Il est un informaticien talentueux et un entrepreneur passionné. En tant que leader dans son domaine, il utilise son expertise en informatique pour soutenir les entrepreneurs locaux et les aider à réussir dans leur entreprise.

Abdelsalam Safi (photo) est un cofondateur et le directeur exécutif de l’incubateur de start-up technologiques WenakLabs. Originaire du Tchad, il est un entrepreneur social et technologique titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique obtenu en 2011 à l’Ecole supérieure privée d’ingénierie et de technologies (ESPRIT) de la Tunisie.

Son incubateur WenakLabs, fondé en 2014, revendique être à la fois un média lab et un tech hub. Ayant pour objectif de contribuer, par tous les moyens, à la réduction de la facture numérique au Tchad et de promouvoir la culture entrepreneuriale en s’appuyant sur les TIC, Abdelsalam Safi et son équipe développent un espace d’intelligence collective et d’innovation sociale.

Le 18 janvier 2023, il a officiellement inauguré le média lab de sa structure. Cet espace regroupe tous les dispositifs et équipements professionnels pour permettre d’exercer des métiers de l’audiovisuel et du numérique. Il sera possible d’y faire des productions audiovisuelles, des shootings, du graphisme et des émissions Web TV. Le média lab est également un espace de formation en multimédia.

« Notre médialab est un lieu de recherche interdisciplinaire où les chercheurs, artistes, designers, etc. peuvent travailler ensemble pour développer des possibilités des TIC dans le but de résoudre des problèmes et identifier de nouvelles opportunités », déclare Abdelsalam Safi.

Depuis février 2020, Abdelsalam Safi est également le directeur pays de Founder Institute au Tchad. Fondé en 2009, Founder Institute est un incubateur et un accélérateur qui transforme des idées en start-up finançables, et des start-up en entreprises mondiales. Sa série de programmes d’accélération très structurés a donné aux fondateurs l’orientation et le réseau mondial nécessaires pour créer une entreprise significative. Abdelsalam Safi est aussi un partisan de l’organisation à but non lucratif Free Software Foundation depuis 2006.

Son parcours professionnel a commencé en 2011 dans son université ESPRIT, en tant que stagiaire. Il y a fait des travaux d’étude et d’intégration des applications hétérogènes dans une architecture orientée service (SOA) en utilisant un bus de médiation open source (Apache ServiceMix). Il a enseigné entre 2013 et 2014 à l’institut universitaire de sciences et techniques d’Abéché au Tchad. Il y était chargé de cours de programmation orientée objet avec Java.

Melchior Koba

Lire aussi :

Au Tchad, Hamid Khayar Defallah est déterminé à faire éclore une jeunesse tech entreprenante

Published in Tech Stars

Médecin de formation, il se sert de la technologie pour développer des solutions impactantes afin d’améliorer la qualité des soins de santé. Il est à la tête d’une société d’investissement spécialisée dans l’industrie médicale en Afrique.

Chad Marthinussen (photo) est un entrepreneur et un médecin sud-africain diplômé de la Stellenbosch University en 2018. Passionné de technologie, il fonde, avec Abdul Malick Salie, Innov8 Group Holdings, une société de capital-investissement qui œuvre dans l’industrie médicale africaine.

Innov8 Group Holdings est une entreprise sud-africaine qui fournit des technologies innovantes à l’industrie médicale africaine par le biais de ses investissements. La société a déjà investi dans plusieurs entreprises telles que MyPocketHealth, une plateforme de soins virtuels, et Social Medical qui est une agence de marketing dans le domaine de la santé.

Le 27 janvier 2023, la société a annoncé un partenariat avec un fonds basé en Irlande. Cette association a valorisé Innov8 à environ 14,5 millions de dollars. Se prononçant sur les objectifs de sa société d’investissement, Chad Marthinussen a déclaré : « l’un de nos principaux objectifs est de développer des ensembles de données réellement utilisables et une infrastructure de données à partir de nos produits et services d’imagerie médicale, de soins primaires, de soins virtuels et de biotechnologie, afin de permettre à nos équipes technologiques et d’intelligence artificielle, basées localement et internationalement, d’exploiter les informations et de créer des solutions améliorées et innovantes pour le marché médical ».

Entrepreneur en série dans le domaine médical, Chad Marthinussen a fondé U-Image Medical, un écosystème de formation basé sur les ultrasons sans fil, en 2020 ; AiBIOLOGICS, une entreprise de biotechnologie basée sur l’intelligence artificielle, en 2021 ; Innohealth Technologies, une entreprise de soins de santé numériques axée sur la création de solutions visant à faciliter la décentralisation des soins de santé en Afrique.

En 2019, l’entrepreneur avait également fondé la marque de masque de protection appelé Nanowave Mask. Avant l’arrêt de ses activités à la fin de 2020, il avait vendu plus d’un million d’unités. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé en tant que médecin dans le gouvernement du Cap-Occidental en Afrique du Sud, de janvier 2018 à décembre 2019.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Sud-Africain Gil Sperling automatise le marketing des entreprises immobilières sur les médias sociaux

Published in Tech Stars

Ancien ministre kényan des TIC, de l’Innovation et de la Jeunesse, il apportera à l’équipe de direction et au conseil d’administration de Jumo sa riche expérience et connaissance de la technologie panafricaine.

Joseph Mucheru (photo) est un chef d’entreprise et un entrepreneur kényan diplômé de City à l’université de Londres où il a obtenu un bachelor en économie et en informatique en 1993. Il est l’actuel président de Jumo, une entreprise sud-africaine de technologie financière.

Jumo, fondée en 2015, est une société qui s’associe à des banques, des opérateurs de réseau mobile et d’autres acteurs du commerce électronique pour offrir des choix financiers progressifs aux clients des marchés émergents d’Afrique et d’Asie. Devenu président de Jumo en janvier 2023, Joseph Mucheru aidera l’entreprise, d’après un communiqué, à « atteindre ses objectifs de croissance, à s’orienter dans le paysage réglementaire et à renforcer sa présence sur le continent africain ».

Actuellement, il est membre du conseil d’administration d’UNICEF Generation Unlimited (un partenariat public privé qui veut former tous les jeunes et les mettre en contact avec des opportunités) et de la Fondation de l’université de Nairobi. Avant cela, il avait été, entre 2014 et 2017, un membre du conseil d’administration de M-Pesa Foundation Academy, un lycée mixte avec internat, à la pointe de la technologie, qui dispense un enseignement de classe mondiale au Kenya.

La carrière professionnelle de Joseph Mucheru a commencé en 1997 à Internet Solutions (formellement Interconnect Limited) où il était webmaster et responsable du développement technique et des produits. En 1998, il était devenu le directeur de Telecommunications Service Providers Association of Kenya qui a été renommé Technology Service Providers Association of Kenya (TESPOK).

En 1999, il a cofondé Wananchi Online, la société mère du fournisseur de services Internet Zuku. Après avoir occupé le poste de directeur technique de la société, il est devenu le directeur de la stratégie et du développement des affaires en 2005 avant d’en être le président-directeur général de 2006 à 2007.

En 2007, il est embauché par Google Inc en tant que chef de bureau d’Afrique de l’Est. En 2009, il y devient responsable régional pour l’Afrique subsaharienne. Ambassadeur de Google pour l’Afrique subsaharienne et responsable de l’Afrique de l’Est entre 2012 et 2014, il devient, en plus de son rôle d’ambassadeur, responsable régional de l’accès à l’énergie et de l’investissement pour l’Afrique de l’Est.

De 2014 à 2015, Joseph Mucheru était directeur de BitPesa, une entreprise fintech devenue Aza Group. En 2015, il a été le directeur d’afb, une entreprise de technologie financière.

Directeur de GiveDirectly, un organisme à but non lucratif permettant aux donateurs de fournir des transferts d’argent directs aux personnes dans le besoin, entre 2015 et 2017, il a été le président de l’Union africaine des télécommunications, une agence spécialisée de l’Union africaine, de 2018 à 2022. De 2015 à 2022, il à été le ministre kényan des TIC, de l’Innovation et de la Jeunesse.

Il a reçu la médaille du Moran of the Order of the Burning Spear (MBS) en 2010, et l’Elder of the Golden Heart (EGH) en reconnaissance de sa contribution aux TIC au Kenya en 2016. Il est membre de l’African Leadership Network, du Kenyan National Prayer Breakfast et de l’East African Business Summit.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Kényan Benjamin Njenga aide les petits agriculteurs à maximiser leurs profits

Published in Tech Stars

Il est un entrepreneur talentueux dans le domaine de l’événementiel. Il a réussi à combiner la technologie avec son savoir-faire dans l’événementiel pour offrir une solution innovante aux organisateurs d’événements. Il propose aussi des services de streaming et de VOD pour les événements.

Haythem Dridi (photo) est le fondateur de l’entreprise technologique Millesima Technologies. Originaire de Tunisie, il a étudié les mathématiques et la physique à la faculté des sciences de Sfax entre 1996 et 1997. Il est titulaire d’un certificat en management de projets qu’il a obtenu en 2009.

L’entreprise Millesima Technologies qu’il dirige est une start-up tunisienne, labélisée StartupAct, spécialisée dans la technologie des datas et flux vidéos en streaming et VOD (vidéos à la demande), ainsi que les plateformes dédiées à l’événementiel présentiel, hybride et 100 % virtuel. Elle est née en 2021 et n’a cessé de se développer jusqu’à ce jour.

En janvier 2023, l’entreprise a levé auprès de BH Equity, une société d’investissement en capital-risque, filiale de BH Bank qui opère dans le domaine du capital-investissement, et d’une société privée, la somme de 480 000 dollars. Ces fonds contribueront au lancement de MYVIOO, une plateforme qui permet aux entreprises et organisations d’avoir une ou plusieurs chaînes VOD et streaming live, 100 % personnalisable et privative. Elle permet, entre autres, de proposer des espaces publicitaires gérés entièrement par les propriétaires des chaînes.

Cependant, l’aventure entrepreneuriale de Haythem Dridi a commencé avec la création de Millesima Travel et Millesima Events en 2004. Le premier est une agence de voyages tunisienne de licence A, spécialisée dans la réservation d’hôtels business to business, la réservation des meetings ainsi que les voyages d’affaires.

Millesima Events, quant à elle, est une agence événementielle implantée en Tunisie et au Maroc et qui est spécialisée dans l’événementiel présentiel, hybride et 100 % virtuel. L’agence a déjà travaillé avec 794 clients, organisé 2 596 événements nationaux, 60 événements à l’étranger et 150 événements virtuels et hybrides.

L’idée de Millesima Technologies est, d’ailleurs, née avec le souci de pallier l’arrêt des événements en présentiel, une situation qu’a vécue Millesima Events pendant la crise sanitaire de Covid-19.

Melchior Koba

Lire aussi :

Avec Datavora, le Tunisien Hedi Zaher permet aux e-commerçants d’augmenter leurs revenus

Published in Tech Stars

Il a une vision entrepreneuriale et a réussi à mettre en place un projet innovant dans un pays où les transports publics sont peu organisés. En créant Moja Ride, il a su saisir une opportunité pour améliorer la mobilité des personnes et stimuler l’économie en Côte d’Ivoire.

Jean Claude Gouesse (photo) est un entrepreneur ivoirien. Titulaire d’un master en gestion des risques et des assurances obtenu en 2002 à l’institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny et d’un bachelor en réseaux et opérations de systèmes informatiques obtenu à la Walden University aux Etats-Unis, il est le président-directeur général et un cofondateur de Moja Ride.

Fondé en 2017, Moja Ride est un agrégateur de mobilité basé en Côte d’Ivoire et qui connecte tous les modes de transports publics et privés sur une seule plateforme. Il aide les opérateurs de transport, les chauffeurs de taxi et de minibus à suivre leurs gains grâce à une solution de billetterie puissante et simple. Il est aussi une solution de financement alternative, pour les chauffeurs n’ayant pas accès à un financement, qui ne nécessite aucun acompte ou garantie.

Pour faciliter le paiement des billets pour se déplacer avec les taxis Moja Ride, la start-up propose à ses clients une carte sans contact et une technologie de paiement par code QR. Aussi, la plateforme permet aux Ivoiriens d’acheter leur billet de bus en ligne, pour voyager d’une ville à l’autre. De plus, elle met à la disposition des chauffeurs et des entreprises de transport un portefeuille numérique appelé Moja Wallet qui peut être utilisé au quotidien pour payer, vendre, épargner et emprunter.

Moja Ride fait partie des 11 start-up sélectionnées cette année pour participer à la troisième cohorte du programme d’accélération Africa Startup Initiative Program (ASIP). Un programme organisé par Startupbootcamp Africa et Telecel Group et qui sera clôturé par une journée de démonstration des fondateurs sélectionnés le 25 mai 2023.

Avant Moja Ride, Jean Claude Gouesse a cofondé Bouttic Technologies, qui est un partenaire technologique des entreprises commerciales en 2016. En 2013, il avait cofondé l’entreprise de technologie financière R.A.T.E.S MONETIC. Cette entreprise a développé eCash Express qui est une solution fintech ayant pour ambition de combler le fossé entre l’argent mobile et les services bancaires traditionnels.

Entre 2014 et 2015, à Seattle, aux Etats-Unis, il a participé au programme Startup Weekend de Techstars qui vise à former des entrepreneurs en 54 heures.

Melchior Koba

Lire aussi :

L'Ivoirien Jean-Charles Yallet prend les rênes de la société Mastercard en Afrique francophone subsaharienne

Published in Tech Stars

Il est un visionnaire qui croit en la possibilité de changer le secteur de la santé en Afrique et dans le monde grâce à des logiciels et des applications mobiles. Sa start-up développe des algorithmes performants pour combler le déficit de radiologues en Afrique.

Mustapha Zaidan (photo) est un entrepreneur ghanéen. Titulaire d’un master en génie informatique obtenu à la Hong Kong University of Science and Technology, il est un cofondateur et le président-directeur général de la start-up Chestify AI Labs qui veut révolutionner le secteur de la santé en Afrique.

Fondé en 2020 par Mustapha Zaidan et Michael Osei Gyeabour, Chestify AI Labs est une start-up qui développe des solutions technologiques basées sur l’intelligence artificielle pour résoudre les problèmes les plus critiques des patients en Afrique. L’entreprise développe des algorithmes cliniques robustes pour la radiologie, qui peuvent augmenter le débit en automatisant l’analyse et la production de rapports sur les radiographies de routine du thorax, qui prennent encore beaucoup de temps et pour lesquelles les retards sont importants.

Cette année, Mustafa Zaidan et son entreprise ont été sélectionnés par Startupbootcamp AfriTech et l’entreprise de télécommunications Telecel Group pour participer à la troisième édition de l’accélérateur Africa Startup Initiative Program (ASIP). Le programme d’accélération se terminera par une journée de démonstration le 25 mai 2023.

L’un des algorithmes développés par la start-up est « blue dot ». Ce dernier, qui a été développé à partir de plus de 112 114 images, analyse et met en évidence les anomalies dans les images avec une vitesse et une précision impressionnantes.

Un des projets développés par Mustapha Zaidan est Obaatanpa qui signifie « maternel » dans la langue ghanéenne twi. Ce dernier est une application mobile qui donne des informations en temps réel aux femmes enceintes et aux mères allaitantes sur ce qui leur arrive pendant la grossesse et l’allaitement. Il est doté d’un outil de suivi des menstruations qui permet aux femmes de connaître la date de leur accouchement et leurs périodes libres.

Avant Chestify AI Labs, Mustapha Zaidan a fondé, en 2019, la start-up FastRx qui est une entreprise de pharmacie numérique qui rend les médicaments authentiques accessibles aux populations depuis le confort de leur maison. Il a dirigé la société jusqu’en 2021.

Avant d’entreprendre, il a travaillé en tant qu’ingénieur logiciel à Kumasi Hive à partir de 2015. Kumasi Hive est un incubateur, un lieu de prototypage rapide d’idées, d’innovations locales, de soutien aux start-up à fort impact et de promotion de l’entrepreneuriat.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Ghanéen Samuel Baddoo permet aux émigrés de prendre soin de leurs familles restées en Afrique

Published in Tech Stars

Elle a acquis de l’expérience en travaillant pour des entreprises nationales et internationales. Passionnée des données, elle a initié et contribué à des projets impactants de transformation d’entreprise en définissant de nouvelles visions et des stratégies basées sur les données.

Amina Daoud (photo) est une informaticienne algérienne diplômée d’un master en intelligence artificielle obtenu en 2016 à l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediene. Elle est la fondatrice et la directrice d’HelloData, une entreprise qui aide les décideurs des PME à utiliser leurs données pour résoudre automatiquement leurs problèmes commerciaux.

Fondée en 2021, la start-up accompagne les gérants d’entreprise à faire un suivi structuré et automatisé de leurs activités. Avec ses clients, elle identifie comment les données d’une entreprise peuvent créer des opportunités de croissance. HelloData propose aussi des services de conseil en stratégie de données, des solutions de reporting et d’analyse automatique, ainsi que des outils innovants basés sur l’intelligence artificielle pour guider la prise de décision stratégique et commerciale.

Participante du programme SHE Entrepreneurs de la Swedish Institute en 2022, Amina Daoud a lancé sa carrière professionnelle en 2016 à Thakafat où elle était créatrice de contenus Web et développeuse de projet. Parallèlement, elle a travaillé pour l’agence de conseil en communication Sense Conseil en tant que chargée de compte numérique et cheffe de projet Web et mobile avant d’y devenir stratège et gestionnaire de données.

En juin 2018, elle est embauchée en tant que consultante en recherche et stratégie au sein du cabinet de comptabilité KPMG. En 2019, elle y est nommée consultante des transactions et analyses. En 2020, elle rejoint l’incubateur et accélérateur algérien Sylabs en tant que cheffe de programme sénior.

Participante du programme de mentorat de Deloitte pour les femmes en Afrique en 2020, Amina Daoud a reçu plusieurs prix prestigieux. En 2022, elle reçoit, pour son entreprise, le prix de la meilleure start-up de moins de trois ans lors du Challenge Startupper organisé par Total Energies à Alger. Lors du challenge annuel de la femme entrepreneure, elle reçoit le prix « Coup de cœur » du jury. A l’occasion du Digital African Summit qui s’est déroulé du 31 mai au 2 juin 2022, elle a présenté sa start-up au « Village start-up ».

Melchior Koba

Lire aussi :

Algérie : Sid Ali Zerrouki, un ingénieur en sécurité informatique au chevet des startuppers

Published in Tech Stars

Il est un informaticien talentueux et expérimenté qui a fondé et dirige Bujeti, une start-up fintech innovante en Afrique. Il a une grande expérience dans l’industrie technologique et est reconnu pour son expertise en matière de développement de logiciels. 

Cossi Achille Arouko (photo) est un informaticien et un entrepreneur béninois. Il est le fondateur et le président-directeur général de la start-up de technologie financière Bujeti. Il est titulaire de deux diplômes d’ingénieur en informatique, l’un obtenu à la Riga Technical University en 2015 et l’autre à l’université de technologie de Belfort-Montbéliard en 2016. Il est aussi diplômé de l’école supérieure multinationale des télécommunications de Dakar où il a obtenu un bachelor en téléinformatique en 2012.

Cossi Achille Arouko a fondé Bujeti en 2021 dans le but de permettre aux émigrés de planifier, d’organiser et de suivre les fonds qu’ils envoient à leurs familles en Afrique. Cependant, il a étendu sa plateforme à tous les Africains, car il a remarqué que les problèmes de budgétisation, de gestion et de suivi des transactions ne touchaient pas uniquement la diaspora, mais aussi la majorité des entreprises africaines.

« Au cœur de Bujeti, il y a la volonté d’apporter de la transparence aux transactions financières, de promouvoir la responsabilité et de permettre le contrôle », explique Achille Arouko en 2022. « Nous voulions que la taxe en Afrique soit moins un fardeau pour la diaspora, puis nous avons réalisé que nous aurions encore plus d’impact en offrant cette solution directement aux entreprises africaines. Nous avons décidé de pivoter vers une solution à part entière de budgétisation et de gestion des dépenses B2B pour le marché africain », ajoute-t-il.

Cette année, Bujeti a été sélectionnée parmi les 94 entreprises à travers le monde qui feront partie de la cohorte d’hiver 2023 de Y Combinator. L’incubateur international a déclaré que la start-up et les autres entreprises sélectionnées recevront chacun un financement de 500 000 dollars.

Cofondateur en 2018 et directeur de la technologie d’OyaPay jusqu’en 2019, Achille Arouko a également cofondé Skylar Labs qui construit une plateforme permettant aux PME de créer leurs propres chatbots pour engager leurs clients et leur fournir un déploiement multiplateforme.

La carrière professionnelle d'Achille Arouko a débuté à Bénin Télécoms SA où il a effectué deux stages en tant que développeur logiciel en 2011 et en 2012. Il a également fait un stage de 7 mois à AREVA NP, en 2014, où il travaillait dans l’équipe de développement d’un logiciel de calcul mécanique et de tuyauterie. En 2016, il a effectué un stage d’ingénieur au service de recherche et développement du studio numérique Oyez à Paris.

De décembre 2017 à juillet 2018, il était développeur full stack de la start-up d’intelligence artificielle Smartly.AI. En 2019, il a rejoint l’entreprise nigériane de technologie financière Paystack en tant qu’ingénieur logiciel sénior. De 2020 à 2022, il a travaillé en tant que responsable technique de la start-up.

Melchior Koba

Lire aussi :

Bénin : Vèna Ahouansou, fondatrice de Kea Medicals, a partagé avec Emmanuel Macron sa vision de l'e-santé africain

Published in Tech Stars

Passionné par la technologie, il est déterminé à aider les entreprises à atteindre leur plein potentiel en utilisant les dernières innovations en matière de communication en ligne. Il a cofondé Flow pour permettre aux entreprises immobilières d’améliorer leur présence sur les réseaux sociaux.

Gil Sperling (photo) est cofondateur et coprésident-directeur général de la société Flow. Il est titulaire d’un bachelor en ingénierie électrique obtenu à l’université du Witwatersrand en 2006. Originaire d’Afrique du Sud, il dirige l’entreprise avec Daniel Levy qui en est aussi un cofondateur.

Fondé en 2019, Flow est une start-up de marketing proptech qui permet aux agents immobiliers d’automatiser et d’activer leur marketing sur les médias sociaux. Il crée et cible automatiquement les annonces immobilières pour les agences et les promoteurs immobiliers, en éliminant la complexité et en faisant le gros du travail pendant que ces derniers concluent des affaires.

