Il est un ingénieur en génie civil et un jeune entrepreneur. Dans le but de rendre l’accès à l’investissement immobilier plus facile aux Africains, il a cofondé la start-up Keble, dont il est le dirigeant.

Emmanuel Oballa (photo) est un cofondateur et le président-directeur général de la start-up Keble. Originaire du Nigeria, il y a fait ses études universitaires, plus précisément à l’université de Lagos où il a obtenu un bachelor en génie civil et environnemental en 2020. Il est également titulaire d’un certificat en marketing digital délivré par Google en 2018.

Sa start-up Keble, fondée en 2020, est une fintech qui met à disposition des jeunes Africains, tant dans leur pays d’origine que dans la diaspora, des options immobilières accessibles et abordables. Son objectif est de rendre les avantages de l’investissement immobilier accessibles à tous en créant un moyen sûr et stable pour les Africains d’accroître leur richesse avec confiance.

Plus concrètement, la plateforme Keble met en relation ses utilisateurs avec les meilleures options d’investissement immobilier disponibles sur le marché mondial, leur permettant ainsi d’épargner, d’investir et de diversifier leur portefeuille avec succès. La start-up est l’une des 12 sélectionnées pour la classe inaugurale de l’ARM Labs Lagos Techstars Accelerator, un programme basé à Lagos qui se concentre sur la création de start-up proptech et fintech à un stade précoce à travers l’Afrique.

« Nous vous donnons des actifs immobiliers en dollars dont le prix est fixe et nous vous donnons la confiance. Avec Keble, vous pouvez tout savoir sur votre bien, de sa localisation à ses performances. Keble a également des partenariats et des administrateurs sur différents continents, de sorte que ses actifs internationaux sont bien entretenus », a déclaré Emmanuel Oballa en mars 2023.

« Nous entretenons de bonnes relations avec l’organisme des promoteurs au Royaume-Uni, par exemple, ce qui nous permet d’avoir une communication cohérente. Nous recevons des rapports, de la documentation, des mises à jour et des informations de première main sur les propriétés et les nouvelles opportunités d’investissement », ajoute-t-il.

Emmanuel Oballa est depuis 2018, le directeur de programme du campus Connected Development (CODE). Sa carrière professionnelle a commencé en 2013 au sein de House Of Chi (plus connue sous le nom de Chivita), une industrie manufacturière responsable de la production de jus, de produits laitiers et diététiques, de produits pharmaceutiques, etc., où il était membre du personnel chargé de l’assurance qualité.

De janvier à avril 2018, il a été le directeur de la gestion des programmes chez Enpact Initiative, une communauté d’étudiants pionniers de l’université de Lagos qui se consacre au développement de l’esprit d’entreprise et à l’enrichissement professionnel. De juillet 2018 à la création de Keble, il était un consultant en immobilier de RealtyPro Investment Global Limited, une entreprise immobilière.

Melchior Koba

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Il cumule plus de 10 ans d’expérience dans l’entrepreneuriat. Spécialisé dans les technologies financières, il est à la tête de deux start-up qui œuvrent pour l’inclusion financière de tous les Africains.

Opio Obwangamoi David (photo) est un entrepreneur ougandais et un économiste de formation diplômé de l’université de Makerere où il a obtenu en 2010 une licence en économie quantitative et modélisation de politique économique. Il est un cofondateur et le président-directeur général de gnuGrid CRB.

gnuGrid CRB est une entreprise de technologie financière, fondée en 2019, qui a pour objectif de favoriser l’inclusion financière en utilisant les profils de crédit comme garantie de réputation pour les consommateurs de services financiers du dernier kilomètre.

Agréée par la banque d’Ouganda, depuis 2021, comme étant le tout premier bureau de référencement de crédit (CRB), elle utilise les données pour produire des rapports et des scores de crédit sur les emprunteurs individuels, ce qui aide les fournisseurs de crédit à prendre des décisions de prêt plus éclairées.

