Il est un entrepreneur en série expérimenté dans l’industrie de la technologie financière. Avec pour but de faire abandonner l’argent physique au profit des paiements électroniques, il fonde Touch and Pay. Depuis sa création, l’entreprise a remporté plusieurs prix et distinctions.

Afolabi Olamide (photo) est un entrepreneur technologique nigérian. Il est le président-directeur général de Touch and Pay Technologies Limited, une société de technologie financière. Il a fondé l’entreprise en 2017, avec Michael Oluwole et Kabiru Yabo, avec la mission de numériser et de traiter les microtransactions en Afrique.

Titulaire d’un bachelor technologique en génie mécanique obtenu en 2013 à l’université de technologie Ladoke Akintola, Afolabi Olamide dispose depuis 2021 d’un certificat en science des données et apprentissage automatique du Massachusetts Institute of Technology. Il a aussi obtenu à l’EC-Council University un certificat d’études supérieures de professionnel de la sécurité de l’information.

Sa start-up a pour but de supprimer l’argent physique et promouvoir l’utilisation des paiements électroniques pour l’obtention de biens et services. Avec son application Cowry et sa carte Cowry hors ligne, l’entreprise facilite à ses utilisateurs les transactions financières quotidiennes comme le paiement des trajets de bus. Plus de 300 000 personnes ont déjà effectué ce type de paiement grâce à Touch and Pay.

En 2022, Afolabi Olamide a inscrit son entreprise à l’Ecobank Fintech Challenge, lancé le 25 août. La compétition a connu son épilogue ce 25 octobre au siège de la banque à Lomé et Touch and Pay est la start-up lauréate du premier prix. Il remporte ainsi un chèque de 50 000 dollars.

Plus tôt, en janvier 2022, Touch and Pay a rejoint le programme d’incubation W22 de l’accélérateur Y Combinator. S’exprimant sur l’inclusion de son entreprise au programme, Afolabi Olamide a déclaré que « Touch and Pay prévoit de numériser l’ensemble du marché informel à l’aide de cartes sans contact, ce qui pourrait être un moyen de parvenir à une véritable inclusion financière ».

Entrepreneur en série, Afolabi Olamide a cofondé LifeSaver, une entreprise de healthtech, en 2013 et Sanwotouch2pay Technology Services Ltd, une entreprise de technologie financière, en 2015. Sa carrière professionnelle a démarré en janvier 2012 à Global TechInnovations où il occupait le poste de programmeur principal. D’octobre à décembre de la même année, il a été directeur des nouvelles technologies de Gamsole, une entreprise productrice de jeux mobiles.

Melchior Koba

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Il a dédié toute sa carrière à l’innovation technologique et crée des solutions qui impactent à court et long terme la société. Son entreprise fintech a plusieurs fois été citée parmi les meilleures en Afrique.

Landry Ngoya (photo) est un informaticien et un entrepreneur originaire de la RD Congo. Titulaire de deux masters, l’un en informatique de l’université de Kinshasa en 2013 et l’autre en programmation informatique et applications spécifiques de l’école internationale chinoise, il est le président-directeur général et le fondateur de MaishaPay.

Fondé en 2018, MaishaPay est un porte-monnaie électronique qui s’appuie sur la technologie blockchain. Il permet de faire des transactions financières telles que le retrait, le dépôt, le paiement mobile, le transfert d’argent ainsi que l’ouverture de comptes courant et d'épargne. Il se présente, ainsi, comme une alternative de bancarisation et peut être utilisé sur n’importe quel type de téléphone, en ligne ou hors ligne. Le porte-monnaie cumule plus de 5 000 utilisateurs et connecte plus de 27 e-commerces.

« MaishaPay est une application mobile offrant une solution de services financiers via un téléphone. L’application est une véritable innovation, conçue spécialement pour rencontrer les besoins de plus d’un Africain. Le service peut être utilisé sur tout type de téléphone mobile et sur tous les réseaux télécoms, ce qui constitue une première en Afrique. Les clients peuvent utiliser le service pour effectuer des transactions financières, y compris des retraits d’argent. Des dépôts sur leurs comptes d’épargne, le transfert d’argent et les paiements dans des magasins, restaurants et autres établissements commerciaux », expliquait Landry en 2020.

