Il a acquis plus de 15 ans d’expérience en travaillant pour des entreprises technologiques en Tunisie et en France. Revenu s’installer définitivement dans son pays, il fonde une entreprise qui aide les commerçants en ligne dans leur quête de profits.

Hedi Zaher (photo) est un docteur en informatique tunisien, diplômé de l’université de technologie de Troyes en France depuis 2008. Il est le président-directeur général de Datavora, une start-up spécialisée dans le big data pour le commerce électronique. Avec ses collaborateurs Oussama Messaoud et Aymen Ferchichi, il fonde Datavora en 2016 et met à la disposition des e-commerçants une plateforme de veille concurrentielle et tarifaire à grande échelle.

De façon pratique, la start-up propose aux détaillants et marques de commerce électronique des données provenant de plus de 2 500 sites Web et places de marché pour les aider à développer leur activité. « Si les e-commerçants ajustent quotidiennement leur catalogue et leurs prix à partir de nos données, ils peuvent augmenter leur chiffre d’affaires de 20 à 30 % », estime Hedi Zaher en 2019.

Le parcours professionnel de l’entrepreneur a démarré en 2002 en tant qu’ingénieur stagiaire de l’Institut national des télécommunications, en France. Après un retour partiel en Tunisie, il est embauché en 2003 par l’entreprise de télécommunication Omniacom au poste d’ingénieur.

De retour en France, il est ingénieur de recherche à l’université de technologie de Troyes de 2004 à 2007. De janvier à juillet 2008, il travaille en tant qu’ingénieur et chef de projet de l’entreprise tunisienne Offshore Interactive. Il y développe des projets Web, PHP/MySQL, Wordpress et osCommerce, entre autres.

En juillet 2008, il fonde, en France, Cognitiva Europe, un fournisseur de système de gestions de documents. Il travaille au sein de l’entreprise au poste de président et directeur technique jusqu’en 2010. Cette année-là, il rejoint l’entreprise de création de blogs Blogspirit en tant que développeur Web principal. En décembre 2011, c’est à l'IM Dev de Tunis qu’il fait étalage de ses compétences. Il fut le directeur technique de l’entreprise jusqu’au lancement de Datavora en 2016.

Melchior Koba

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Il est un entrepreneur en série spécialisé dans la création de solutions technologiques dans les domaines immobiliers et financiers. Il a conçu la première plateforme panafricaine de paiement sans carte permettant de faire des achats et de payer plus tard.

Moses Omuetha (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Tribease, une plateforme panafricaine de paiement sans carte. Fondé en 2021, ce dernier permet aux clients de consommer librement les produits et services des marchands enregistrés et de payer plus tard. En créant cette solution fintech, la mission de Moses Omuetha est d’assurer un moyen sûr, simple, efficace et très sécurisé de payer et de régler les factures.

Bien que la start-up ait déjà passé le cap des 1000 clients et 50 commerçants à Lagos, Moses Omuetha désire aller beaucoup plus loin. S’exprimant sur ses ambitions, il déclare en novembre 2022 : « nous souhaitons établir des partenariats avec des entreprises de microcrédit à travers le continent, sur le terrain, afin d’alimenter notre expansion. Nous avons déjà commencé, avec succès, avec une entreprise de microcrédit en Zambie. Ce modèle similaire est maintenant destiné à être répété en Ouganda et au Kenya. Nous sommes également en contact avec de grands noms de la distribution internationale en Afrique du Sud et avec des partenaires potentiels au Botswana ».

Moses Omuetha est titulaire d’un master en gestion de l’environnement obtenu à l’université de Lagos et d’un bachelor en génie civil obtenu à l’université d’Ibadan. En 2016, il a suivi une formation de la Lagos Business School de la Pan-Atlantic University.

Travaillant à temps plein à Tribease, il agit à titre consultatif en tant que président ou administrateur du conseil d’administration dans d’autres entreprises qu’il a cofondé. Il s’agit d’Actus Prime, de Mobod Synergy, de Coworkstyle, un espace de coworking pour les petites et moyennes entreprises et les indépendants, et de Patrifields Partners.

