Elle encourage des pratiques agricoles saines et respectueuses de l’environnement. Elle utilise la technologie pour aider les agriculteurs à prendre de bonnes décisions.
Afoussata Thiam (photo) est une experte sénégalaise des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de l’agriculture durable. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale d’AGROMET SERVICE, une start-up technologique dédiée à l’optimisation des pratiques agricoles.
Fondée en 2021, AGROMET SERVICE s’est donné pour mission de répondre aux enjeux sociaux et environnementaux auxquels les agriculteurs sont confrontés, notamment face aux défis du changement climatique. L’entreprise se spécialise dans la conception de stations météorologiques connectées et intelligentes, qui fournissent aux agriculteurs des données météorologiques en temps réel et les alertent sur les conditions climatiques.
« Contrairement aux autres méthodes qui ne sont pas accessibles à tous, cette solution respectueuse de l’environnement est dotée de capteurs météo fiable et durable, accompagnés d’application simple et à la portée de tous. Notre produit est accessible, moins cher et rentable », explique la start-up.
Le 10 octobre, Afoussata Thiam a remporté, pour AGROMET SERVICE, la deuxième place du prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) au Sénégal, avec une récompense de 4 000 000 FCFA, soit environ 6 600 dollars.
Découvrez Afoussata THIAM, lauréate du 2e Prix #POESAM2024 !
— Orange Digital Center 🇸🇳 (@ODCSenegal) October 9, 2024
Sa solution : des stations météorologiques connectées qui aident les agriculteurs à optimiser leurs activités avec des infos météo précises.🌾
Que pensez-vous de cette solution ?#OrangeDigitalCenter#AmalNjariñAskanwi pic.twitter.com/5zCXKYSvk9
Afoussata Thiam est diplômée de l’université du Sine Saloum El-Hadj Ibrahima Niass. Elle y a obtenu en 2022 une licence en AgroTIC (technologies de l’information et de la communication appliquées à l’agriculture).
Melchior Koba
Lire aussi:
Sénégal : près de 100 000 $ pour soutenir l’adoption de l’IA par les start-up
Elle est pleinement consciente de l’importance de bâtir une économie numérique inclusive pour la communauté sourde en Tunisie. Grâce à la technologie, elle connecte les personnes sourdes à des opportunités d’emploi.
Sonia Kherigi Nasfi (photo) est une informaticienne et une entrepreneure technologique tunisienne. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de Deaf Square, une plateforme en ligne qui sert d’accélérateur de carrière pour les personnes sourdes, en mettant en relation des talents sourds et des employeurs.
Deaf Square propose une plateforme dédiée à l’autonomisation des personnes sourdes. Elle offre des outils pour apprendre la langue des signes, un service personnalisé de mise en relation pour l’emploi, ainsi qu’une formation destinée aux employeurs pour favoriser des environnements de travail inclusifs. Grâce à l’intelligence artificielle, la start-up œuvre pour l’inclusion sociale et économique des malentendants. Elle met à disposition un formateur virtuel basé sur l’IA, proposant un apprentissage adaptatif dans plusieurs langues, garantissant ainsi un soutien sur mesure pour chaque utilisateur.
« Au Deaf Square, nous donnons des cours exclusivement en langue des signes. Notre équipe est composée de sourds, de malentendants et d’entendants. Tous nos développements sont basés sur l’expérience des utilisateurs. La plupart du temps, la loi oblige les entreprises à recruter des personnes handicapées, mais elles ne savent pas où trouver ces talents. Notre travail consiste à mettre en relation les talents sourds et les employeurs » explique Sonia Kherigi Nasfi.
Depuis 1998, Sonia Kherigi Nasfi occupe également le poste de directrice à la Banque centrale de Tunisie. En 2019, elle est devenue coach en PNL (programmation neurolinguistique). Elle est également le point focal de l’association Positiver à Tunis, qui accompagne les initiatives dans les régions, notamment en encadrant les jeunes et les femmes dans la création de leurs projets.