Landry Ngoya est également le fondateur et le PDG de LinkCube Technologie. Depuis sa création en 2010, cette agence mobile s’est spécialisée dans la conception et le développement d’applications. C’est d’ailleurs elle qui a développé la plateforme actuelle de MaishaPay. En Chine, Landry a fondé en 2015 Maisha Corp, une entreprise de nouvelles technologies qui fabrique des objets connectés. Il a quitté le projet en 2017.

En 2022, Landry s'inscrit pour le compte de MaishaPay à l’Ecobank Fintech Challenge dans le but de gagner 50 000 dollars. Le challenge qui a connu son épilogue ce 28 octobre l’a vu arriver jusqu’à la phase finale. Son entreprise a été aussi sélectionnée parmi les 14 start-up qui plancheront en direct au concours AlphaExpo Pitch à l’AFTSCapeTown2022. Toujours en octobre 2022, il a participé au Challenge Fintech Generations à Paris où il a échangé sur l’innovation fintech en Afrique.

Melchior Koba

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Il a construit sa première entreprise pendant qu’il étudiait encore. Durant son parcours entrepreneurial et professionnel, il a obtenu plusieurs distinctions et prix. Son entreprise de commerce social a gagné la confiance de plusieurs investisseurs.

Kelvin Umechukwu (photo) est un entrepreneur technologique nigérian. Titulaire d’un bachelor en génie mécanique de l’université Obafemi Awolowo du Nigeria, il est le président directeur général et le fondateur, avec Adetunji Opayele, de Bumpa, une start-up de commerce social qui aide les commerçants à installer leur entreprise en ligne sans compétences en programmation informatique.

Par le biais de Bumpa, fondé en 2021, son équipe et lui ont développé une plateforme qui permet aux commerçants de créer une boutique électronique à l’aide d’un smartphone. Ladite plateforme aide également les commerçants à recevoir des paiements en ligne et hors ligne, à gérer les stocks et la comptabilité, à exécuter les commandes, à suivre les ventes, à demander des livreurs et à engager les clients.

En octobre 2022, Bumpa qui a déjà rallié plus de 50 000 petites et moyennes entreprises (PME) à sa cause, a réussi un tour de table de 4 millions de dollars. Ce financement l’aidera à élargir son offre de produits en développant Bumpa 2.0, une version plus avancée qui intégrera plus de solutions de commerce social pour les PME.

« L’objectif est de faire trois choses : se connecter, innover et évoluer. Pour nous, en tant que start-up, Bumpa 2.0 consiste à connecter tous les outils, canaux et lieux pertinents dont les PME ont besoin en un seul endroit : l’application Bumpa. Il s’agit aussi d’innover en proposant des moyens plus simples et automatisés d’effectuer toute transaction ou opération commerciale sur l’application. Il s’agit également de faire évoluer les entreprises de nos utilisateurs, notre position en tant qu’acteurs clés de l’industrie du commerce en Afrique, et de faire évoluer les capacités et la portée des employés et même de nous, les fondateurs », a déclaré Kelvin Umechukwu.

Partenaire du groupe de développeurs Google depuis 2018, le Nigérian a fondé, en 2017, Consonance, une entreprise sociale qui facilite les partenariats et la collaboration entre les innovateurs, les constructeurs et les entrepreneurs qui résolvent les problèmes locaux. Il est aussi fondateur de Cloudshot Technology Ltd en 2013. Il s'agit d'une organisation technologique qui avait pour mission de créer des moyens innovants pour résoudre les problèmes à l’aide de la technologie.

Après l’arrêt d’activité de Cloudshot Technology en 2017, Kelvin Umechukwu a travaillé pour HostCabal, une société d’hébergement Web premium, en tant que développeur d'affaires de janvier à juin 2018. Il a rejoint, en avril, TechQuest STEM Academy, une organisation d’enseignement à but non lucratif, au poste de community manager. L’organisation le nomme gestionnaire de programme en septembre 2018, et en février 2019, il devient responsable du développement commercial de la boîte.

En mars 2020, l’incubateur CcHub Nigeria l’embauche comme gestionnaire de programme. Il y a travaillé jusqu’au lancement de Bumpa en mai 2021. Conférencier au TechCrunch Disrupt 2022 qui s’est tenu en octobre, Kelvin Umechukwu a également remporté plusieurs prix et distinctions.

