Entrepreneur en série, il s’engage à développer des solutions technologiques pour le secteur du commerce électronique. Il a déjà cofondé trois start-up technologiques en Egypte.
Mohamed Ezzat (photo) est un ingénieur égyptien en électronique et un entrepreneur. Il est cofondateur et président-directeur général de Bosta, une start-up technologique spécialisée dans la logistique et le financement pour le commerce électronique.
Fondée en 2017, Bosta est une entreprise logistique innovante qui propose des services de livraison le lendemain et de transfert rapide aux entreprises de commerce électronique en Egypte, en Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis. Son objectif est de simplifier l’expédition, qu’il s’agisse de petits documents, de colis ou d’articles volumineux, pour des entreprises de toutes tailles.
La start-up compte plus de 25 magasins, 15 000 vendeurs et 1000 représentants. Elle revendique être « la plus grande entreprise de transport pour le commerce électronique et le partenaire de confiance numéro 1 en matière de livraison, offrant une expérience exceptionnelle des deux côtés, avec une technologie futuriste qui nous place en tête du marché », peut-on lire sur son site.
Avant de fonder Bosta, Mohamed Ezzat a cofondé Lynks en 2014, une entreprise de commerce électronique. Il en a été directeur des opérations jusqu’en 2016, et il en est aujourd’hui conseiller. Sa première start-up, DealGamed, un magasin en ligne orienté vers les clients et proposant divers articles, a également vu le jour en 2014.
Mohamed Ezzat est diplômé de l’Arab Academy for Science, Technology and Maritime Transport, où il a obtenu en 2007 un bachelor en ingénierie électronique et de communications. Entre 2008 et 2015, il a travaillé comme chef de projet technique chez Alcatel-Lucent, un fournisseur de services de communication, de réseau et de cloud pour entreprises, avant le rachat de cette société par Nokia.
Melchior Koba
Lire aussi:
Farid propose une plateforme d’e-learning pour les enfants de 3 à 18 ans
Elle est une entrepreneure avec plusieurs années d’expérience dans le domaine de la construction. Son objectif est d’aider les professionnels du secteur à améliorer leurs performances.
Eya Hammouda (photo) est une entrepreneure technologique tunisienne. Elle est cofondatrice et présidente-directrice générale de BIMFLOW, une start-up qui propose une plateforme immersive de réalité virtuelle (VR) dédiée aux équipes du secteur de la construction et de l’immobilier.
Fondée en 2022, BIMFLOW permet aux professionnels de la construction de visiter, collaborer, tester et réviser des projets en temps réel grâce à la réalité virtuelle. Elle les aide également à optimiser leur flux de travail en automatisant les tâches répétitives, ce qui permet de gagner du temps et d’économiser des ressources. L’objectif de la plateforme est d’améliorer l’efficacité dans le domaine de la construction.
Avec sa solution Stride, BIMFLOW facilite le travail d’équipe dans la construction en assurant une collaboration fluide. De l’attribution des tâches au suivi des progrès, en passant par l’identification des obstacles potentiels, Stride offre une visibilité complète sur tous les aspects d’un projet.
En parallèle, Eya Hammouda est directrice générale de HK Consulting, une entreprise tunisienne active dans le secteur de la construction. Elle est diplômée de l’Institut supérieur des sciences et technologies de l’environnement de Borj-Cedria, où elle a obtenu un master en droit de l’énergie, de l’environnement et des ressources naturelles en 2012.
Elle a commencé sa carrière professionnelle en 2011 chez MediaScan, un bureau d’études marketing, où elle occupait le poste d’analyste des médias. En 2012, elle rejoint l’ETPPM (Entreprise de Travaux Publics Pétroliers et Maritimes), où elle occupe successivement les postes de coordinatrice en chef, puis directrice du marketing et du développement des affaires. En 2015, elle devient directrice des relations publiques et du marketing chez Raven Prod, une société de production audiovisuelle. En 2022, elle a travaillé comme technologue de l’éducation à l’Institut Supérieur des Sciences et Technologies de l’Environnement de Borj-Cedria.