Le produit phare de la start-up est Solar Sentra qui est un système de paiement associé à un matériel qui répond aux exigences commerciales et techniques des entreprises du secteur de l’énergie solaire. Plus concrètement, Solar Sentra permet aux entreprises solaires de gérer la vente, la livraison, l’installation et les services après-vente en les aidant à gérer les données des clients, l’évaluation du crédit, les paiements, les cartes d’installation.

En 2012, l’entrepreneur a fondé Ensibuuko. L’entreprise, dont il est le responsable, est une fintech qui travaille à la mise en place d’une infrastructure de paiements ruraux et de services bancaires numériques pour l’Afrique. Ses principaux partenaires et clients sont les SACCO (organisation coopérative d’épargne et de crédit) et les groupes d’épargnes.

Boursier au programme Westerwelle Younger Founders de la Westerwelle Foundation et jeune pionnier de la convergence pour le World Frontiers, Opio Obwangamoi David a suivi une master class à l’America Express Leadership Academy en 2021, où il a étudié l'Ashoka System Change.

Entre 2009 et 2010, l’entrepreneur était un mentor bénévole pour la jeunesse à Educate!, une organisation à but non lucratif qui prépare la jeunesse africaine à acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans l’économie d’aujourd’hui. En 2013, il a remporté, pour Ensibuuko, le concours ICT4agric.

Melchior Koba

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Elle est une avocate avec une grande expérience dans la gestion d’entreprises. Férue de technologie, elle est à l’origine de plusieurs sites web et applications à succès dans son pays. Elle fait partie des femmes les plus influentes de l’Afrique.  

Ory Okolloh (photo) est une cyberactiviste et une avocate kényane diplômée de l’université de Pittsburgh où elle a obtenu un bachelor en sciences politiques en 2000 et de la Harvard Law School où elle a obtenu en 2005 un doctorat en droit. Elle est une partenaire, et une membre du comité d’investissement et du comité d’examen du portefeuille de Verod-Kepple Africa Ventures (VKAV).

VKAV est une société de capital-risque panafricaine créée en 2021 qui soutient les fondateurs d’Afrique et d’ailleurs qui s’applique à résoudre les problèmes qui minent le développement économique du continent. Plus précisément, VKAV investit dans les infrastructures technologiques qui comblent des lacunes dans les systèmes traditionnels actuels, les innovations visant à résoudre les inefficacités des industries et entreprises africaines existantes, et les innovations locales répondant aux modes de vie et de consommation émergents en Afrique.

Le 20 mars dernier, la société a levé 43 millions de dollars pour son fonds de capital-risque panafricain, qui investit dans des start-up évolutives, axées sur la technologie et en phase de post-revenu, qui s'attaquent à des défis difficiles sur le continent.

Parmi les entreprises technologiques que la société a soutenues, on peut citer Moove, une plateforme intégrée de financement de véhicules pour les entrepreneurs de la mobilité, Nawi, une start-up immobilière prop-tech, et Chari, une application de commerce électronique qui aide les petits détaillants d'Afrique francophone à se procurer des stocks pour leurs magasins et à se faire livrer gratuitement tout en bénéficiant de facilités de paiement.

Actuellement, elle est une directrice indépendante du conseil d’administration de Safaricom PLC, et un membre du conseil d’administration d’Adecco Group Foundation, une fondation qui s’engage à faire du monde du travail un endroit juste, plus accessible et meilleur.

Directrice non exécutive de Deloitte Africa, d’East African Breweries Ltd, une entreprise de boissons alcoolisées, elle est administratrice du conseil d’administration de Van Leer Group, une organisation qui lève des fonds à des fins caritatives. Présidente de la Stanbic Bank Foundation Kenya, elle siège au conseil d’administration de Thomson Reuters Founders Share Company.

En 2006, Ory Okolloh a cofondé Mzalendo Trust, un site web qui suit les performances des députés kényans. Elle est l'un des membres fondateurs d’Ushahidi, une entreprise technologique à but non lucratif née en 2008 qui crée des plateformes open source pour aider les citoyens, les journalistes, les organisations, les gouvernements et autres à collecter, gérer, visualiser des données collectées par la foule.

