En tant qu’entrepreneur, il a déjà développé plusieurs entreprises dans les secteurs de la communication et du commerce en ligne. Avec uLesson, il s’est lancé dans les technologies de l’éducation et aide les écoliers et élèves à mieux comprendre les cours.
Sim Shagaya (photo) est un serial entrepreneur nigérian diplômé de Dartmouth College où il a obtenu en 1999 un master en ingénierie et de la Harvard Business School où il a obtenu en 2003 un master en gestion. Il est le fondateur et le président-directeur général d’uLesson Education.
Fondée en 2019, la start-up de technologie éducative uLesson Education a pour mission de créer des expériences éducatives efficaces qui aident les Africains à réaliser leurs aspirations. A partir de la tablette éducative que propose la start-up ou d'un smartphone sur lequelle l’application uLesson est installée, les abonnés bénéficient de cours en direct quotidiens et illimités.
La plateforme propose aussi des tests d’entrainement et des examens pour maîtriser les concepts appris, une vidéothèque, une aide aux devoirs par des tuteurs experts partenaires de la start-up et des rapports détaillés et analyses sur le progrès d’apprentissage des apprenants.
Interrogé sur sa vision globale de l’entreprise uLesson Education, Sim Shagaya a déclaré : « ma vision pour uLesson est que nous devenions la plus grande plateforme en Afrique qui a réuni les meilleurs outils médiatiques, éducatifs et technologiques pour transformer les résultats de l’éducation en Afrique. Dans plusieurs années, je veux entendre les utilisateurs d'uLesson raconter comment nous avons fondamentalement changé leur attitude vis-à-vis de l’apprentissage et les avons incités à poursuivre des activités qu’ils n’auraient pas faites autrement parce que nous leur avons ouvert les yeux sur de nouvelles possibilités ».
Aujourd’hui, uLesson désire étendre ses activités à l’enseignement supérieur au Nigeria et à l’international. Elle construit actuellement une université unique en ligne pour ses futurs étudiants.
Avant uLesson Education, Sim Shagaya a fondé, en 2006, et dirigé jusqu’en 2012, la start-up E-Motion Advertising Ltd, une entreprise exerçant dans le domaine de la publicité. En 2012, il a conçu Konga Online Shopping, une place de marché en ligne dédiée à la fourniture de plateforme et des outils nécessaires pour mettre en ligne le commerce et les échanges nigérians, dont il a été le président-directeur général jusqu’en 2016.
La carrière professionnelle de Sim Shagaya a commencé en 1998 à MicroStrategy, une société indépendante américaine d’analyse et de veille stratégique cotée en bourse, en tant que chef de produit. Vice-président de la Rand Merchant Bank en Afrique de l’Ouest entre 2003 et 2005, Sim Shagaya a été de 2006 à 2007, le responsable de Google en Afrique.
Il figure sur la liste des 10 hommes les plus puissants d’Afrique établie par Forbes en 2014. Il a également remporté le prix Leadership CEO of the Year lors de la conférence The Leadership Conference/Awards de 2014. La start-up uLesson a été classée première sur la liste des 10 entreprises les plus innovantes de la région Europe, Moyen-Orient et Afrique établie par le média Fast Company en 2023.
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Après avoir exercé pendant des années en tant qu’infirmière et sage-femme, elle s’est fait former en administration des affaires. Elle dirige une entreprise qui utilise la technologie pour mettre en relation les employeurs et les diplômés.
Lizane Füzy (photo) est une cheffe d’entreprise sud-africaine, une infirmière et une sage-femme diplômée de l’université du Cap où elle a obtenu, en 2016, un master en sciences infirmières. Egalement titulaire d’un master en administration des affaires obtenu en 2017 à la Stellenbosch Business School, elle est la fondatrice et la directrice générale de Gradlinc.
Lancée en 2022 comme un projet de l’université de Stellenbosch, Gradlinc est une start-up de recherche d’emploi pour les diplômés. Elle met en relation les employeurs et les diplômés sur une plateforme nationale basée sur le cloud, ce qui permet aux diplômés crédibles et vérifiés d’avoir accès aux opportunités existantes.