« Mon partenaire et moi avons lancé Flow pour aider les entreprises immobilières à se développer et à se commercialiser de la même manière que n’importe quelle autre entreprise. L’immobilier est malheureusement très archaïque et fragmenté. Les agents immobiliers, qui jouent aujourd’hui et joueront toujours un rôle important pour aider les gens à trouver un logement, ne peuvent pas atteindre les acheteurs et les vendeurs sur des canaux que toutes ces autres entreprises peuvent utiliser et utilisent depuis une décennie, à savoir les canaux numériques et les médias sociaux », a déclaré Gil Sperling lors d’une interview accordée à TechCabal en janvier 2023.

Avant Flow, le Sud-Africain a cofondé en 2008 Popimedia, une entreprise partenaire marketing de Facebook en Afrique, qui développe l’activité de ses clients grâce à la publicité, la technologie et les données. Il a aussi cofondé la start-up de technologie médicale Dr Patience Technologies en 2009 et la technologie Babybuz, qui permet aux familles de conserver leurs photos en ligne, en 2011.

Membre du conseil consultatif de l’Africa Proptech Forum depuis 2021, la carrière professionnelle de Gil Sperling a commencé en 2007 à la Rieger Industrial Consultants où il était consultant. Avec Popimedia, il a reçu le prix de l’entrepreneur Absa en octobre 2014.

Melchior Koba

Lire aussi :

Afrique du Sud : Hope Ditlhakanyane investit dans les start-up dirigées par des femmes

Published in Tech Stars

Il est un entrepreneur doté d'une grande passion pour le sport électronique. A la tête de GBarena, il poursuit son but de créer un centre complet de jeux et d’e-sport qui relie les joueurs du monde entier par des tournois, des événements et des activités au quotidien.

Samer Wagdy (photo) est un entrepreneur et un gamer égyptien. Diplômé de la Misr University for Science and Technology où il a obtenu un bachelor en informatique en 2014, il est le fondateur et le président-directeur général de la société de jeux en ligne GBarena.

Fondé en 2015, GBarena est une communauté de joueurs en ligne et une plateforme d'e-sport qui met en relation les joueurs avec des tournois et des défis mondiaux, en fournissant aux organisateurs de tournois un outil qui les aide à créer et à gérer leurs tournois de A à Z. Il aide aussi les entreprises à atteindre leur public cible grâce aux jeux.

En janvier 2023, la start-up GBarena a acquis la start-up de jeux et d’e-sport tunisienne Galactech née en 2016 et qui dispose de 200 000 utilisateurs actifs. GBarena poursuivra, ainsi, son expansion dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord en s’appuyant sur la présence et les capacités de Galactech à Riyad, Dubaï et Tunis.

« Notre objectif a toujours été d’offrir à nos utilisateurs une expérience e-sport inégalée, où qu’ils se trouvent dans le monde. Grâce à l’acquisition de Galactech, nous pouvons désormais garantir que nos utilisateurs d’Afrique du Nord auront accès aux mêmes fonctionnalités et contenus qu’ils attendent de nous, tout en leur offrant de vastes possibilités de croissance et de développement au sein de la communauté e-sport », a déclaré Samer Wagdy.

Samer Wagdy a cofondé la société de technologies et de service de l’information Rackisland en 2014 et l’application pour smartphone GEEXPAD, qui permet aux utilisateurs de jouer à des jeux sur PC en utilisant leur téléphone intelligent comme manette et contrôleur de jeu, en 2013. En 2011, il a fondé l’agence de technologie de l’information et de la communication Double Bridge.

Avec GBarena, Samer Wagdy a été admis au programme d’incubation du gouvernement français de La Belle de Mai en 2017. En 2015, il a été sélectionné pour être l’un des finalistes de la compétition University Startup World Cup à Copenhague, au Danemark. Avec Rackisland, il a reçu en 2014 l’Orange African Social Venture Prize du groupe Orange.

Melchior Koba

Lire aussi :

Egypte : avec la robotique, Bahy Elnesr facilite le processus de récupération des handicapés moteurs

Published in Tech Stars
Page 67 sur 97

Please publish modules in offcanvas position.