Après son doctorat en 2005, elle a travaillé en tant qu'éditeur à Global Voices, un réseau international de blogueurs, traducteurs, journalistes qui suivent et couvrent l'actualité de la blogosphère mondiale. En 2006, elle a rejoint Enablis Entrepreneurial Network, une entreprise canadienne à but non lucratif qui a pour but de soutenir les petites et moyennes entreprises qui créent des emplois dans les pays en développement et les pays émergents, conduisant ainsi à une croissance économique durable, au poste de conseillère juridique interne.

En 2011, Google la nomme gestionnaire des politiques pour l’Afrique. En 2013, c’est Omidyar Network, qui se définit comme une entreprise de changement social investissant dans la création de sociétés plus inclusives et plus équitables, qui l’embauche en tant que directrice générale. De 2020 à 2022, elle est conseillère de Rest of World, un média à but non lucratif qui couvre l’impact de la technologie au-delà de la bulle occidentale.

En 2011, Ory Okolloh a été nommée « Young Global Leader » par le Forum économique mondial et l'une des femmes les plus puissantes d'Afrique par le magazine Forbes. En 2014, elle a été nommée parmi les 100 personnes les plus influentes du monde par le magazine Time.

Melchior Koba

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Après ses études en Russie et aux Etats-Unis, il a travaillé dans des entreprises technologiques pour acquérir de l’expérience. Devenu entrepreneur, il se spécialise dans les technologies financières et est aujourd’hui à sa deuxième start-up.

Bright Chinyundu (photo) est un informaticien zambien diplômé de la Don State Technical University de Russie où il a obtenu un bachelor en génie logiciel en 2008. Egalement titulaire d’un diplôme d’entrepreneuriat et de gestion d’entreprise obtenu en 2017 au Mendoza College of Business de l’université de Notre Dame aux Etats-Unis, il est le fondateur et le président-directeur général de Sparco.

Sparco est une start-up zambienne de technologie financière, fondée en 2020,  ayant pour but de simplifier les opérations financières pour les entreprises dans toute l’Afrique. Basée aux Etats-Unis, elle met au point des outils qui permettent aux entreprises d’accepter les paiements de leurs clients peu importe où ces derniers se trouvent et d’accéder à plusieurs sociétés de livraison.

La plateforme électronique de Sparco est un moyen de paiement universel qui intègre les banques, l’argent mobile et une panoplie de portefeuilles afin de permettre aux entreprises de recevoir et d’envoyer de l’argent en ligne ou hors ligne. Installée premièrement en Zambie, la plateforme a réalisé des intégrations en Afrique du Sud, au Kenya et au Nigeria.

Récemment, à Barcelone, la start-up a présenté ses activités au Mobile World Congress, le plus grand événement mondial en matière de connectivité, devant plus de 88 500 opérateurs de télécommunications, entrepreneurs, entreprises et institutions publiques. Elle a remporté les honneurs en gagnant une bataille mondiale de pitchs pour les entreprises de technologie financière.

En 2019, Bright Chinyundu avait déjà fondé une plateforme de paiement de facture en Zambie et au Mozambique, BroadPay, dont il était le PDG jusqu’à son retrait de la start-up en 2019. Sa carrière professionnelle a commencé en 2007 à Data Intensity en Russie où il était administrateur de base de données Oracle.

En 2008, il a été embauché en tant qu’ingénieur sous-système de station de base de Huawei Technologies. En 2009, il rejoint MTN Zambia au poste d’ingénieur en planification et optimisation des réseaux radio. Il effectue un retour à Huawei Technologies en 2011 en tant que responsable des services d’apprentissage et en 2012, il devient responsable du développement des compétences de Bharti Airtel en Zambie, au Malawi et en Tanzanie.

Melchior Koba

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Il est un avocat spécialisé dans le droit des technologies de l’information et de la communication. Afin de dynamiser le secteur de l’élevage et de faciliter le commerce du bétail en Afrique du Sud, il fonde SwiftVEE.

Russel Luck (photo) est un avocat de formation diplômé de l’université du Cap où il a obtenu en 2005 un bachelor en droit et de l’université d’Afrique du Sud où il a obtenu un master en droit de la communication et des technologies de l’information en 2014. Il est le fondateur et le président-directeur général de la start-up SwiftVEE.