Diplômée de l’Institut supérieur de gestion de Tunis, où elle a obtenu une maîtrise en informatique de gestion, Sonia s’est illustrée en juillet 2024 en remportant le prix régional lors de la 11ᵉ édition des Northern Africa Startup Awards, qui fait partie des Global Startup Awards Africa. Elle est aussi lauréate du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) 2024 en Tunisie.
Melchior Koba
Lire aussi:
Tunisie : Auzy Mental Health soigne les problèmes psychologiques des enfants
Il est un entrepreneur passionné par la durabilité et l’innovation au Maroc. A travers sa start-up Savey, il s’impose comme un acteur clé dans la promotion de pratiques alimentaires durables et responsables.
Ouahi Zakaria (photo) est un entrepreneur marocain, titulaire d’un master en économie obtenu en 2018. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Savey, une solution numérique et logistique qui lutte contre le gaspillage alimentaire.
Savey est une initiative marocaine visant à réduire le gaspillage alimentaire industriel en proposant une voie de distribution pour les produits invendus, en surstock ou proches de leur date limite de consommation. La plateforme met en relation des industriels, producteurs et distributeurs avec des restaurants, cafés, hôtels, pâtisseries et boulangeries, entre autres. Elle offre également un service de livraison gratuite.
« Notre mission est la tendance vers le zéro déchet alimentaire en créant un impact multidimensionnel sur l’écosystème, et en agissant favorablement sur nos habitudes de consommation pour l’optimisation du gaspillage des aliments encore consommables », peut-on lire sur le site de l’entreprise.
La start-up, engagée pour la protection de la planète, mène également des actions caritatives. Chaque jour, elle distribue des centaines de repas, collectés auprès de ses partenaires, aux personnes sans domicile fixe. Elle approvisionne aussi des parcs zoologiques et des associations.
En septembre 2024, Ouahi Zakaria a remporté la première place du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) au Maroc.
Melchior Koba
Lire aussi:
IA : le Maroc obtient l’expertise de l’émirati AI71 en gestion de données
Il souhaite combler le fossé entre la formation académique et les exigences du monde professionnel. Il accompagne les jeunes étudiants en informatique tout en fournissant aux entreprises des solutions digitales.
Roussel Célestin Andriamitasoa est un informaticien et un entrepreneur technologique malgache. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Kante Company, une agence digitale et une plateforme dédiée à l'insertion professionnelle des étudiants en informatique.
Fondée en 2022, Kante Company se spécialise dans le développement d'applications web et mobiles, l'éducation informatique, le design, la science des données et l'ingénierie en intelligence artificielle (IA). L'entreprise offre aux jeunes diplômés une première expérience professionnelle, renforce leurs compétences et les aide à s'intégrer sur le marché du travail, comblant ainsi l'écart entre la formation académique et l'emploi dans le secteur informatique.
« Après leur expérimentation chez nous, nous collaborons avec plusieurs ESN [entreprise de services du numérique, Ndlr] et entreprises locales et internationales pour placer ces étudiants dans des entreprises une fois qu'ils obtiennent leur diplôme. Avec plus de 2 ans d'expérience acquise grâce à notre plateforme, ils peuvent ainsi démarrer une carrière réussie », explique l'entreprise, première lauréate du prix Orange de l'entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) 2024 pour Madagascar.
Roussel Célestin Andriamitasoa est diplômé de l’IT University, un fournisseur d’apprentissage en ligne, où il a obtenu en 2023 une licence en informatique. Entre 2021 et 2022, il a occupé le poste de conseiller client chez Intelcia, une entreprise de conseil aux entreprises. De 2023 à 2024, il a travaillé en tant que développeur chez Lifetime Travel, une société malgache.
Melchior Koba
Lire aussi:
Madagascar : la justice numérise ses services avec l’appui de l’UE
Elle souhaite simplifier l’examen théorique du permis de conduire de catégorie B pour les Botswanais. Cette entrepreneure a été récompensée par le groupe Orange pour son innovation.
Lebogang Solomon (photo) est une informaticienne et une entrepreneure botswanaise. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de LGS International, une entreprise spécialisée dans le développement de logiciels.
L’une des solutions phares de LGS International, fondée en 2020, est l’application mobile Ikatise. Lancée officiellement en février 2024, cette application aide ses utilisateurs à réussir l’examen théorique du permis de conduire catégorie B au Botswana, en minimisant le nombre d’essais. Elle fournit un matériel d’étude qui peut être consulté à la fois hors ligne et en ligne, garantissant que les apprenants ont tout ce dont ils ont besoin en un seul endroit.
Le marché cible de cet outil d’apprentissage comprend les apprentis conducteurs botswanais âgés de 18 à 34 ans, disposant d’un smartphone et d’un accès à Internet. La plupart sont des étudiants de l’enseignement supérieur et des adultes actifs vivant en zones urbaines ou dans de grands villages.
L’application Ikatise a déjà enregistré plus de 2000 téléchargements et 600 abonnements payants. En 2024, elle a remporté le prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) au Botswana.
Lebogang Solomon est diplômée de l’université du Staffordshire au Royaume-Uni, où elle a obtenu en 2013 un bachelor en sécurité des systèmes informatiques et d’information. En 2019, elle a travaillé comme administratrice des ventes et du marketing chez Earnest Printing & Branding, une société spécialisée dans le branding et la publicité. Entre 2021 et 2023, elle a occupé le poste de responsable adjointe de la santé au Ministère de la Santé et du Bien-être du Botswana.
Melchior Koba
Lire aussi:
Bashanganyi Magwape propose des solutions tech pour les e-commerçants
Elle est experte en intelligence artificielle, en systèmes de gestion de l’énergie, ainsi qu’en réseaux et compteurs intelligents. Elle utilise la technologie pour révolutionner la manière dont les Camerounais utilisent l’électricité.
Agnès Virginie Tjahe (photo) est une entrepreneure technologique camerounaise, elle est la fondatrice d’EMKit. Ce projet vise à résoudre plusieurs problèmes liés à la consommation d’énergie électrique, notamment la surfacturation, la sous-facturation, la consommation excessive et la fraude énergétique.
Lancé en 2019, EMKit propose un dispositif permettant de contrôler et de gérer à distance, via SMS et Internet, l’alimentation et la consommation d’électricité. Le kit collecte des données de consommation toutes les heures, données qui pourront être utilisées pour développer le big data dans le secteur de l’énergie. Le projet vise également à intégrer l’intelligence artificielle pour améliorer la prise de décision dans ce domaine.
EMKit permet ainsi d’optimiser l’utilisation de l’énergie électrique en Afrique, de réduire les factures élevées pour les ménages et de lutter contre la fraude sur les réseaux électriques et la sous-facturation. La solution contribue à l’efficacité énergétique, au développement des réseaux électriques intelligents et à l’essor du big data dans ce secteur.
La start-up a déjà fabriqué trois prototypes différents et installé dix kits dans des foyers de la région de l’ouest du Cameroun. En août 2024, Agnès Virginie Tjahe a remporté le prix féminin ainsi que la première place du prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) au Cameroun.
Agnès Virginie Tjahe est aussi un maître de conférences au département de génie mécanique et productique de l’Institut universitaire de technologie Fotso Victor de l’université de Dschang au Cameroun.
Elle est titulaire d’un master en ingénierie mécanique obtenu en 2014 à l’Ecole nationale supérieure des sciences agro-industrielles (ENSAI) de l’université de Ngaoundéré. Elle détient aussi un doctorat en mécanique énergétique obtenu en 2019 à l’université de Dschang.