Assez sophistiqué, l’algorithme unique de mise en correspondance de la plateforme permet aux employeurs de recevoir des profils de diplômés qui correspondent très précisément à leurs exigences. Pour les établissements d’enseignement supérieur, la plateforme Gradlinc fournit une alternative beaucoup plus abordable et complète aux plateformes de recrutement de diplômés existantes.
Pour développer sa solution, Lizane Füzy a récemment déclaré qu’elle mettait « en place de nouveaux modules d’entrepreneuriat destinés aux étudiants qui souhaitent créer leur propre entreprise, afin qu’ils partent du bon pied grâce à ce système de gestion de l’apprentissage et à des cours en ligne où les étudiants peuvent trouver tous les outils dont ils ont besoin pour se préparer à leur carrière et commencer leur premier emploi. Nous ouvrirons également la plateforme aux anciens étudiants des établissements d’enseignement supérieur ».
Actuellement, Lizane Füzy est la gestionnaire du projet de commercialisation de l’University of Stellenbosch Enterprises (Innovus), la société de transfert de technologie de l’université de Stellenbosch. Elle est la propriétaire de Midwife Online, une plateforme qui propose aux futurs parents des cours prénataux en ligne à des prix abordables, dans un espace sûr, avec un accès facile à des informations crédibles et fondées sur des données probantes.
Elle est depuis 2010 un membre de la Golden Key International Honour Society, une société présente dans des établissements d’enseignement supérieur de huit pays, dont l’Afrique du Sud, et attachée à la reconnaissance de la réussite scolaire et à l’encouragement du service altruiste.
La carrière professionnelle de Lizane Füzy a commencé en 2011 à la Charlotte Maxeke Johannesburg Academic Hospital où elle était infirmière et sage-femme professionnelle. Elle occupe le même poste à la Tygerberg Hospital de janvier 2013 à février 2016 et à Mediclinic de mars à décembre 2016. De 2021 à 2022, elle était Sage-femme et instructrice prénatale à The Baby Academy.
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Ancré dans l’écosystème entrepreneurial en tant que responsable d’incubateur, investisseur providentiel et conseiller en transactions, il a travaillé avec des entreprises sociales et cherche à améliorer l’accès à des soins de santé abordables et de qualité supérieure en Afrique.
Wilfred Njagi (photo) est un informaticien kényan diplômé de l’université d’Egerton où il a obtenu sa licence en 2010. Egalement titulaire d’un master en administration des affaires obtenu à la Università Cattolica del Sacro Cuore en Italie en 2019, il est un cofondateur et le président-directeur général de Villgro Africa.
Fondé en 2015 par Wilfred Njagi, Robert Karanja et Rob Beyer, Villgro Africa est un incubateur d’entreprises en phase de démarrage et un investisseur d’impact qui soutient les entreprises émergentes du secteur de la santé en Afrique. Il leur offre une expérience d’incubation personnalisée pour les aider à développer efficacement leurs idées et à naviguer dans l’écosystème des start-up africaines.
Entre 2015 et 2022, l’incubateur a investi plus de 1,36 million de dollars dans 36 jeunes entreprises kényanes du secteur de la santé. Au nom de toute l’équipe Villgro Africa, Wilfred Njagi figure sur la liste 2022 des Meaningful Business 100 qui célèbre les dirigeants qui associent profit et raison d'être pour contribuer à la réalisation des objectifs mondiaux des Nations unies.
Delighted to be recognised on the #2022MB100, which celebrates leaders combining profit and purpose to help achieve the @UN #GlobalGoals: https://t.co/A3dskt7duY
— wilfred njagi (@wilfrednjagi) October 25, 2022
Awarded by @MB_Community, supported by @EYnews, @HoganLovells, @HLBase.#MeaningfulBusiness #MB100 #SDGs pic.twitter.com/NOT7EhLrlB
Dans le cadre de ses projets de développement du secteur en Afrique de l’Est, Wilfred Njagi et ses collaborateurs prévoient d’ouvrir un centre d’innovation biotechnologique. « Alors que nous continuons à nous développer, nous sommes enthousiastes à l’idée de lancer un centre d’innovation biotechnologique qui créera une valeur partagée en utilisant la diversité génétique de l’Afrique de l’Est pour accélérer le développement de médicaments, de vaccins et de diagnostics pour le contrôle et l’élimination des maladies liées à la pauvreté, des maladies rares, des maladies tropicales négligées et des maladies non transmissibles », a déclaré Wilfred Njagi au début du mois de mars 2023.