Eya Hammouda a reçu plusieurs prix et distinctions. En 2022, elle a reçu le prix Workforce of the Future lors des Big 5 Impact Awards, une distinction honorant le développement durable, la collaboration, ainsi que les avancées technologiques et numériques dans l'industrie de la construction. En 2024, elle figure parmi les 50 finalistes de l’Africa’s Business Heroes.
Melchior Koba
Lire aussi:
Nvidia lance un centre d’innovation en intelligence artificielle en Tunisie
Il encourage et soutient activement la communauté technologique en Afrique, ce qui lui a valu de nombreux prix et distinctions dans son pays, l’Afrique du Sud.
Mixo Ngoveni (photo) est un entrepreneur sud-africain spécialisé dans les technologies. Il est le fondateur et président-directeur général de Geekulcha, une plateforme qui met en relation les étudiants en technologies de l’information et de la communication (TIC) avec le monde professionnel.
Créée en 2013, Geekulcha rassemble de jeunes talents qualifiés, créatifs et ambitieux dans le domaine des technologies. La plateforme encourage l’échange de connaissances et la collaboration sur divers projets. Elle organise des événements technologiques, propose des formations, et aide les étudiants à améliorer et renforcer leurs compétences.
Geekulcha organise également des hackathons et de nombreux événements technologiques, offrant à sa communauté de « geeks » l’occasion de développer des compétences numériques. La plateforme a pour objectif de rendre l’écosystème technologique sud-africain plus compétitif et de s’assurer que les solutions technologiques innovantes intègrent autant que possible un aspect durable.
Mixo Ngoveni est titulaire d’un bachelor en informatique, option application commerciale, obtenu en 2013 à la Tshwane University of Technology. Entre 2011 et 2013, il a été « Microsoft Student Partner » tout en étant assistant dans l’incubateur mLab. De 2018 à 2021, il a occupé le poste de responsable de Red Bull Basement en Afrique du Sud, une initiative technologique de la marque de boissons Red Bull.
Mixo Ngoveni a été reconnu et honoré comme l’un des meilleurs jeunes leaders et entrepreneurs d’Afrique du Sud par divers médias et organisations. Il a notamment fait partie du Top 200 des jeunes sud-africains du Mail & Guardian en 2015 et a été finaliste pour la personnalité informatique de l’année de l’Institut des professionnels des technologies de l’information Afrique du Sud (IITPSA) en 2017.
Melchior Koba
Lire aussi:
Nick Miller connecte professeurs particuliers et parents d’élèves
Elle possède plus de 17 ans d’expérience dans les médias, la communication et la technologie. Elle accompagne également la création et le développement d’entreprises technologiques à fort impact en Afrique.
Irene Phoebe Kiwia (photo) est une entrepreneure technologique tanzanienne, résidant en Afrique du Sud. Elle est une cofondatrice et la directrice de la croissance d’Adanian Labs, un studio de création d’entreprises technologiques à fort impact qui participe à la transformation numérique en Afrique.
Fondé en 2020, Adanian Labs est un studio panafricain qui accompagne la création, le développement et l’évolution des start-up technologiques à impact. Le studio met à leur disposition des experts en ingénierie logicielle pour les aider à développer des solutions sur mesure adaptées à leurs besoins. Il est spécialisé dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, la blockchain et l’Internet des objets (IoT). A ce jour, Adanian Labs a déjà contribué à la création de plus de 40 start-up technologiques.
Adanian Labs aide également les start-up à renforcer les compétences de leurs équipes informatiques en proposant divers programmes de formation, notamment en développement logiciel, science des données, IoT, IA et blockchain. Ces programmes prennent la forme de cours de courte durée, de bootcamps et de masterclass.
En plus de cela, le studio met à disposition des entreprises qu’il soutient une équipe de professionnels qui répondent à tous leurs besoins, qu’il s’agisse de droit, de comptabilité, de planification financière, de gestion technologique, de ressources humaines ou de marketing.