Fondée en 2017, SwiftVEE est une start-up de technologie agricole et de commerce en ligne qui propose des services de publicité et d’assurance en ligne pour le bétail. Sa plateforme agricole s’attaque aux problèmes de pénurie d’eau, d’insécurité alimentaire et d’inefficacité du marché pour le secteur de l’élevage. Aujourd’hui, SwiftVEE, c’est plus de 100 000 bétails vendus et plus de 20 000 clients satisfaits.

En janvier 2023, la start-up a lancé une nouvelle application pour aider les fermiers. Appelée PrysWys, l’application s’appuie sur la base de clients de SwiftVEE et propose à ses utilisateurs un formulaire de demande numérique où les fermiers peuvent énumérer plusieurs produits nécessaires à leur exploitation et recevoir des offres de prix par voie électronique.

https://twitter.com/TeamSwiftVEE/status/1621486708398096384?s=20

D’après le PDG de SwiftVEE, « les agriculteurs payaient des primes élevées pour leurs intrants chez les détaillants traditionnels. Nous pensons qu’il y a beaucoup de gonflement inutile dans l’offre traditionnelle d’intrants ».

Interrogé sur l’objectif de l’application, il a ajouté que « PrysWys a été développé pour freiner l’augmentation des coûts des intrants pour les agriculteurs dans le climat économique actuel ». A ce jour, avec plus de 1 000 utilisateurs actifs, PrysWys a déjà permis de vendre plusieurs dizaines de milliers de dollars de produits en ligne.

Depuis 2014, Russel Luck est un consultant non exécutif de SwiftTechLaw, un cabinet spécialisé dans le droit des technologies pour les entreprises technologiques. Il a commencé sa carrière professionnelle en 2005 en tant que stagiaire diplômé au sein de la banque BNP Paribas. En 2007, il est devenu un avocat du cabinet de droit immobilier Smith Tabata Buchanan Boyes.

L’avocat a reçu plusieurs distinctions pour sa start-up. En effet, SwiftVEE est une entreprise du Google Launchpad et la lauréate du MEST South Africa International Africa Summit 2018.

Melchior Koba

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Serial entrepreneur, il est à l’origine de plus de cinq entreprises au Maroc et à Dubaï. Avec Ezzal, il veut faciliter les activités de transport de marchandises en Afrique et au Moyen-Orient.

Mohamed Badr (photo) est un serial entrepreneur égyptien. Il est titulaire d’une licence en arts, spécialité études classiques et anciennes, obtenue en 2013 à l’université d’Alexandrie. Il est un des cofondateurs d’Ezzal, une start-up qui a pour mission de faciliter le transport de biens et de marchandises, dont il est le responsable de la supervision de la planification, du développement et de l’exécution des initiatives marketing et publicitaires.

Fondée en 2020, Ezzal est une application mobile qui permet aux propriétaires de véhicules de proposer leurs services à tous ceux qui ont besoin de transporter des objets, qu’il s’agisse de biens électroménagers, de meubles, de machines ou de matériaux. Ainsi, que vous soyez des particuliers ou des entreprises, Ezzal vous aide à trouver le transporteur adéquat et fiable pour vos besoins en vous évitant toutes surprises relatives aux prix et à la qualité de service.

Né et ayant grandi en Egypte, Mohamed Badr a lancé l’application au Maroc au lieu de son pays « en raison des conditions économiques en Egypte, telles que l’inflation et la faiblesse de la monnaie locale, en plus des autorités qui imposent beaucoup de frais supplémentaires et de petites caisses qui n’existaient pas dans le passé, comme les permis de sécurité », a-t-il déclaré à Disrupt Africa en mars 2023.

Aujourd’hui, l’application est disponible dans toutes les villes du Maroc et est opérationnelle dans les pays voisins comme l’Espagne, Gibraltar, le Portugal, la Mauritanie et le Sénégal. L’entreprise prévoit également de s’étendre dans d’autres pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, mais n’envisage pas encore de s’implanter en Egypte.

