses formations en ligne, Kabakoo offre une alternative aux Africains
Elle souhaite offrir à tous les Africains un accès à une assurance de qualité, adaptée à leurs besoins. Grâce à la technologie, elle aide les compagnies d’assurance à mieux comprendre les attentes de leurs clients.
Jihan Abass (photo) est une entrepreneure et une femme d’affaires kényane. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Lami Insurance Technology, une start-up qui vise à révolutionner et à rendre l’assurance accessible à tous.
Créée en 2018, Lami Insurance Technology propose une plateforme d’assurance en tant que service, numérisant toute la chaîne de valeur de l’assurance. Cette plateforme permet aux utilisateurs de créer et de distribuer des produits d’assurance numériques rapidement. Ses services sont utilisés par une grande variété de clients, allant des particuliers aux agents indépendants, en passant par les petites et moyennes entreprises (PME).
Avant de lancer Lami, Jihan Abass a fondé en 2016 Griffin Motor Assurance, l’une des premières assurances automobiles intelligentes en Afrique de l’Est. L’application Griffin Motor redéfinit l’assurance automobile en Afrique, offrant une expérience plus simple, moins coûteuse et plus efficace grâce à l’innovation.
La Kényane est titulaire d’un bachelor en gestion des investissements et des risques financiers obtenu à Bayes Business School de Londres, en Angleterre. Elle est aussi diplômée de l’université d’Oxford où elle a obtenu en 2019 un master en administration des affaires.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, elle a travaillé comme trader chez Toyota Tsusho Sugar Trading Limited, une entreprise spécialisée dans la distribution de confiseries en gros. En 2022, le magazine The New Africa l’a classée parmi les 110 femmes africaines les plus influentes.
Melchior Koba
Lire aussi:
Nancy Matimu fournit des solutions de technologie financière et éducative
Après ses études et plusieurs années d’expérience aux Etats-Unis, il retourne en Afrique pour mettre ses compétences en technologie au service des populations. Grâce à ses plateformes de recrutement, il aspire à diminuer le chômage sur le continent.
Yusuf Reja (photo) est un ingénieur informatique et un entrepreneur en série éthiopien. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Africa Jobs Network, une plateforme interactive de recherche de talents.
Créée en 2019, Africa Jobs Network est spécialisée dans le recrutement et la promotion de la marque employeur. Son objectif est de renforcer les liens entre les talents locaux et les entreprises en Afrique. L’entreprise, basée au Kenya, regroupe plusieurs autres plateformes présentes dans différents pays du continent.
La première plateforme est Ethiojobs.net, fondée en 1997 par Yusuf Reja. Il s’agit d’un des premiers sites d’offres d’emploi en Ethiopie. La plateforme permet aux chercheurs d’emploi de trouver des opportunités en toute confiance. Deraja, une autre initiative basée en Ethiopie, se concentre sur la lutte contre le chômage des jeunes en proposant des solutions innovantes pour améliorer leur bien-être socio-économique.
Par ailleurs, Yusuf Reja a lancé Kipawa, basée à Nairobi, au Kenya, en 2016. Cette branche d’Africa Jobs Network se spécialise dans le marketing de recrutement, en offrant des solutions efficaces en matière de marque employeur.
Yusuf Reja est titulaire d’un bachelor en ingénierie informatique et électrique obtenu en 1991 à la Santa Barbara College of Engineering de l’université de Californie aux Etats-Unis. Sa carrière professionnelle a débuté la même année chez Motorola, au Texas, en tant qu’ingénieur logiciel. En 1994, il devient le directeur exécutif de la Tigray Development Association in North America, une organisation à but non lucratif dédiée à l’amélioration de l’éducation dans les zones rurales du Tigré, en Ethiopie, poste qu’il a occupé jusqu’en 1997.
Melchior Koba
Lire aussi:
Joseph Kiiza développe des fintech pour divers secteurs en Afrique