Membre de la communauté Top Tier Impact, un écosystème mondial d’investisseurs, d’entrepreneurs et de professionnels, Irene Phoebe Kiwia est aussi ambassadrice du Women in Africa Initiative en Tanzanie. Elle est membre du conseil consultatif de l’African Women in Energy and Power.
Avant de co-fonder Adanian Labs, Irene Phoebe Kiwia a créé en 2006 Frontline Media Africa, une entreprise panafricaine spécialisée dans les médias et la communication axée sur la technologie. En 2017, elle a lancé Twaa, une plateforme de partage de connaissances et de mentorat alimentée par l’IA, dédiée aux femmes et aux jeunes filles en Afrique et au-delà. En 2019, elle a fondé eCOBba, une société fintech basée sur l’IA. En 2021, elle a créé The Africa Blockchain Center, une entreprise Web 3 spécialisée dans le développement de compétences et de solutions basées sur la blockchain.
Irene Phoebe Kiwia diplômée de l’université de Dar s Salam où elle a obtenu en 2004 un bachelor en relations internationales et administration publique puis en 2011 un master en marketing.
Irene Phoebe Kiwia est diplômée de l’université de Dar es Salaam, où elle a obtenu en 2004 un bachelor en relations internationales et administration publique, puis en 2011 un master en marketing. En 2015, elle a été élue femme de l’année en Afrique par Africa Reconnect, une plateforme panafricaine de promotion de l’autonomisation des femmes et du soutien à l’éducation des filles.
Melchior Koba
Lire aussi:
Andre Hugo propose des services bancaires sans frais en ligne
Il est un expert en accompagnement et en financement de l’innovation en Afrique. Il dirige une pépinière de start-up en République du Congo.
Dexter Trésor Omono est un entrepreneur et homme d’affaires congolais. Il est le fondateur et président-directeur général de Kosàla, une structure dédiée au soutien des start-up innovantes en Afrique.
Fondée en 2020, Kosàla accompagne le développement des start-up et des petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique centrale, de l’idéation à la concrétisation de leurs projets. L’organisation offre son expertise et son réseau pour aider ces entreprises à obtenir les financements nécessaires à leur réussite.
Bien que Kosàla soit ouverte à tous types de projets, elle accorde une attention particulière aux initiatives technologiques et environnementales. Elle propose une équipe qui offre une approche structurée pour guider les entrepreneurs, de la collecte à l’analyse des données, facilitant ainsi des prises de décisions efficaces. A ce jour, Kosàla a reçu 16 450 demandes d’accompagnement et soutenu 4186 projets, dont 3136 portés par des femmes.
Dexter Trésor Omono est également observateur au Conseil de développement local de l’Ambassade de France au Congo. Il est consultant en évaluation pour le Projet d’accélération de la transformation numérique de la Banque mondiale. Il fait aussi partie de l’équipe scientifique des Assises nationales du numérique, affiliée au ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique du Congo.
Il est diplômé de l’Institut des hautes études de management où il a obtenu en 2011 un brevet de technicien supérieur en gestion des ressources humaines. Il est aussi titulaire d’un diplôme d’études approfondies en gestion de projet obtenu en 2021 à l’Académie canadienne de management et de technologie. Il détient aussi un master en commerce international obtenu en 2022 à l’école de commerce HEC Maroc.
Sa carrière débute en 2011 chez Escom Group, un gestionnaire d’investissements au Congo, où il occupe le poste de logisticien. En 2018, il rejoint Oukaley, une plateforme de financement participatif en Afrique subsaharienne, en tant que représentant pour le Congo et la RDC. En 2021, il devient consultant spécialiste auprès de l’Association internationale des Maires francophones.
Melchior Koba
Lire aussi:
Elle a effectué ses études universitaires en France. Après avoir accumulé plusieurs années d’expérience dans le secteur financier en France et en Afrique, elle a lancé sa propre fintech.