Pour Cloudshot Technology Ltd, il a reçu le prix du leadership en 2016 au Nigeria et le prix du partenariat du CodeFest Nigeria en 2018. Il a aussi gagné, avec TechQuest STEM Academy, l’IDOS Challenge 2019 émis par Stiftung Haus der Kleinen Forscher & Siemen Stiftung. En 2021, il a reçu, pour Bumpa, le prix de la solution de gestion d’entreprise la plus innovante à l’African Excellence Awards.

Melchior Koba

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Actif dans le monde des affaires à l’international depuis vingt ans, le cinquantenaire a développé plusieurs entreprises dans divers secteur d'activités. A travers la dernière, il souhaite avoir un plus grand impact social sur la population africaine.

Solofo Rafenombolatiana (photo) est un entrepreneur malgache. Ingénieur en télécommunications, issu de Télécom Bretagne en 1986, il est le président directeur-général de la start-up DizzitUp dont il est l’un des co-fondateurs, avec Cédric Nicolas, Jean-Michel Billaut, Kezar Fidaly et Lawrence Tetrel-Poupart.

Lancée en 2018 à Lomé au Togo, la start-up DizzitUp propose une place de marché internationale à travers laquelle les Africains, où qu’ils se trouvent, peuvent financer, vendre et acheter des produits et des services de première nécessité partout sur le continent. La société satisfait des besoins dans six secteurs que sont : l’énergie renouvelable, alimentation, santé, éducation, tech et services, services financiers.

L’énergie et les services financiers sont les secteurs sur lesquels Solofo Rafenombolatiana a bâti DizzitUp. Dans un entretien accordé à Paris Singularity en 2021, il explique que la société qui est opératrice d’une plateforme « Energy as service » de financement et de vente de produits et services autour de l’énergie renouvelable est née dans son esprit en 2017, après avoir constaté que trente ans après un petit village dans lequel il avait été enseignant n’avait toujours pas d’électricité.

Pour l’homme d’affaires d’une cinquantaine d’années, qui croit que « l’énergie et le système bancaire sont les deux freins au développement de l’Afrique », DizzitUp est également considéré comme une fintech, pour avoir su développer une infrastructure digitale décentralisée et sécurisée de transfert et de paiement instantanés à base de blockchain et de stablecoin, permettant de prendre des commandes et paiement partout dans le monde sans contraintes. 

Diplômé en administration et gestion des affaires à l’ESSEC Business School, Solofo Rafenombolatiana a reçu les honneurs le 28 octobre à Lomé pour DizzitUp, qui été sélectionnée parmi les six finalistes de la cinquième édition de l’Ecobank Fintech Challenge qui a été remporté par Touch and Pay.

Cofondateur et producteur du Nosy Be Jazz Festival à Madagascar, Solofo Rafenombolatiana est un entrepreneur en série qui a fondé Mobiligence SA, une entreprise de création et de gestion de sociétés de développement mobiles, à Paris en 2000. Huit années plus tard, il a lancé Beezbox SAS, éditeur et opérateur parisien de services de réseaux sociaux pour les entreprises.

Fondateur et producteur de Sunny Live Music, une agence de production de concerts et festivals jazz, Solofo Rafenombolatiana a commencé sa carrière professionnelle en 1986 en tant qu’ingénieur support commercial de Wang France. Il est ensuite embauché à Hewlett-Packard comme responsable des ventes et du marketing en 1988.

C’est après un passage à Bull Information Systems entre 1997 et 2000 comme vice-président et directeur général du marché des télécommunications que le Malgache a fondé sa toute première entreprise. Il a continué à travailler en parallèle. De 2003 à 2004, il est vice-président et directeur Mobility Business Unit de Technicolor, ex Thomson. Entre 2011 et 2013, il occupe le poste de directeur marketing et média digital de l’Association française contre les myopathies (AFM-Téléthon). 

Melchior Koba

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La jeune femme voit dans les environnements artificiels une opportunité d’offrir de nouveaux services aux populations, dans divers domaines. Dans sa patrie, elle est l’une des pionnières dans ces nouvelles technologies informatiques.

La Nigériane Judith Okonkwo (photo) est la fondatrice d’Imisi 3D, un laboratoire de création de réalité étendue (XR) basé à Lagos au Nigeria. L’entrepreneure technologique, titulaire d'un master en psychologie des affaires de l’université de Westminster au Royaume-Uni, a lancé l’entreprise en 2016.