La carrière professionnelle de Wilfred Njagi a commencé en mai 2010 à Africa Venture Capital Assocation, une association qui promeut l’investissement privé en Afrique, en tant qu’assistant administratif. En septembre, il devient développeur web du Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) au Kenya. En 2012, il est embauché comme collaborateur marketing à Tanasuk Technologies, une entreprise de développement de solutions technologiques pour la communication en ligne.
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Il est développeur Web, mobile et de logiciels avec plusieurs applications à son actif. Il a conçu un système de paiement numérique qui permet de faciliter les transactions commerciales et financières en RDC. Il a reçu plusieurs distinctions pour ses solutions innovantes et impactantes.
Faysal Axam (photo) est un jeune entrepreneur congolais diplômé de l’institut supérieur d’informatique et de gestion à Goma où il a obtenu une licence en informatique de gestion en 2018. Il est le président-directeur général de Faysal Company, une entreprise technologique, dont il est le fondateur.
Fondée en 2018, Faysal Company, basée à Goma, est une société de technologies financières qui propose des services numériques et des solutions technologiques aux entreprises et à la population congolaise. Elle fait de la conception d’applications de gestion, Web et mobile, de la consultance informatique et de la prestation de service de paiement.
En 2022, l’entreprise a lancé officiellement l’application Tap and Pay, un système de paiement électronique utilisant une carte magnétique pour effectuer les transactions commerciales et financières via son application Android ou un terminal de paiement électronique.
En mars 2023, Faysal Axam a déclaré que sa « solution est adoptée par les consommateurs, car nous comptons actuellement plus de 6 000 utilisateurs ». La plateforme Tap and Pay est adaptée au besoin des marchés africains et accessible aux pouvoirs d’achat des populations des pays en voie de développement.
Programmeur informatique expérimenté, Faysal Axam a créé sa première application android, Ohada, en 2013 pour le système de comptabilité de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). L’application a permis aux petites et moyennes entreprises (PME) d’accéder à l’ensemble de l’environnement juridique, aux droits relatifs aux affaires (droit des contrats, baux commerciaux, droit des sociétés et droit fiscal).
Depuis 2013, il est le gestionnaire de base de données de l’entreprise Share Solution Technology. En 2016, il a créé un système de surveillance lacustre interactif sur une plateforme mobile pouvant communiquer avec un drone pour faciliter le sauvetage des bateaux en cas de naufrage. Faysal Axam a fondé, en 2018, Faysal Foundation, une organisation à but non lucratif conçue pour former et interconnecter les jeunes en vue d’une transformation socio-économique.
Il a remporté plusieurs prix et distinctions pour son implication dans la technologie et la résolution de problèmes sociaux en Afrique et en RD Congo. En 2018, il a été nommé à la Seedstars World Competition qui a eu lieu à Kinshasa. En 2019, il a été finaliste aux African Rethink Awards à Abidjan et nommé au Fintech Summit de Kigali. En 2020, il a été cité dans le top 50 des champions du numérique d’Afrique dans le rapport de l’Africa Digital Festival et l’année suivante, il a été désigné comme l’un des trois meilleurs lors des Rebranding Africa Awards 2021.
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Elle est une testeuse et une développeuse de logiciels passionnée par l’utilisation des nouvelles technologies pour résoudre les problèmes sociaux. Avec son projet Smart Ikigega, elle contribue à l’inclusion numérique des agriculteurs.
Joselyne Nisingizwe (photo) est une développeuse de logiciels originaire du Rwanda. Titulaire de plusieurs certifications comme le certificat en développement logiciel et celui en hacking éthique octroyés respectivement par Ida Technology et Udemy en 2021, elle est la fondatrice de Stand For Them.