Magalie Gauze-Sanga (photo) est une économiste de formation et entrepreneure camerounaise. Elle est la fondatrice et présidente-directrice générale de Koree, une application de remise conçue pour fidéliser les clients en Afrique francophone.
Fondée en 2022, Koree permet à ses utilisateurs de créer des cartes de fidélité digitales sur lesquelles les commerçants créditent des cashbacks et rendent la monnaie. L’objectif de la plateforme est de résoudre le problème de la pénurie de reliquats en Afrique francophone. Elle accepte tous les types de paiements, qu’il s’agisse de liquide, de mobile money ou de cartes bancaires.
Magalie Gauze-Sanga a eu l’idée de cette application après avoir été confrontée à un manque de monnaie dans une boulangerie à Abidjan, en Côte d’Ivoire. « En évoluant dans l’industrie des paiements en Afrique subsaharienne, j’ai pu peaufiner mon idée de cartes digitales à la “Apple Wallet” qui permettraient de résoudre ce problème. J’ai voulu l’agrémenter de plusieurs autres services qui vont permettre de faciliter la vie des consommateurs et d'accroître leur pouvoir d’achat comme le gain de cashback, a-t-elle déclaré en avril 2024.
link
En janvier 2024, l’entreprise a levé 200 000 dollars lors d’un tour de financement de pré-amorçage, afin de soutenir son expansion en Afrique francophone, étendre son réseau de commerçants, élargir sa base d’utilisateurs et adapter le produit aux besoins du marché.
Magalie Gauze-Sanga est également membre du conseil d’administration de l’African Women in FinTech & Payments (AWFP). Elle est titulaire d’un master en économie industrielle obtenu à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en France. Il détient aussi un master en management obtenu à Em Lyon Business School.
Sa carrière professionnelle débute en 2012 à la BGFIBank Cameroun où elle est stagiaire en gestion de patrimoine privé. En 2013 et 2014, elle travaille comme assistante en banque privée chez ODDO BHF, un groupe financier en France. En 2015, elle devient consultante chez PayPal et en 2016, analyste de recherche à la banque BNP Paribas.
En 2019, Magalie Gauze-Sanga est nommée responsable des services financiers de la start-up d’e-commerce Jumia en Afrique de l’Ouest francophone. De janvier à juin 2021, elle occupe les postes de directrice des opérations puis de directrice marketing de la fintech ivoirienne Julaya. De juillet 2021 à novembre 2022, elle est gestionnaire des paiements pour la start-up de commerce en ligne ivoirienne ANKA.
En 2023, elle devient la première femme à remporter l’Ecobank Fintech Challenge, gagnant ainsi une enveloppe de 50 000 dollars.
Melchior Koba
Lire aussi:
Cameroun : Site Antipas simplifie la création de cartes de crédit virtuelles
Informaticien de formation, il possède plus de 10 ans d’expérience dans le secteur financier en Afrique. Actuellement, il en est à sa troisième entreprise dans le domaine des technologies financières.
Stone Atwine (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique ougandais. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’Eversend, une start-up de technologie financière.
Fondée en 2017 avec Ronald Kasendwa, Eversend propose une plateforme de paiement tout-en-un, spécialisée dans les transferts de fonds mobiles transfrontaliers, les cartes virtuelles, le paiement des factures et les cryptomonnaies, en particulier pour les émigrés. Elle offre une plateforme qui permet de gérer de l’argent en utilisant des cryptomonnaies, grâce à des API (interface de programmation d'application). Cela permet de faire des paiements et d’échanger différentes monnaies facilement.
« Pour les Africains et les Africains de la diaspora qui sont confrontés à des services financiers peu pratiques et coûteux et à des frais cachés, Eversend est un centre de services financiers à guichet unique qui fournit un portefeuille multidevise leur permettant d’échanger, d’épargner et d’envoyer de l’argent aux meilleurs taux possibles, tout en offrant des prêts personnels, des paiements, des investissements et d’autres services financiers. Eversend est la première alternative bancaire exclusivement numérique en Afrique », explique Stone Atwine en 2020.