Président du Rotary Club d’Ikoyi Metro au Nigeria, la carrière professionnelle de l’entrepreneur en série a commencé en 2007 avec un stage en gestion à UAC of Nigeria, une société opérant dans le secteur de l’alimentation et des boissons, de l’immobilier, de la peinture... Parallèlement, il a aussi commencé à travailler pour la société immobilière UPDC en tant que responsable projet et qualité.

Auditeur principal de contrat travaillant aux services de certification SMQ de Dominite Management Systems Ltd entre 2010 et 2015, il a travaillé, pendant la même période, pour International Fairwood Property Limited en tant que gestionnaire de projets et de biens immobiliers. En 2015, il a rejoint l’entreprise immobilière Grenadines Homes au poste de gestionnaire du développement des affaires et des produits.

Après huit mois, il est promu dans l’entreprise mère Palton Morgan Holdings comme chef de la formulation de la stratégie, du développement des affaires et des produits. En 2016, il devient directeur général de Mitcherutti Contractors au sein de la même entreprise. De 2019 à 2020, il occupe le poste de président-directeur général de FACL Properties, une filiale de la société de services financiers First Ally Group.

Melchior Koba

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Elle cumule plus de 20 ans d’expérience en tant qu’entrepreneur et cadre dans les sociétés de technologies et les médias numériques. Elle a reçu de prestigieux prix et sa dernière start-up est plébiscitée en Afrique et à l’international.

Birame Sock (photo) est la lauréate du MEST Africa Challenge 2022, une initiative du programme de formation d’entrepreneurs technologiques en Afrique MEST, qui est aussi un fonds d’amorçage et un incubateur. La tech entrepreneure en série sénégalaise a donc obtenu une somme de 50 000 dollars pour poursuivre le développement de la start-up Kwely, dont elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale.

« Gagner le MEST Africa Challenge signifie vraiment beaucoup pour moi et pour l’équipe Kwely. Le parcours d’un entrepreneur n’est jamais facile, mais c’est vraiment une passion qui me tient à cœur. Cette reconnaissance nous donne l’impulsion et la confiance dont nous avons besoin pour aller de l’avant. Lorsque les choses deviennent difficiles, il est important de se rappeler que nous avons un réseau de personnes extraordinaires autour de nous qui nous soutiennent », a déclaré Birame Sock, après avoir remporté le prix en début décembre 2022.

Fondé en 2019, Kwely est une plateforme de commerce électronique business to business (B2B). Grâce à elle, les acheteurs du monde ont accès à des produits de qualité fabriqués en Afrique, qui respectent les normes internationales et offrent des solutions personnalisées et en marque blanche en fonction de leurs besoins. Plus tôt, en avril 2022, la start-up a levé 700 000 dollars pour compléter sa ronde de démarrage d’un million de dollars.

Birame Sock a fait ses études à l’université de Miami en radiodiffusion et en informatique entre 1993 et 1997. Elle a commencé son parcours entrepreneurial aux Etats-Unis et y a développé plusieurs entreprises numériques qui ont eu du succès. La première est Musicphone, une solution de reconnaissance musicale fondée en 2002 et connue aujourd’hui sous le nom de Shazam dans le monde entier.

En 2013, elle a fondé Third Solutions, une entreprise technologique américaine devenue TS Investment Holding plus tard. La société a développé MyReceipts, une application de reçus numériques, avant de devenir une filiale détenue majoritairement par SPINS LLC en 2013. Sa troisième start-up est Upscan, une entreprise de communication digitale fondée en 2014.

En 2015, elle a fondé VOO Media Group, un média basé en Floride. En 2019, elle a lancé Founder 5 qui, en janvier 2022, a fusionné avec Haskè Ventures, un fonds de capital-risque axé sur le développement et le soutien aux start-up d’Afrique francophone.

Actuellement, membre du conseil d’administration de l’école internationale de Dakar et défenseuse de l’initiative eTrade for Women dans la zone Afrique francophone de Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), sa carrière professionnelle a commencé en 1999 en tant qu’analyste programmeuse de Nortel Networks. En 2000, elle travaille pour la société technologique SetNet Corporation au poste de vice-présidente chargée des ventes techniques.

Administratrice indépendante de CKX Inc pendant un an à partir de 2005, elle est embauchée par 19 Entertainment en tant qu’experte des médias numériques. En 2013, elle devient administratrice indépendante de Draft Day Fantasy Sports, anciennement Viggle Inc. En 2016, elle est nommée présidente de Function(x) Inc. De 2018 à 2020, elle siège au conseil d’administration de Techbridge Girls.

Lauréate des Cartier Women’s Initiative Awards de l’Amérique du Nord en 2010, elle est membre du jury de la même compétition pour la zone Afrique francophone depuis mai 2022. Elle avait déjà été membre du jury de la compétition dans la zone Amérique du Nord de 2017 à 2020.

Melchior Koba

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Il est un entrepreneur expérimenté dans la fourniture de cyberdéfense à l’échelle mondiale. Avec son entreprise, il développe des technologies de cybersécurité et a remporté plusieurs prix et distinctions en Afrique du Sud et à l’international.

Nithen Naidoo (photo) est un informaticien sud-africain diplômé de l’université de Pretoria en 2002. Il est le président-directeur général de la société de sécurité et de réseaux informatiques Snode Technologies, basée à Johannesburg en Afrique du Sud.

Fondé en 2016 par Nithen Naidoo, Snode Technologies est une plateforme de cybersécurité basée sur le cloud. Il utilise des algorithmes pour traiter les données dynamiques, qu’elles soient des audios, des vidéos ou des textes, à n’importe quelle échelle en temps réel afin d’aider les analystes à identifier des tendances, des anomalies et des modèles de comportement qui étaient auparavant impossibles à identifier à l’œil nu.

« Snode a été créé pour avoir un aperçu des modèles dominants, non visibles à l’œil humain, permettant à nos utilisateurs d’identifier les attaques avant qu’elles ne se produisent », a déclaré Nithen Naidoo en 2021.

La start-up, qui compte aujourd’hui plus de 80 points de présence dans le monde, propose trois technologies que sont Snode Guard, Snode Guardian et Snode Panthera. Snode Guard permet une protection automatique contre les menaces telles que les logiciels malveillants, les ransomwares, le phishing et la désinformation. Snode Guardian fournit des informations précieuses sur les risques ou les menaces de cybersécurité qui peuvent prévaloir dans votre environnement afin de prévenir les cyberattaques. Snode Panthera quant à elle désactive les attaques et défend les systèmes vulnérables grâce à son système de réponse automatisé en temps réel.

Le parcours professionnel de Nithen Naidoo a commencé en 2003 au sein d’Orange Cyberdefense où il était testeur d’intrusion. Il est ensuite devenu consultant sénior en sécurité du cabinet Deloitte en 2005. Deux ans après, il rejoint la société de services financiers Investec au poste d’analyste principal de la sécurité. En 2009, la société africaine de services financiers Absa Group l’embauche en tant qu’architecte sécurité sénior.

Lauréat du MEST Africa Challenge 2019, Nithen Naidoo a reçu plusieurs prix et distinctions. Premier au SA Innovation Summit, finaliste national de l’Entrepreneurship World Cup et finaliste du Pitch Live organisé par Disrupt Africa et Africa Tech Summit en 2020, son entreprise fut sélectionnée pour le top 100 des start-up mondiales pour la finale de SLINGSHOT 2020 qui s’est déroulée à Singapour. Egalement finaliste du prix de l’innovation AppsAfrica 2020, il a récemment reçu le prix de l’entrepreneur émergent d’AfricArena en 2021.

Melchior Koba

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Passionné par la résolution de problèmes locaux à l’aide de la technologie, il lance Venco. La start-up développe une plateforme de gestion et une boîte à outils numérique pour les communautés multi-ménages. Pour étendre son entreprise, plusieurs investisseurs lui accordent leur confiance.

Chude Osiegbu (photo) est un entrepreneur nigérian diplômé en analyse de rentabilité et comptabilité des immobilisations. Il a fait ses études au Royaume-Uni entre 2008 et 2010 et est actuellement le président-directeur général de VENCO, une société de gestion immobilière communautaire.

Lancée en 2022 par Chude Osiegbu, Reagan Mbitiru et Uzochukwu Alor, la société facilite la vie des résidents et des gestionnaires de propriétés immobilières en simplifiant les processus quotidiens, du paiement des factures à l’accès des visiteurs, en passant par la gestion des problèmes, la distribution des services publics et bien plus encore. Elle réduit le coût de la prestation de services et augmente la commodité.

Plus concrètement, la société numérise la collecte et le rapprochement de toutes les cotisations et de tous les paiements dans les communautés, ce qui permet d’augmenter les recettes et les marges des propriétaires. De plus, les résidents peuvent accéder à une variété de services financiers intégrés, tels que l’assurance, la facilitation du crédit pour le loyer, les frais de service et les dépenses du ménage, en plus de nombreux autres services, grâce à la possibilité de créer un profil économique basé sur leurs transactions financières sur la plateforme VENCO. L’entreprise dessert actuellement plus de 12 000 unités immobilières dans six villes du Nigeria et du Kenya.

S’exprimant sur les raisons de la création de VENCO, Chude Osiegbu a déclaré ceci à Techpoint en décembre 2022 : « depuis 2011, j’ai vécu dans l’un ou l’autre des quartiers de Lagos et de Port Harcourt, et les thèmes étaient les mêmes. Dans chaque domaine, j’ai rencontré des difficultés concernant les choses les plus élémentaires, comme savoir qui vit ici, comment partager nos factures, comment s’assurer qu’elles sont collectées efficacement, et comment s’assurer de qui entre, entre autres choses ».

Toujours en décembre 2022, VENCO a levé 670 000 dollars en financement de pré-amorçage. Les fonds collectés aideront surtout la start-up à s’étendre dans d’autres villes et nations du continent puis à développer son infrastructure de distribution de crédit pour le loyer et les dépenses des ménages en commençant par le Nigeria et le Kenya.

La carrière professionnelle de Chude Osiegbu a commencé en 2002 en tant que développeur et architecte Java pour Socketworks. En 2004, il a rejoint SchlumbergerSema au poste de consultant CRM et analyste de données. Il a ensuite occupé le poste de consultant SAP FI/CO à VAS Consulting entre 2005 et 2008. Il a exercé à ce même poste à Absoft de 2008 à 2010 au Royaume-Uni.

De retour au Nigeria, il a travaillé pour Total E&P au poste de consultant SAP et spécialiste des finances de 2010 à 2013. De 2013 à 2021, il a occupé le même poste au sein de la société Total E&P, mais en exerçant sous l’égide de la société de services et conseil informatiques Manqala Ltd, dont il était le directeur de la technologie.

Melchior Koba

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Il a fait des études en informatique aux Etats-Unis. Après avoir travaillé dans quelques entreprises en Amérique, il revient en Tanzanie afin de construire une infrastructure financière pour les chaînes d’approvisionnement africaines. Il est soutenu par plusieurs investisseurs.

Iain Usiri (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de la start-up Ramani. Originaire de la Tanzanie, il est titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2016 à l’université de Stanford. Avec Ramani, il fournit des logiciels de gestion de stocks, d’approvisionnement et de point de vente à des centres de micro-distribution (MDC) pour faciliter la gestion des stocks et les opérations.  

Fondée en 2019 par Kibet Martin et les frères Calvin et Iain Usiri, Ramani est une entreprise technologique qui opère dans la chaîne d’approvisionnement des biens de consommation. De façon pratique, la start-up, avec son logiciel de gestion d’approvisionnement, collecte les données de ladite chaîne pour améliorer la visibilité des ventes et permettre aux revendeurs d’accéder aux services financiers.

« La chaîne d’approvisionnement des biens de consommation emballés [CPG] est l’une des plus importantes d’Afrique, mais elle est largement mal desservie par les prestataires de services financiers actuels. C’est pourquoi nous construisons des services financiers sur mesure pour la chaîne d’approvisionnement », a déclaré Iain Usiri à TechCrunch en novembre 2022.

Récemment, l’entreprise a obtenu une licence de financement de la Banque de Tanzanie et a lancé un produit de financement des stocks sur 30 jours. Elle prévoit également de lancer d’autres produits, notamment une ligne de crédit renouvelable de deux semaines qui donnera aux distributeurs la possibilité d’emprunter jusqu’à 500 dollars sans intérêt.

En novembre 2022, la start-up tanzanienne, soutenue par Y Combinator en 2020, a levé 32 millions de dollars en série A pour numériser les chaînes d’approvisionnement CPG et accorder des prêts aux revendeurs. Le cycle a été dirigé par Flexcap Ventures et l’entrepreneur en série Jared Schreiber.

Avant Ramani, Iain Usiri a cofondé en 2015 la société de production audiovisuelle Verbatm Corporation en Californie, aux Etats-Unis. Il a dirigé l’entreprise jusqu’en 2016. Sa carrière professionnelle a commencé en 2014 en tant qu’analyste stagiaire dans le cabinet Deloitte en Tanzanie.

Etudiant tuteur pour le programme SLE (éducation libérale structurée) à l’université de Stanford en 2014, Iain Usiri a été membre du projet Garage de l’entreprise de capital-risque Pear VC l’année suivante en Californie. De 2017 à la création de Ramani, il était le chef produit de l’entreprise américaine de cloud computing Salesforce.

Melchior Koba

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Après ses études en mécatronique et robotique au Royaume-Uni, il revient dans son pays, le Mali, afin de vulgariser ses secteurs encore peu connus de la population locale. Il construit son entreprise qui grandit au jour le jour depuis sa création.

Abdoulaye Diakité (photo) est un ingénieur malien en mécatronique, robotique et automatique diplômé de l’université de Kingston au Royaume-Uni en 2014. Egalement titulaire d’un bachelor en informatique obtenu à l’université de l’Est de Londres en 2012, il est le fondateur et le président-directeur général de Diakité Robotics Ltd.

Fondée en 2014, Diakité Robotics propose une prestation autour de la mécatronique en offrant à ses clients des solutions d’innovation et de développement. Hormis les systèmes mécatroniques, la société intervient dans d’autres domaines tels que les systèmes électromécaniques, les systèmes de sécurité intelligente et de sécurisation physique, la métrologie et le prototypage rapide, les systèmes domotiques et la sculpture de buste.

« "Diakité Robotics" est une société de mécatronique. La mécatronique est définie comme la combinaison synergique et systémique de la mécanique, de l’électronique, de l’automatique et de l’informatique en temps réel. "Diakité Robotics" a été créée en 2014 dans le but de vulgariser la mécatronique au Mali, mais aussi dans toute la sous-région », a déclaré Abdoulaye Diakité dans une interview accordée à maliweb.net en 2020.

Pendant la période de la Covid, la société a développé une solution dénommée Sania Blon. Cette dernière est un tunnel de désinfection individuel. Equipée d’un système d’émission d’un produit de décontamination bactéricide et virucide, elle permet de désinfecter les passants sans nuire à leur santé, leurs vêtements et objets personnels. Elle était destinée aux banques, aux entreprises, aux hôpitaux, aux industries et aux structures gouvernementales qui accueillent quotidiennement un grand nombre de personnes.

Très ambitieux, Abdoulaye Diakité, à travers sa société, projette de créer un prototype de sous-marin destiné à soutenir la brigade maritime opérant dans les eaux du fleuve Niger. Il conçoit aussi une trottinette électrique autonome et des prothèses bioniques de main et de tibia réalisées par impression 3D.

Le parcours professionnel d’Abdoulaye Diakité a démarré en 2008 à Voice Communication SA où il était ingénieur du support technique. En 2014, en Grèce, il a présenté et publié, lors de la troisième Conférence mondiale sur l'enseignement de la technologie et de l'ingénierie (WCTEE), un article d’ingénieur intitulé « Enseignement des systèmes basés sur le bus CAN à l’aide du prototypage rapide électronique ». En mars 2022, il a remporté le prix de la meilleure marque de jeune entrepreneur lors de la première édition de la semaine des marques au Mali.

Melchior Koba

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C’est pendant ses stages dans le cadre de ses études qu’elle a eu l’idée d’entreprendre. Accompagnée de ses camarades de classe, elle a mis sur pied un système pour réduire les pertes post-récolte des petits agriculteurs dans son pays. Avec sa start-up, elle a reçu plusieurs prix et distinctions.

