Les projets de la BRVM en 2022 nécessiteront, pour plusieurs d’entre eux, la prise en compte de la digitalisation. Des initiatives pour mettre en place un écosystème favorable à la transformation de la manière dont les petits investisseurs effectuent leurs projets de placement financier
Le digital sera sollicité sur plus d'un point, dans le cadre des développements au niveau de la Bourse régionale des valeurs mobilières d'Abidjan (BRVM), a-t-on appris de la présentation le mardi 25 janvier 2022 par le directeur général de cette institution, Edoh Kossi Amenounve (photo), de son bilan annuel et de ses perspectives. Trois angles au moins ont été retenus, selon les propos du DG.
Dans la perspective du renforcement de la résilience sur la BRVM, il est question de « créer des produits et services innovants, hautement technologiques et digitaux, qui soient en adéquation avec les besoins d’investissement des investisseurs régionaux et internationaux, et par conséquent, de lancer un processus d’élaboration d’une Politique de sécurité des systèmes d’information ».
Pour ce qui est de la promotion de la Bourse, le principe du lancement d'une WebTV est définitivement acté, et cela devrait s'accompagner des webinaires ou des campagnes d'information des investisseurs en utilisant des plateformes numériques. La société de bourse envisage aussi de renforcer l'éducation boursière, en utilisant la technologie pour offrir des moyens « d'open learning » ou d'apprentissage libre.
Depuis sa création il y a 25 ans, la BRVM offre une plateforme active de transactions financières et s'est adaptée au fil des changements qui ont traversé le secteur. En marge des initiatives de l'institution, des investisseurs réunis en groupes sur des plateformes comme Facebook ou WhatsApp se partagent les dernières informations et des opportunités du marché, afin de rentabiliser au mieux leurs placements.
Avec une moyenne de transactions journalières estimée à 2,9 milliards FCFA (5 000) par jour pour un ensemble constitué de 8 pays ouest-africains, la BRVM se positionne en catalyseur de la digitalisation des services financiers. Le lancement de ces produits financiers dérivés, si cela se confirme, devrait introduire davantage de digitalisation dans les processus d'investissement.