Aujourd’hui, l’entreprise accepte neuf devises et compte plus de 700 000 utilisateurs satisfaits. Elle est présente en Ouganda, au Kenya, au Nigeria, au Ghana, en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
Avant de créer Eversend, Stone Atwine a cofondé deux autres start-up en 2013 : Useremit et Yetu Credit Finance. Useremit facilite les transferts d’argent internationaux, notamment pour les habitants des zones rurales en Afrique, souvent mal desservies par les services bancaires. Yetu Credit Finance, une société de microfinance, offre des prêts sur salaire aux fonctionnaires ougandais. Il fut directeur de la structure de sa création à 2017.
Stone Atwine est diplômé de la Mbarara University of Science & Technology, en Ouganda, où il a obtenu en 2004 un bachelor en informatique. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé chez Payment Solutions International, une société fintech basée en Afrique du Sud. Il a été responsable du développement commercial de la société en Uganda et directeur national pour le Kenya.
En 2015 et 2016, il a été reconnu par l’Institut Choiseul à Paris comme l’un des jeunes leaders africains de moins de 40 ans à surveiller pour leur contribution au développement économique du continent. En 2017, le gouvernement français l’a désigné comme un talent exceptionnel dans l’entrepreneuriat.
Melchior Koba
Lire aussi:
Joseph Kiiza développe des fintech pour divers secteurs en Afrique
Après plusieurs années aux Etats-Unis, il retourne au Sénégal pour contribuer au développement national. Il utilise la technologie pour moderniser et dynamiser le secteur immobilier.
Papa Kane (photo) est le fondateur et président-directeur général de la start-up Kanimmo. Originaire du Sénégal, il a créé l’entreprise en 2023 avec pour objectif de révolutionner la gestion des propriétés locatives.
Kanimmo est une start-up technologique spécialisée dans la gestion immobilière, destinée aux propriétaires de biens locatifs et aux agences immobilières. Elle propose une plateforme numérique conçue pour simplifier et améliorer la gestion locative. La plateforme permet de réduire les tâches administratives, d’améliorer les relations avec les locataires et de rendre les transactions financières plus transparentes.
« La plateforme Kanimmo aide les agences immobilières à optimiser leurs opérations de gestion en automatisant jusqu’à 85 % de votre activité, réduisant ainsi les tâches administratives chronophages journalières et les ressources nécessaires pour les exécuter. Notre mission est de vous faire gagner du temps et de l’argent pour vous permettre de vous concentrer sur ce qui compte le plus pour vous : développer votre activité, fidéliser vos bailleurs, et agrandir votre parc locatif », explique la start-up.
En parallèle, Papa Kane est le responsable des programmes de Senstartup, une association indépendante qui travaille pour la création d’un environnement propice à l’essor des start-up au Sénégal. Fondée en 2018 par des entrepreneurs et professionnels du secteur numérique sénégalais, l’association joue un rôle clé dans le soutien à l’innovation.
Papa Kane est diplômé de la Franklin University aux États-Unis, où il a obtenu en 2015 un bachelor en leadership et management. Durant ses études, il a travaillé comme assistant de laboratoire informatique à l’université. En 2014, il a rejoint HKT Teleservices, une société technologique, en tant que formateur commercial, avant d’occuper les postes de coordinateur du recrutement puis de recruteur senior au sein de l’entreprise.
De retour au Sénégal en 2020, il devient vice-président chargé de la gestion des processus d’affaires chez Digital Ubuntu, une entreprise proposant des solutions d’enseignement en ligne à destination des communautés enseignantes et apprenantes.
Melchior Koba
Lire aussi:
Sénégal : Mouhamet Mbow conçoit et développe des solutions tech innovantes
Il souhaite offrir aux entreprises africaines un accès à des opportunités de financement. Résidant en Europe, il sert de passerelle pour les investisseurs occidentaux désireux de diversifier leur portefeuille.