Melchior Koba
Lire aussi:
Afopezi Moses propose une plateforme de tutorat aux étudiants camerounais
Il souhaite aider les agriculteurs à améliorer la gestion et le rendement de leurs cultures. Pour sa solution technologique dédiée à l’agriculture, il a été récompensé par l’opérateur télécoms Orange en RDC.
Lucien Disu (photo) est un entrepreneur originaire de la République démocratique du Congo (RDC). Il est un cofondateur de Best Bilanga Optimal (BBOPT), une solution technologique innovante, alimentée par l’intelligence artificielle (IA), visant à optimiser l’agriculture en Afrique.
BBOPT a pour mission d’améliorer les cultures et les rendements agricoles. Ce dispositif, conçu sous forme d’objet connecté, analyse la qualité du sol, recommande les cultures adaptées, détecte les maladies des plantes grâce à l’IA, et fournit des conseils personnalisés via une application web et mobile.
Grâce à BBOPT, les agriculteurs peuvent surveiller leurs champs à distance et échanger avec d’autres cultivateurs via un espace de discussion intégré à l’application. Le dispositif est équipé de capteurs qui collectent les données du sol, d’un système d’arrosage automatique, ainsi que d’un mécanisme émettant des ondes sonores pour repousser les rongeurs et les nuisibles. Il est également rechargeable, ce qui en fait un outil pratique et durable.
« L’objectif de mon projet, c’est d’assurer l’autosuffisance alimentaire avec un agronome artificiel qui analyse la fertilité du sol et qui donne des conseils personnalisés via notre application web et mobile et vous prédit la production », a déclaré l’entrepreneur qui a remporté, en septembre 2024, la deuxième place du prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) en RDC.
Lucien Disu est titulaire d’un diplôme en réseaux et techniques de maintenance informatique, obtenu en 2017 à l’Institut supérieur de l’informatique Chaminade en RDC. Entre 2021 et 2022, il a occupé le poste de directeur marketing au sein de Mastagate, un groupe d’entreprises évoluant dans le numérique.
Melchior Koba
Lire aussi:
RD Congo : Félix Tshisekedi lance un hub innovant pour les entrepreneurs numériques
Elle souhaite réduire la fracture éducative et numérique au sein des communautés défavorisées. Son innovation dans le domaine de l’éducation lui a valu une récompense du groupe Orange.
Monica Jackson (photo) est une étudiante en physique à l’université de Sierra Leone. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale d’Educube, une entreprise de technologie éducative.
Fondée en 2024, Educube transforme des conteneurs d’expédition en centres d’apprentissage numériques autonomes, alimentés par énergie solaire, destinés aux communautés défavorisées. Educube propose des ressources éducatives accessibles et de qualité, une connectivité Internet et des programmes d’alphabétisation numérique.
« Nous nous concentrons principalement sur les élèves des communautés rurales (villages) où certains enfants n’ont jamais vu d’ordinateur auparavant. Dans les villages qui n’ont pas de centre numérique, comment pouvons-nous nous assurer qu’ils y ont accès ? Comment pouvons-nous nous assurer que chaque école dans les villages dispose d’un centre numérique dans les trois prochaines années ? La bonne nouvelle est là : Educube », explique Monica Jackson.
Educube permet aux apprenants de tous âges, qu’ils soient élèves ou agriculteurs, d’acquérir les compétences nécessaires pour s’épanouir dans un monde de plus en plus numérique. En plus de l’alphabétisation numérique, l’entreprise promeut des pratiques agricoles résilientes face aux changements climatiques. De cette manière, elle soutient le développement durable et la sécurité alimentaire, aidant les communautés à s’adapter et à prospérer.
Monica Jackson est une lauréate de l’Orange Social Venture Prize 2024 en Sierra Leone où elle a reçu le titre de Tech Queen pour sa solution innovante Educube.
Melchior Koba
Lire aussi:
Il est un entrepreneur passionné et un chef d’entreprise qui met ses compétences technologiques au service des petites et moyennes entreprises au Liberia. Il dirige une société de commerce électronique.
Christopher Fallah (photo) est un informaticien et un entrepreneur libérien. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Annita Store, une plateforme e-commerce qui connecte petites entreprises et vendeurs avec les clients. Créée en 2021, Annita Store facilite l’accès aux services essentiels, tout en offrant une expérience d’achat diversifiée et en permettant aux vendeurs de s’ouvrir à un marché international.
La plateforme met à disposition divers outils et ressources pour aider les vendeurs à optimiser leurs ventes et à développer leurs activités. Elle est conçue pour permettre aux vendeurs de promouvoir leurs produits et de se connecter avec leur audience cible.
Pour les clients, Annita Store propose un large choix de produits dans des catégories variées comme l’électronique, la mode, la santé et le bien-être, ainsi que la beauté. La plateforme offre également des promotions et des offres spéciales. Annita Store collabore avec des fournisseurs fiables pour garantir la qualité des produits proposés.
« Nous sommes fiers d’offrir une large gamme de produits de qualité et de services exceptionnels. Notre objectif est de faire en sorte que chaque client soit satisfait de son expérience d’achat, et nous nous engageons à fournir le meilleur service client possible » peut-on lire sur le site de la start-up.
En parallèle de ses activités chez Annita Store, Christopher Fallah est responsable des médias sociaux et du contenu pour Rhona Beauty, une entreprise américaine spécialisée dans la beauté. Il est diplômé de la BlueCrest University College du Ghana, où il a obtenu un bachelor en informatique, sciences de l’information et services de soutien en 2021.
Entre 2022 et 2023, il a été responsable des ventes chez Prestige Motor Corporation, le concessionnaire exclusif de Ford au Liberia. En 2024, Christopher Fallah a remporté la première place au prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) pour le Liberia.
Melchior Koba
Lire aussi:
Liberia : plusieurs e-services annoncés par le ministère du Commerce
Dans les hôpitaux africains, de nombreux patients perdent la vie à cause du manque de sang. Pour résoudre ce problème, un jeune ingénieur logiciel a mis au point une plateforme numérique dédiée à cette cause.
Diarra Abdourahamane Boubacar (photo) est un informaticien malien et le fondateur de Djooli, une start-up spécialisée dans les technologies médicales. Cette entreprise propose une plateforme numérique innovante pour lutter contre la pénurie de sang au Mali.
Djooli est une plateforme solidaire qui facilite la recherche de donneurs de sang. Grâce à un algorithme innovant, elle met en relation les donneurs potentiels avec les personnes dans le besoin, offrant ainsi un nouvel espoir aux patients. Son objectif est de sauver des vies et de contribuer à une meilleure santé pour tous au Mali.
L'application, entièrement gratuite, permet de lancer des appels à la communauté de la start-up, appelée les « djools », en cas de besoin urgent de sang. Elle permet aussi de trouver des donneurs potentiels parmi les proches de la personne concernée et d’optimiser les chances de compatibilité grâce à une géolocalisation intelligente.
Depuis 2022, Diarra Abdourahamane Boubacar travaille en tant qu'ingénieur logiciel chez Orange, un opérateur de télécommunications en France. Grâce à son projet Djooli, il a remporté en septembre 2024 le deuxième prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM), au Mali.
Diarra Abdourahamane Boubacar est diplômé de l’université de Bretagne occidentale en France, où il a obtenu en 2019 une licence en informatique. Il est aussi titulaire d’un master en informatique obtenu en 2022 à la CESI Ecole supérieure de l’alternance en France. Entre 2019 et 2022, il a travaillé comme apprenti ingénieur informatique chez Faurecia, une entreprise spécialisée dans la technologie automobile.
Melchior Koba
Lire aussi:
Le Malien Moussa Dembele facilite les transferts d’argent vers l’Afrique