En 2017, il a cofondé LarusDubai, une start-up sise à Dubaï qui fournit des services d’expédition de fret, de dédouanement, de transport et de messagerie. En 2021, il a lancé Megamaa, un matériau naturel qui résout le problème des inondations : il faut le jeter avant les pluies autour des endroits qui seront submergés, puis en le retirer après les pluies pour l’acheminer vers les zones de sécheresse où il est utilisé pour l’irrigation et l’agriculture.

En 2022, il a fondé Murabetsport, une entreprise de gestion de foule et d’événements au Maroc, Nazyef, une entreprise de fabrication de chargeurs pour véhicules électriques, et Neque contumelia, une technologie d’intelligence artificielle qui a pour but de réduire les blessures dans le football.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2014 à Engineers Club of Alexandria où il était le superviseur du contrôle des stocks. En 2015, il a été embauché par IEREK (International Experts for Research Enrichment and Knowledge Exchange), une institution internationale qui se consacre à l’échange de connaissances et à l’amélioration de la recherche, en tant que coordinateur d’événements. Il y a travaillé jusqu’au lancement de LarusDubai.

Melchior Koba

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Avocat de formation, il a travaillé dans de grands cabinets d’avocats au Nigeria et aux Etats-Unis. En tant qu’investisseur, il a, avec sa société, financé près d’une quarantaine d’entreprises à travers l’Afrique, l’Europe, l’Asie et l’Amérique.

Eghosa Omoigui (photo) est un investisseur nigérian. Il est titulaire d’un master en droit des sociétés et finance obtenu en 1993 à l’université de Pennsylvanie et d’un master en entrepreneuriat obtenu à la Babson College en 2005. Il est le fondateur et l’associé général d’EchoVC Partners, une société de capital-risque.

Lancée en 2011, la société de capital-risque en phase de démarrage axée sur la technologie investit dans les femmes, les fondateurs sous-représentés et des marchés mal desservis. Elle encourage des idées ambitieuses et des modèles d’entreprise qui utilisent la technologie pour offrir de la valeur aux marchés de masse.

Aujourd’hui, EchoVC Partners a déjà investi dans 36 entreprises évoluant dans divers secteurs, notamment ceux de la santé et des services à la personne, de la fintech émergente, du commerce, des médias et du divertissement, de l’accès à l’énergie, de la mobilité durable et de la connectivité, parmi d’autres. Elle a déployé plus de 41 millions et opère dans 12 pays d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’Amérique.

Récemment, EchoVC Partners a lancé un fonds d’amorçage pilote axé sur la blockchain. Appelé EchoVC Chain, il s’agit d’un fonds de 8 millions de dollars qui est destiné à financer des entrepreneurs et des entreprises dans les principaux domaines d’action de la société.

Depuis 2013, Eghosa Omoigui est aussi l’associé général d’EchoVC Pan-Africa Technology Fund, un fonds de capital-risque technologique en phase d’amorçage et de démarrage, axé sur les entreprises TIC (technologies de l’information et de la communication) à forte croissance dans divers secteurs, notamment la téléphonie mobile, l'Internet et les services grand public, la SmartData, les médias numériques, la publicité, le commerce, les services et infrastructures technologiques, dans toute la région panafricaine.

Avant EchoVC Partners, Eghosa Omoigui a travaillé à divers postes chez Intel Capital. Il y était avocat principal de 2001 à 2004, assistant technique du trésorier l’année suivante, assistant technique du président de 2005 à 2007 et ensuite directeur des investissements stratégiques, Internet grand public et technologies sémantiques jusqu’en 2010.

Sa carrière professionnelle a commencé en 1990 au cabinet d’avocats d’affaires nigérian Ajumogobia, Okeke, Oyebode & Aluko (AOOA) où il était un associé. En 1993, il devient gestionnaire du développement des affaires et des contrats de Med-Pharm Technologies. Il rejoint CIC Consulting en tant que conseiller d’entreprise en 1995. En 1996, il est embauché au poste de directeur à Bridge Group Counsulting et en 1998, il devient associé sénior du cabinet d’avocats américain Ball Janik LLP.