Alain Nkurikiye (photo) est un entrepreneur burundais spécialisé dans le domaine financier. Il est le fondateur et le président-directeur général de Wajenzi, une plateforme numérique créée pour combler le manque d’investissements dans les start-up durables en Afrique.
Fondée en 2017 aux Pays-Bas, Wajenzi a pour mission de favoriser les investissements dans les entreprises africaines. La plateforme met en relation des entreprises innovantes avec des investisseurs individuels et institutionnels en Europe et aux États-Unis, facilitant ainsi le financement en fonds propres.
Concrètement, Wajenzi propose une plateforme d’outils financiers innovants qui permettent des prises de participation directes dans des start-up africaines. Cela contribue non seulement à accélérer la croissance des petites et moyennes entreprises, mais aussi à stimuler le développement économique du continent.
« L’Afrique, qui ne représente que 1 % du marché boursier mondial, est une ressource largement inexploitée. Wajenzi change la donne, en permettant aux start-up africaines de lever des capitaux patients auprès d’investisseurs particuliers européens. Nous offrons une passerelle unique aux investisseurs qui cherchent à diversifier leurs portefeuilles tout en soutenant l’esprit d’entreprise en Afrique », explique Alain Nkurikiye en mars 2024.
En parallèle de son rôle chez Wajenzi, Alain Nkurikiye est consultant en financement de start-up pour le groupe de la Banque africaine de développement. Il est diplômé de l’université Lumière de Bujumbura où il a obtenu en 2004 un bachelor en administration des affaires. Il détient aussi un master en stratégie d’entreprise et politique économique obtenu en 2010 à la Maastricht School of Management, aux Pays-Bas.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé comme consultant pour diverses organisations telles que l’International Trade Centre, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et la Maastricht School of Management. Entre 2022 et 2024, il a occupé le poste d’expert en entrepreneuriat inclusif chez Dorcas, une organisation néerlandaise qui lutte contre la pauvreté.
Melchior Koba
Lire aussi:
Thomas Shiva révolutionne l’industrie des jeux vidéo en Afrique
Il souhaite aider les entrepreneurs technologiques à concrétiser leurs idées novatrices et à réaliser leurs rêves. Il a déjà investi dans plusieurs start-up en Afrique.
Kwamena Afful (photo) est un avocat de formation, un homme d’affaires et un investisseur originaire du Ghana. Cofondateur et directeur général de PAVE Investments, il investit dans des start-up technologiques en Afrique.
PAVE Investments, fondée en 2014, est une plateforme d’investissement offrant des capitaux, un accès stratégique et des ressources à ceux qui créent des opportunités pour promouvoir les talents africains à l’échelle mondiale. Elle collabore également avec des entreprises internationales pour les aider à réussir sur le continent africain.
La société se concentre principalement sur les start-up technologiques et accompagne les entrepreneurs dans la création de leurs entreprises. Parmi ses investissements figurent les fintechs nigérianes PaySack et Flutterwave, ainsi que la plateforme e-commerce kényane MarketForce.
En parallèle, Kwamena Afful est un cofondateur et un associé de Microtraction, une société nigériane de capital-risque créée en 2017. Microtraction fournit des financements de pré-amorçage et d’amorçage aux start-up technologiques en phase de démarrage. Il est aussi un cofondateur et un associé de MAGIC Fund, un fonds de capital-risque lancé en 2018, dédié aux jeunes entreprises en pleine croissance.
Kwamena Afful est diplômé de l’université de Sydney en Australie où il a obtenu deux bachelors : l’un en droit et l’autre en finance et commerce international. Entre 2004 et 2006, il a travaillé comme comptable chez First Data Corporation, une fintech australienne. En 2008, il a rejoint le cabinet d’avocats Allens en tant qu’analyste financier, puis, de 2009 à 2013, il a occupé le poste de chef d’équipe chez Bain & Company, un cabinet de conseil international.
Melchior Koba
Lire aussi: