Cofondateur et associé directeur de Launch Africa Ventures, il est à la tête de la première société panafricaine de capital-risque d’Afrique en matière de nombre de financement accordé aux Startup au cours du premier semestre 2024. A travers le second fonds de démarrage piloté par l’entreprise, d’un montant de 100 millions $, c’est un total de onze transactions financières qu’il a réussi. Zachariah George est également cofondateur et directeur des investissements de l’accélérateur Startupbootcamp AfriTech.
Le Nigérian est à la tête de la Banque africaine de développement (BAD) depuis 2015. Il a favorisé l’accroissement de l’investissement de l’institution dans le secteur numérique africain au cours des dix dernières années. En 2024, il a soutenu de nouveaux appui financier pour le numérique, notamment un investissement de 10,5 millions $ dans Seedstars Africa Ventures pour financer des start-up, 58 million $ pour l’infrastructure numérique du Congo ou encore plus de 130 millions $ dans la numérisation des universités marocaines.
Le Suédois est à la tête de l’Association internationale des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA) depuis janvier 2016. En juillet 2024, il a réussi à mettre en œuvre la GSMA Handset Affordability Coalition, après avoir convaincu plusieurs partenaires dont des opérateurs télécoms. Il s’agit d’une initiative destinée à faciliter l’accès aux téléphones mobiles et smartphones pour des milliards de personnes démunie, notamment en Afrique.
Nommée présidente et directrice générale de la Mastercard Foundation en 2008, la Malaisienne a concentré plusieurs activités de la fondation en Afrique au fil des années. En 2024, elle s’est encore illustré à travers le Partenariat pour l’accès numérique en Afrique (PDAA), lancé pour rassembler des dirigeants du monde afin de combler le fossé numérique en Afrique.
L’Américaine est la secrétaire générale de l’UIT depuis le 1er janvier 2023. Le 26 février 2024, elle a annoncé de nouveaux engagements d’une valeur de plus de 9 milliards $ de la part de groupes d’opérateurs de téléphonie mobile dans le cadre de la coalition pour le numérique Partner2Connect, dirigée par l’UIT. Cette initiative lancée en 2019 vise à réduire la fracture numérique en soutenant l’investissement dans l’infrastructure pour favoriser l’accès à Internet et aux possibilités qu'il offre.
Le ministre mauricien de la Technologie, de la Communication et de l’Innovation, Deepak Balgobin, s’est illustré en 2024 à travers plusieurs réalisations. Il a lancé la modernisation des services postaux, le développement du réseau télécoms. Il a également conclu un accord avec Huawei pour former 4 000 personnes supplémentaires aux TIC, renforçant ainsi les compétences numériques locales. Il a achevé le projet de carte d’identité numérique et a contribué à la gratuité d’Internet pour les 18-25 ans.
La ministre Béninoise du Numérique et de la Digitalisation est une figure clé de la modernisation de l’administration publique et du développement de l’économie numérique béninoise. En 2024, elle a continué à renforcer les acquis développés au fil des dernières années. 12,79 milliards FCFA ont été mobilisés pour divers projets dont le développement des infrastructures numériques ; l’accélération du déploiement de la fibre optique ; la connectivité des cités administratives ; l’amélioration de la couverture GSM nationale ; la dématérialisation et la digitalisation de l’administration publique ; la création d’une école des métiers du numérique.
Aminata Zerbo Sabane, la ministre Burkinabé de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, a atteint 55% de ses objectifs au premier semestre 2024. Au cours de l’année, elle a réussi entre autres le développement de diverses plateformes numériques pour simplifier les démarches administratives, notamment foncières et environnementales. Elle a engagé des discussions fructueuses avec Essor Services et Kaia Energy qui désirent installer dun centre de données ans le pays. Elle a sécurisé un prêt de 150 millions $ auprès de la Banque mondiale pour soutenir la transformation numérique du pays.
Désigné ministre des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique le 16 août 2023, Bosun Tijani, a fait de 2024 une année faste. Plusieurs réalisations à son actif, notamment le lancement en janvier de l’Alliance nationale pour le haut débit afin d’accélérer l'accès à Internet ; la formation des fonctionnaires aux compétences numériques. En févier, il a entamé la connexion à Internet des secrétariats des gouvernements locaux. La labélisation des startups locales a été impulsé par lui. Il a lancé un fonds pour déployer 90 000 km de fbre optique à travers le pays.
Cette année, la Marocaine Ghita Mezzour, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, a engagé plusieurs initiatives. Le nombre de services publics numérisé a atteint 600. Elle a signé avec Maroc Numeric Cluster en février pour favoriser l’innovation. Elle a engagé la connexion de 1800 zones rurales à Internet. En outre, elle a multiplié des partenariats avec des entreprises internationales dont l’américain Oracle qui a conduit à l’ouverture prochaine de deux centres de données dans le pays.
Nommé le 17 octobre 2023 ministre de la Transition numérique et de la digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté a multiplié les actions pour la transformation numérique de la Côte d'Ivoire. Le 2 août 2024, il a lancé le programme visant à favoriser l’accès de plusieurs milliers de résidants de zones rurales à Internet. Un jour avant, il a scellé un partenariat avec Huawei pour former 1 000 Ivoiriens aux compétences numériques d'ici 2035. Il a lancé la construction d'un centre de données national en collaboration avec les États-Unis, via l'entreprise Cybastion. Il a aussi décidé de mettre en service 5 207 km de fibre optique.
Au Congo, Leon juste Ibombo a mis en place de nombreux projets numériques visant la transformation numérique. Ces projets incluent la construction du Blackbone national, le lancement de la construction du « Caria Tech Village », un parc technologique et la numérisation de certains services publiques dont le permis de conduire. Il œuvre actuellement à la modernisation de l’administration publique et à l’amélioration de l’accès à Internet à travers le Projet d'Accélération de la Transformation Numérique au Congo financé par la Banque mondiale.
Après avoir été reconduit à la tête du ministère des Postes, Télécommunications et Numérique de République démocratique du Congo, le 29 mai 2024, Augustin Kibassa Maliba s’est illustré au cours de l’année par plusieurs actions. Placé à la tête de l’Union africaine des télécommunications le 8 juillet, il milite pour la coopération télécoms sur le continent. Il a entre autres initié l’extension du réseau national de fibre optique, œuvré pour le lancement à Kinshasa de l’Institut africain pour le développement des TIC financé par Huawei. Le 29 juillet, il a fait adhérer le pays à un plan de coopération numérique avec la Chine.
Tahina Razafindramalo, l’ex-ministre du Développement numérique, des Postes et de la Télécommunication, a contribué à faire de 2024 une année faste pour le développement numérique à Madagascar. Avant son remplacement en août dernier par Stéphanie Delmotte, il a contribué à la dématérialisation de nouveaux services publics, au lancement de l’identification numérique. La formation aux compétences numériques a également été un de ses chantiers. Avec 140 millions $ d’appui financier de la Banque mondiale, il a lancé le projet « Digital Skills ». 6000 personnes seront formées aux métiers émergents du numérique sur trois ans.