Fondée en 2019, Stand For Them est une entreprise technologique qui fait de l’inclusion numérique de tous les Africains sa mission. L’entreprise a développé la plateforme Smart Ikigega qui aide les agriculteurs à accéder à leurs données de récolte et de vente directement sur leur téléphone.
Smart Ikigega permettra aussi aux agriculteurs d’être payés en vendant leurs récoltes et de recevoir de l’argent. De plus, les membres du système pourront demander des prêts directement sur leur téléphone en fonction de la quantité de récolte qu’ils effectuent à un moment donné.
Pour l’innovation qu’apporte la technologie de Smart Ikigega, le projet a été sélectionné par Google parmi les start-up fondées par des femmes qui participeront au programme Google for Startups Accelerator Africa : Women Founders Cohort. Les 15 fondatrices sélectionnées, dont Joselyne Nisingizwe, recevront une formation commerciale et technique ainsi que des opportunités de mentorat et de mise en réseau des investissements, ce qui leur permettra de renforcer leur capacité dans le domaine des affaires.
La carrière professionnelle de Joselyne Nisingizwe a commencé en 2014 à Imbuto Fondation, une organisation sociale à but non lucratif, où elle a travaillé comme mentor. Elle a ensuite fait un stage de 9 mois en développement d’application à Ida Technology entre juin 2020 et février 2021. De janvier 2021 à janvier 2023, elle était testeuse de l’assurance qualité des logiciels chez Muraho Technology, une société d’assurance qualité et de test de logiciels.
D’avril à juin 2021, elle travaillait chez Bunga Bunga Ubutaka, une plateforme de services pour tracteurs au Rwanda, comme analyste de données. Entre octobre 2021 et février 2022, elle était ambassadrice de communauté à Impact Toolbox, un incubateur d’idées numériques.
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Infirmier de formation, il se lance dans l’entrepreneuriat dans le but de résoudre des problèmes d’ordre social. Il a déjà fondé deux entreprises et la plus jeune permet aux populations mal desservies par les institutions bancaires d’accroître leur solvabilité.
Joseph Ezekwem (photo) est un entrepreneur nigérian, un chef d’entreprise et un infirmier diplômé du College of Nursing (Our Lady of Mercy Hospital) en 2009. Egalement diplômé de la Western Governors University en 2018, il est le fondateur et le président-directeur général de la start-up de technologie financière Ruubby.
Lancée au public 1er février 2023 au Nigeria, la fintech Ruubby a été mise en place pour encourager les citoyens à soumettre activement leurs données financières lorsqu’ils font des achats. C’est une place de marché financière qui permet aux utilisateurs de construire ou d’améliorer leur score de crédit, ce qui leur permet d’accéder à de meilleurs produits financiers et d’accroître leur solvabilité.
La start-up fournit également une plateforme pour les propriétaires d’entreprises qui permet à ces derniers de disposer d’une boutique en ligne pour vendre aux clients actuels et futurs et avoir accès à un service clientèle. La plateforme dispose d'un outil de gestion d’entreprise.
« Nous voulons donner la possibilité aux magasins locaux d’avoir leurs boutiques sur notre plateforme et de pouvoir vendre à n’importe qui dans n’importe quel Etat du Nigeria. Notre principale préoccupation est de mettre en place l’infrastructure et de rechercher le bon partenariat pour faire de cette entreprise un succès. Nos équipes travaillent sans relâche pour y parvenir, et je suis très fier d’elles », a déclaré Joseph Ezekwem en février 2023.
Joseph Ezekwem est également le fondateur et le président-directeur général de Roland Health. Fondée en octobre 2022, cette dernière est une plateforme de marché en ligne pour les services de soins à domicile. Ayant des soignants comme partenaires, Roland Health permet à ces derniers de disposer de leurs propres services de soins à domicile ; il permet également aux utilisateurs de la plateforme qui recherchent un agent de santé d’embaucher directement sur le site web ou l’application de la start-up.
En 2021, Joseph Ezekwem était un infirmier exerçant au Favorite Healthcare Staffing aux Etats-Unis. Entre février et avril 2022, il a travaillé comme infirmier à Baylor Scott & White Health. En mai 2022, il a été nommé président-directeur général d’Umpayas, une place de marché pair-à-pair (P2P) pour des services tels que la location de voitures, la livraison de colis, la livraison de nourriture, le bureau virtuel, etc. Il y travaille durant 4 mois.
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Il est un administrateur de système DevOps, de réseau et de base de données expérimenté. Elu à la tête du chapitre béninois d’Internet Society, il a pour rôle de rendre l’accès à Internet inclusif pour la population tout en sensibilisant sur son bon usage.
Hervé Hounzandji (photo) est ingénieur système DevOps béninois, diplômé de l’école nationale d’économie appliquée et de management (ENEAM Bénin), où il a obtenu un diplôme de technicien supérieur en informatique de gestion en 1997, et de l’université de Lorraine où il a obtenu un diplôme d’études supérieurs spécialisées en administration de réseaux et systèmes en 2004. Il est le président du bureau d’Internet Society chapitre du Bénin.
Internet Society est une association à but non lucratif constituée en plusieurs chapitres présents dans de nombreux pays et ayant pour but de promouvoir la gouvernance d’Internet et de faciliter l’accès à l’Internet. Le chapitre béninois de l’association, ISOC Bénin, est piloté par un bureau qui fait de la promotion du développement et de l’utilisation d'Internet au profit de tout le monde son objectif.
Une nouvelle page s'ouvre pour notre chapitre.
— Internet Society Benin (@isocbenin) March 8, 2023
Bienvenue à la nouvelle équipe. #ISOCBenin #newteam #team229 pic.twitter.com/mUbsA7l486
Officiellement à la tête du nouveau bureau de l’ISOC Bénin depuis le 25 février 2023, Hervé Hounzandji a communiqué sa feuille de route lors d’un point de presse qui s’est déroulé le vendredi 3 mars passé sur le thème « Internet Society chapitre du Bénin et la politique numérique au Bénin ».
Selon ses propos, ISOC Bénin veut optimiser des formations dans plusieurs domaines tout en mettant l’accent sur la cybersécurité et l’intelligence artificielle. L’association va également initier une série de forums de discussions sur les questions liées à l’utilisation et l’évolution de l’Internet dans les domaines technique, commercial et social.
« Au Bénin, nous axons prioritairement nos actions sur la défense de l’Internet sûr, moins cher et pour tous ainsi que la sensibilisation et le renforcement des capacités », a déclaré Hervé Hounzandji.
Depuis 2017, Hervé Hounzandji occupe le poste d’ingénieur système DevOPS à la MNT (Mutuelle Nationale Territoriale) en France. Il est le formateur principal du Benin DNS Forum, un rendez-vous annuel d’échange sur les questions liées à Internet et au DNS (un système de noms de domaine).
Il est un ancien volontaire international francophone de l’Agence universitaire de la Francophonie au sein de laquelle il était responsable technique local au Bénin entre 2004 et 2005. En janvier 2006, il est embauché comme administrateur système au rectorat de Nancy-Metz. Neuf mois après, il devient l’administrateur système et réseau de l’université de Lorraine. En 2013, c’est le centre hospitalier régional universitaire de Nancy qui le nomme administrateur système et de base de données. Il occupe ce poste jusqu’en 2017.
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Motivée par sa vision de promouvoir l’autonomisation grâce à l’apprentissage numérique, elle fonde une plateforme qui permet aux entreprises d’améliorer les compétences de leurs employés.
Joyce Mbaya (photo) est une informaticienne de formation et une entrepreneure kényane. Diplômée de l’université du Missouri central, aux Etats-Unis, où elle a obtenu un bachelor en informatique et mathématiques en 2006, elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Zydii.
Fondée en 2017 par Joyce Mbaya et Rhoda Kingori, Zydii est une start-up de technologie d’apprentissage qui fournit des solutions de formations virtuelles et d’apprentissage numérique pour la main-d’œuvre africaine. La start-up aide les entreprises à renforcer les compétences de leurs employés pour augmenter les ventes, améliorer le service à la clientèle et les performances professionnelles.
Sur la plateforme numérique Zydii, plus de 100 cours numériques locaux, pertinents et prêts à l’emploi sont accessibles partout et sur n’importe quel appareil. La start-up fournit aux entreprises un portail hébergé, en marque blanche et personnalisé pour former leurs équipes en privé. Elle propose également des formations hors ligne basées sur des textes pour les entreprises et les équipes ayant un accès limité ou inexistant à Internet.
Le 8 mars 2023, l’entreprise a été sélectionnée, par Google, parmi les 15 start-up fondées par des femmes qui participeront au nouveau programme Google for Startups Accelerator Africa : Women Founders Cohort. Joyce Mbaya recevra donc une formation commerciale et technique ainsi que des opportunités de mentorat et d’investissement en réseau, dans le cadre de la stratégie de Google visant à renforcer les capacités des femmes africaines dans le domaine des affaires.
La carrière professionnelle de Joyce Mbaya a commencé en 2001 à Barclays Bank où elle était représentante du service clientèle à la succursale de Westlands à Nairobi. Après avoir fini ses études à l’université de Missouri central en 2006, elle travaille pour la Commerce Bank au service de marketing des bases de données, d’avril à août. En septembre, elle rejoint Safaricom au poste de cheffe de produit SVA (service à valeur ajoutée).
En 2010, elle a fondé l’entreprise GIBÉBÉ dans le but d’inspirer les gens et de leur donner les moyens de découvrir et de libérer leur potentiel. Elle a écrit et publié un livre titré GIBÉBÉ : imaGIne, BElieve, BEcome. Parallèlement, elle était consultante en gestion de CBI 360, une société de formation, de coaching et de conseil aux entreprises.
En 2008, Joyce Mbaya a représenté le Kenya dans la série télévisée The Apprentice Africa, diffusée dans plus de 6 pays d’Afrique. Elle a donc participé à une série de tâches commerciales rigoureuses et compétitives, dont beaucoup concernent de grandes entreprises et requièrent de l’intelligence et de la perspicacité pour être menées à bien. En 2020, elle était membre de la troisième cohorte d’Antler East Africa organisé par l’investisseur Antler.
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Il est un scientifique et un chercheur médical spécialisé dans les domaines de la radiologie, de l’ingénierie biomédicale, de la biochimie et de la biophysique moléculaire. Titulaire de plusieurs brevets d’invention, il fait partie des plus grands scientifiques du 21e siècle.
Samuel Achilefu (photo) est un professeur de radiologie, d’ingénierie biomédicale, de biochimie et de biophysique moléculaire originaire du Nigeria. Il est actuellement le président du département d’ingénierie biomédicale de l’University of Texas Southwestern Medical Center.
Diplômé de l’université de Nancy en France où il a obtenu son doctorat en chimie et science des matériaux en 1991, il a suivi une formation postdoctorale sur le transport de l’oxygène dans les systèmes biologiques et la science hématologique à l’université d’Oxford au Royaume-Uni. Avec son équipe, le Dr Samuel Achilefu a inventé des lunettes anticancéreuses.
Avant la création de ces lunettes, les chirurgiens avaient du mal à enlever complètement les tumeurs cancéreuses pendant une opération. C’est la raison qui l’a poussé à fabriquer ces lunettes de haute technologie, à infrarouge, qui permettent aux médecins de distinguer les cellules malignes des cellules normales pendant la chirurgie.
« Les chirurgiens m’ont dit que l’un de leurs problèmes était de voir de belles images statiques sur les IRM et les tomodensitogrammes, mais lorsqu’ils entrent dans la salle d’opération, ils n’ont vraiment rien. C’est comme si on travaillait dans le noir », explique Samuel Achilefu en 2015.
Les lunettes ont déjà servi dans plus de 27 opérations de patients atteints de cancers de la peau, du foie et du sein. Pour repérer les cellules cancéreuses, Samuel Achilefu et son équipe ont expliqué qu’il faut d’abord faire briller ces dernières en injectant au patient un marqueur fluorescent infrarouge qui est capté par les lunettes.
En tant qu’inventeur, Samuel Achilefu a déjà plus de 65 brevets américains. Il est l’auteur de plus de 300 articles scientifiques publiés. Sa carrière professionnelle a commencé en 1993 à la Mallinckrodt Medical où il était chercheur principal. En 2001, il a rejoint la Washington University School of Medicine in St. Louis en tant que professeur et directeur du laboratoire de radiologie optique.
L’inventeur a déjà reçu des dizaines de prix pour son travail dans la santé. En 2014, il a reçu le St. Louis Award et le prix de l’innovation médicale. En 2015, il a obtenu le prix de l’innovateur de St. Louis. En 2015, il devient le premier récipiendaire du prix de chercheur émérite du Programme de recherche sur le cancer du sein et reçoit le prix du chercheur émérite du ministère de la Défense US.
Samuel Achilefu est aussi le lauréat du prix du chercheur émérite en 2018 remis par l’Academy for Radiology & Biomedical Imaging Research. Il a reçu le prestigieux Britton Chance Biomedical Optics Award en 2019 aux USA. En 2021, il est élu à l’Académie nationale de médecine, l’une des plus hautes distinctions dans le domaine de la santé et de la médecine.
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Elle a plus de 10 ans d’expérience dans le commerce électronique, la banque et la finance, le marketing et la stratégie de marque en Afrique, en Asie et aux Etats-Unis. Elle a fondé une entreprise qui utilise l’IA pour gérer plus facilement les stocks des entreprises.
Marie-Reine Seshie (photo) est une économiste ghanéenne diplômée de l’université des sciences et technologies Kwame Nkrumah de Kumasi où elle a obtenu son bachelor en 2012. Egalement titulaire d’un master en gestion et administration des affaires obtenu en 2019 à l’Asia School of Business, elle est la présidente-directrice générale et une cofondatrice de Kola Market.
Fondée en 2021, Kola Market est une entreprise qui fournit des résultats en tant que service (ventes garanties) aux petites et moyennes entreprises grâce à des solutions innovantes de gestion des stocks, de marketing et de vente alimentées par l’intelligence artificielle.
Son système intelligent de prévision et de gestion des stocks utilise les données de vente des magasins des entreprises, ainsi que d’autres conditions externes telles que l’inflation, le prix des carburants, la météo, etc. pour générer quotidiennement des niveaux de commande parfaits, afin que les entreprises puissent se concentrer sur la vente et maximiser les profits.
Le 8 mars dernier, Google a publié une liste de 15 start-up, fondées par des femmes, sur laquelle se retrouve Kola Market, qui feront partie de la classe inaugurale de son nouveau programme Google for Startups Accelerator Africa : Women Founders Cohort.
Depuis 2021, Marie-Reine Seshie est la responsable du marketing des médias sociaux d’ASB African & Caribbean Foundation. Il s’agit d’une fondation créée et gérée par les étudiants et anciens étudiants africains et caribéens de l’Asia School of Business et qui a pour vision de fournir des initiatives qui permettent aux ressortissants africains et caribéens de réaliser leur plein potentiel et de contribuer à tous les aspects de la vie.
Le parcours professionnel de Marie-Reine Seshie a commencé en 2012 à UBA Group où elle était chargée des affaires. En 2013, elle a rejoint First Atlantic Bank Ghana en tant que stagiaire en gestion au service de développement commercial. En 2014, elle poursuit son stage, mais cette fois en finance d’entreprise. En 2016, elle est nommée assistante bancaire.
En mai 2019, elle est embauchée par l’entreprise de commerce électronique, Jumia Group, en tant que cheffe projet. En août de la même année, elle est promue au poste de responsable marketing de la société. En septembre 2020, elle devient la directrice du marketing de The/Studio, une entreprise de commerce électronique basée en Californie.
Marie-Reine Seshie fait partie des 22 finalistes du prestigieux Aurora Tech Award 2023 qui reconnaît et célèbre les réalisations exceptionnelles des femmes dans les domaines de la technologie et de l’innovation.
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