Melchior Koba

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Nazih Dehouche est un développeur et un créateur d’applications avec plus de 15 ans d’expérience. Il utilise la prolifération des tablettes, smartphones et ordinateurs pour faciliter l’alphabétisation des enfants grâce à des contenus éducatifs et divertissants.

Nazih Dehouche (photo) est un entrepreneur algérien diplômé de l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediène. Expert en programmation informatique, il a réussi à se distinguer à Beyrouth, au Liban, lors du forum pour le développement durable en 2023.

Pendant cet événement qui s’est tenu du 14 au 16 mars 2023, un concours a été organisé pour récompenser les projets qui se distingueront le mieux parmi 120 projets de 18 pays arabes nominés. Nazih Dehouche a ainsi reçu, de la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie qui organise l’événement, le prix du contenu numérique 2023 dans la catégorie entreprise.

Cette prouesse a été possible grâce à son projet « l’Alphabet arabe » axé sur l’apprentissage des lettres arabes de manière moderne et innovante. Le projet est un produit de Synoos Studio, une start-up edtech qui fournit une plateforme culturelle, éducative et ludique pour les enfants sur smartphones, tablettes, ordinateurs portables et médias sociaux, dont Nazih Dehouche est le fondateur et le président-directeur général.

Avec Synoos, l’entrepreneur veut développer une nouvelle approche de contenu à la fois éducatif et amusant en langue arabe et dans d’autres langues, en utilisant la popularité croissante des smartphones et des tablettes. Son objectif est d’aider les enfants à surmonter les difficultés et à accéder à un contenu spécialement conçu pour eux, sans nécessiter de traduction ou d'utiliser un contenu inadapté à leur niveau de compréhension.

En 9 années d’existence, le projet Synoos Studio cumule déjà plus des 3 millions de téléchargements sur Play Store et App Store. L’ancien technologue Web a reçu pour sa start-up plusieurs prix et distinctions comme le Prix spécial de l’Algeria Web and Mobile Award 2014, l’Algerian Alphabetisation Award 2015 et l’Arab Mobile Award 2016.

Melchior Koba

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Elle est une entrepreneure préoccupée par le bien-être des femmes. Avec une amie, elle a développé pour ces dernières un système de santé inclusif, moderne et plus attentif à leurs besoins.

Fatoumata Ly (photo) est une entrepreneure d’origine guinéenne. Titulaire d’un bachelor en sciences du langage obtenu à l’université Paul Valéry à Montpellier 3 en 2010 et d’un master en marketing et gestion de la relation client obtenu en 2012 à OMNES Education, elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Ninti.

Fondée en 2021 par Fatoumata Ly et Olga Kokshagina, Ninti est une entreprise de technologies médicales qui conçoit des solutions pour aider les femmes à bénéficier de meilleurs soins en matière de sexualité et de reproduction. Son objectif est de rendre les soins de santé non seulement plus accessibles et inclusifs pour tous, mais aussi plus personnalisés afin que les individus aient la possibilité de prendre en charge leur propre santé et de se soutenir mutuellement.

D’après les fondatrices, Ninti est née de leurs propres expériences douloureuses. « Ayant eu des centaines de conversations avec des personnes ayant un parcours complexe en matière de santé sexuelle et génésique, j’ai vu de mes propres yeux les obstacles et les stigmates qui peuvent empêcher les femmes d’accéder aux soins dont elles ont besoin. C’est pourquoi j’ai cofondé Ninti. Pour faire tomber ces barrières et fournir aux femmes les ressources et le soutien dont elles ont besoin pour prendre des décisions éclairées concernant leur santé », a écrit Fatoumata Ly sur son compte LinkedIn.

Ainsi, Ninti a conçu une plateforme numérique qui permet aux employeurs de proposer à leurs salariés un contenu fondé sur des données afin que ces derniers puissent mieux vivre leur parcours de santé de la préconception à la ménopause. Par le biais de la plateforme, les employés peuvent également bénéficier de soins dispensés par des professionnels et appartenir à une communauté sur laquelle ils peuvent s’appuyer via des événements et des cercles.

Vice-présidente de SINGA France, une organisation citoyenne internationale qui accélère l’inclusion des immigrés, elle est membre du conseil d’administration de Learn Afghanistan et de SISTA, un collectif de femmes entrepreneurs et investisseuses qui promeut plus de diversité dans l’économie numérique en encourageant notamment plus d’investissements dans les entreprises dirigées par les femmes.

En 2018, elle a confondé You’re Welcome App, une application pour générer des revenus supplémentaires pour les hôtels. Elle était la responsable des opérations de l’entreprise jusqu’en 2020. Cependant, après son bachelor, elle a commencé à travailler, en 2011, pour Efma (devenu Qorus), une organisation à but non lucratif travaillant dans le secteur financier, en tant que coordonnatrice d’événements. En 2014, elle a été promue responsable des événements de l'entreprise.

Parallèlement, elle était la leader locale de Levo League en France, une communauté florissante, en ligne et hors ligne, de jeunes professionnels, de modèles et d’entreprises innovantes, entre 2014 et 2019. Après une pause professionnelle en 2020, elle travaille à Bayes Impact, une organisation qui a pour mission de créer des services publics gérés par les citoyens, en tant que cheffe de projet senior indépendante en 2021.

De 2021 à 2022, elle était la cheffe de projet de l’Institut Covid-19 Ad Memoriam qui lutte contre la Covid-19. Avec son équipe, elle a créé une plateforme permettant aux citoyens de partager leur expérience de la pandémie.

Melchior Koba

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Il a acquis de l’expérience dans le commerce électronique et la livraison en ligne en travaillant pour Jumia au Rwanda. Il a su profiter du départ de la licorne de son pays pour lancer sa propre entreprise de commande et de livraison de produits alimentaires en ligne.

Albert Munyabugingo (photo) est un expert en télécommunication diplômé de l’Adventist University of Central Africa (AUCA) où il a obtenu une licence en réseaux et communication en 2014. Il est le fondateur et le président-directeur général de Vuba Vuba Africa, une start-up de commerce électronique.

Fondée en janvier 2020, Vuba Vuba Africa est une entreprise de commerce de produits alimentaires en ligne et de livraison à la demande. Il s’agit d’une des entreprises de livraison qui enregistrent le plus grand nombre de commandes au Rwanda.

Vuba Vuba Africa, née peu de temps avant l’avènement de la Covif-19, a vu son activité croître de plus de 40 % par rapport à la période pré-Covid. Cet accroissement est dû au confinement qui a provoqué une augmentation de 450 % des transactions en ligne, en mai 2020, selon les données de la Banque nationale du Rwanda.

En 2021, la start-up comptabilisait déjà plus de 500 000 commandes passées dans les grandes villes du pays et 300 partenariats avec des entreprises, magasins, restaurants et boutiques. Elle employait 26 salariés de bureau et plus de 100 coursiers. La plupart des employés de Vuba Vuba Africa sont des anciens travailleurs de la société de commerce électronique Jumia au Rwanda.

En effet, avant de fonder Vuba Vuba Africa, Albert Munyabugingo a travaillé pour Jumia Rwanda, d’abord en tant que responsable des opérations, entre décembre 2014 et novembre 2017, et ensuite au poste de directeur général de juillet 2017 à janvier 2020. Ayant décidé de quitter le marché rwandais en 2019, Jumia a laissé derrière elle plusieurs employés et coursiers qui se sont, ainsi, retrouvés au chômage. C’est en cela que l’entrepreneur a trouvé une opportunité d’entreprise. Il a donc comblé le vide laissé par Jumia et gardé ses anciens collaborateurs comme employés.

La carrière professionnelle d’Albert Munyabugingo a commencé en 2012 à Tigo Rwanda, une marque de l’entreprise de télécommunication Millicom, où il était le responsable du service clientèle. En mai 2014, il a rejoint Hellofood Rwanda, une entreprise de commande de nourriture en ligne, en tant que responsable du contenu et du service clientèle.

Melchior Koba

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