Sara Benlafqih (photo) est une ingénieure marocaine en management industriel diplômée de l’EMINES School of Industrial management de l’université Mohammed VI Polytechnique en 2019. Elle est la présidente-directrice générale et une cofondatrice de la start-up agroalimentaire axée sur la technologie et l’impact BMTA&C.

Fondée en 2019, la start-up de Sara Benlafqih est une société qui vise à développer de nouvelles technologies pour répondre aux problèmes et défis auxquels est confrontée l’Afrique, comme l’accès à l’énergie et la sécurité alimentaire. Elle a inventé une unité de stockage pour aider les agriculteurs à prolonger la durée de conservation de leurs récoltes de 2 à 20 jours. L’unité de stockage est une technologie de refroidissement solaire qui réduit les pertes de récolte des petits exploitants et agriculteurs les plus isolés au Maroc et dans la sous-région.

Sara Benlafqih a eu l’idée de créer l’unité de stockage à froid lorsqu’elle a découvert que les agriculteurs perdaient en moyenne un tiers de leur récolte chaque année à cause du défaut d’accès au stockage. Aujourd’hui, l’unité de stockage peut stocker jusqu’à six tonnes de fruits et légumes sans faire usage de fluide de refroidissement capable d’impacter négativement l’environnement.

« En donnant accès à une énergie propre, fiable et abordable, notre technologie favorise la sécurité alimentaire, lutte contre le changement climatique et améliore les moyens de subsistance des agriculteurs », a déclaré la PDG de BMTA&C à Forbes en 2022.

Sara Benlafqih a démarré sa carrière professionnelle en 2017 en tant que stagiaire col bleu à l’OCP SA, une entreprise d’exploitation minière au Maroc. Conférencière au Dean’s Forum 2017 de MINES ParisTech, elle fut, en avril 2018, stagiaire ingénieur de l’entreprise minière Groupe Managem.

Conférencière aux Journées de l’Economie en 2018, elle fut également stagiaire du groupe portugais d’entreprises publiques exploitant des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement des eaux usées Aguas de Portugal (AdP) de juin à août 2018. Avec deux de ses camarades de classe, elle y a développé un système d’aide à la décision pour l’efficacité énergétique dans les stations de pompage de la station d’épuration d'Alcântara.

Nominée aux Aviram Awards – Tech for Humanity lancés par la Fondation de la famille Aviram et Forbes pour récompenser les start-up les plus impactantes du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord en 2022, la start-up de Sara Benlafqih a participé au programme d’accélération de quatre mois, MassChallenge Suisse 2022. En 2021, elle était à la troisième place du concours d’innovation EDF Pulse Africa 2021 et a été lauréate du Grand Prix du Global Food Challenge.

Melchior Koba

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Après des études en technologie de l'information puis en banque et finances, elle a travaillé avec plusieurs entrepreneurs durant son parcours professionnel. En plus d’être conseillère auprès d'entreprises, elle dirige un incubateur de start-up technologiques.

Zeinebou Abdeljelil (photo) est une entrepreneure technologique mauritanienne et une consultante en finance et gestion. Elle est titulaire de deux masters, l’un en service d’appui bancaire et financier obtenu à l’IFID de Tunisie et l’autre en commerce et informatique obtenu à l’ISG de Tunisie. Elle a également suivi un programme de six semaines sur l’entrepreneuriat au Mendoza College of Business de l’université de Notre Dame aux Etats-Unis.

Fervente croyante du fort potentiel de l’innovation et des technologies numériques en tant que moteur d’une croissance durable et inclusive pour l’Afrique, Zeinebou Abdeljelil fonde en 2014, avec Mariem Kane, l’incubateur Hadina RIMTIC, dont elle est la présidente depuis 2018. Il s’agit du premier incubateur axé sur les technologies de l’information et de la communication en Mauritanie.

L’incubateur, qui organise des concours de pitch de start-up comme le MauriApp Challenge ou le Marathon de l’entrepreneur, a déjà soutenu plus de 100 projets dans les domaines du numérique, de la production d’aliments pour le bétail, du compost naturel et des équipements d’énergie solaire.

« Il est nécessaire de renforcer les capacités des entrepreneurs en Mauritanie, que ce soit dans l’idéation de leurs projets, dans la gestion financière et quotidienne de leurs start-up, ou dans le renforcement de leur résilience aux chocs », a-t-elle déclaré en 2022.

Zeinebou Abdeljelil est également l’une des cofondatrices et la présidente-directrice générale d’IKLAAA Consulting. Il s’agit d’une agence de conseil née en 2015 pour renforcer les capacités des entreprises en conseil stratégique, en organisation, en communication et en nouvelles technologies.

Boursière Mandela Washington et membre de plusieurs réseaux de jeunes leaders, sa carrière professionnelle a commencé en 2010 à BAMIS Bank où elle était responsable des relations entreprises. En 2016, le PNUD l’embauche en tant que consultante en renforcement des capacités des petits et moyens producteurs en Mauritanie.

Après trois mois passés au PNUD, elle rejoint l’organisation à but non lucratif de lutte contre les inégalités, Oxfam Intermón, en tant que consultante en microfinance dans son pays de mars à juin 2016. En 2017, elle fut consultante en développement de l’entrepreneuriat des jeunes de la World Bank Group et consultante en TIC pour la paix du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). En 2018, elle travaille à Caritas Mauritanie en tant que consultante en développement de l’entrepreneuriat des jeunes.

Melchior Koba

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Elle construit et gère une entreprise business 2 business (B2B) basée sur l’intelligence artificielle et capable de comprendre les sentiments de consommations des Africains. Son entreprise est lauréate de plusieurs challenges et compétitions en Afrique australe.

Nomsa Makgabenyana (photo) est une analyste de données botswanaise certifiée en 2018 par l’université du Cap. Titulaire d’un bachelor en relations internationales, histoire économique et administration des politiques publiques obtenu en 2014 à l’université du Cap, elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Seipone.ai, une solution de technologie adaptée au marketing (martech).

Fondé en 2021, Seipone AI a été lancé pour permettre aux entreprises et particuliers de gérer la réputation de leurs marques, d’identifier les mentions en ligne et d’acquérir des renseignements sur les consommateurs. La solution utilise l’intelligence artificielle qui, à partir des données qu’elle collecte, est capable de comprendre les sentiments de consommations des Africains, quelles que soient leur langue et l’évolution des styles linguistiques.

« Grâce à la puissance de l’intelligence artificielle et de l’apprentissage automatique appliqué, Seipone.ai exploite soigneusement les données historiques et en temps réel pour aider les marques et les entreprises à comprendre les sentiments des consommateurs pour une prise de décision éclairée, quels que soient leur langue et leur style linguistique, qui changent constamment », a déclaré Nomsa Makgabenyana lors du lancement de Seipone.ai.

Cependant, Seipone.ai est une solution d’IA développée par l’entreprise Seriti Insights fondée en 2019 par Nomsa Makgabenyana, PDG, et Kagiso Mpa qui en est le directeur technique. Seriti Insights, basée au Botswana, est réputée pour sa capacité à créer des solutions d’IA de classe mondiale en se concentrant sur l’environnement du client et les spécifications commerciales.

Après un stage de trois mois au centre de divertissement et de commerce du Botswana en 2015, Nomsa Makgabenyana fut la responsable du sommet du leadership du Pan African Youth Dialogue entre septembre 2016 et juillet 2017. Avant la fondation de Seriti Insights, elle fut rédactrice d’affaires et leader d’opinion de The Weekend Post, première publication du samedi du Botswana, de 2017 à 2018.

Au regard de ses travaux dans le domaine de l’intelligence artificielle, elle a été invitée à intervenir au forum sous régional sur l’intelligence artificielle en Afrique australe (SARFAI) qui s’est déroulé du 7 au 9 septembre 2022. En 2020, pour Seriti Insights, elle a gagné  30 000 dollars après avoir participé au Japan NINJA Competition organisée par l’Agence japonaise de coopération internationale. La start-up a également été une finaliste régionale des Startup Awards d’Afrique australe en 2019.

Melchior Koba

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