A travers Imisi 3D, Judith Okonkwo développe une communauté de créateurs africains en réalité augmentée et virtuelle (AR/VR), crée des solutions utilisant l’AR/VR et fourni des expériences éducatives et d’engagement. Derrière toutes ces activités, un seul objectif : faire de l’Afrique un continent de créateurs de solutions quotidiennes sur l’AR/VR et pas seulement de consommateurs.

En phase avec sa vision de promotion de l’AR/VR en Afrique, Judith Okonkwo s’est associée avec Meta et Black Rhino VR et a lancé l’appel à candidatures pour le metathon AR/VR d’Afrique subsaharienne et d’Afrique du Nord en Egypte et en Tunisie le 24 octobre dernier. A travers cet évènement, l’un des premiers du genre en Afrique, la jeune femme veut dénicher et accompagner des créateurs de solutions innovantes de réalité étendue, réalité augmentée et virtuelle en Afrique.

Au regard des grandes attentes placées sur le metathon qui se déroulera de mi-août à avril 2023, Judith Okonkwo, a expliqué « qu’il s’agit de notre événement le plus important et le plus ambitieux à ce jour, offrant un accès encore plus large à la réalité virtuelle ». Il se déclinera en une formation pré-hackathon AR/VR Africa, un hackathon et un bootcamp.

Chercheuse mondiale invitée à l’université de Harvard depuis août 2022, Judith Okonkwo dirige depuis 2017 l’AR/VR Africa, une communauté africaine de créateurs et passionnés de réalité augmentée, virtuelle et mixte qu’elle a fondée. Membre du Global Future Council pour la réalité virtuelle et augmentée au Forum économique mondial depuis 2016, elle est aussi cofondatrice de We Will Lead Africa, un réseau mondial qui crée des plateformes dans le but de partager et d’inspirer le leadership africain.

Directrice du forum européen sur la conception d’organisations depuis 2013, Judith Okonkwo est maître de conférences invité et chercheuse au Centre de psychologie des affaires de l’université de Westminster depuis 2005. Elle a fondé Oriki Leadership Coaching en 2008, et cofondé le cabinet international de facilitation et de conseil Tomorrow by Design en 2014.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2000 à la 31e brigade d’artillerie du Nigeria en tant que chargée de recrutement. Recrutée au département de ressources humaines de United Bank for Africa (UBA) en 2001, elle rejoint Insights Learning and Development en 2007 comme psychologue d’entreprise. A Londres, elle travaille pour la British Airways de 2011 à 2016 comme consultante en intelligence organisationnelle. En parallèle, elle rejoint Andela, le réseau mondial de placement pour les développeurs de logiciel, en 2014 au titre de directrice du développement humain et professionnel.

Melchior Koba

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Sa riche expérience professionnelle accumulée dans divers secteurs d’activités, aussi bien dans son pays qu’à l’international, lui a donné l’opportunité d’investir dans la technologie financière. Son ambition, fluidifier les paiements en Afrique.

Nader Abdelrazik (photo) est le président-directeur général de la société de technologie financière MoneyHash. D’origine égyptienne, il a fondé l’entreprise en 2020 avec Mustafa Eid et Anisha Sekar. Il a construit à travers elle une super interface de programmation d'application (API) qui lui permet de faciliter la collecte des paiements aux grandes organisations opérant dans la sous-région Moyen-Orient et Afrique (MEA).

Titulaire d’un bachelor en génie électrique de l’université Helwan du Caire obtenu en 2010 et d’un master en économie du développement et développement international de l’université de Berkeley en Californie obtenu en 2017, Nader Abdelrazik explique que « l’objectif principal de MoneyHash est de donner aux entreprises de la région la possibilité de mettre à niveau leur technologie, en particulier en ce qui concerne un élément aussi sensible : les paiements ».

« Nous visons à être le leader en matière de construction et de maintenance d’une infrastructure de paiement, et pour ce faire, notre impact doit être l’autonomisation et la croissance des entreprises qui nous utilisent », explique-t-il.

En février 2022, l’Egyptien a réussi à obtenir un financement de pré-amorçage de 3 millions $ grâce auquel il a pu tester la version bêta de son interface sur toute l’Afrique. Revendiquant déjà plus de 90 intégrations de méthodes de paiement dans la région MEA, MoneyHash a annoncé le jeudi 20 octobre l’ouverture de sa solution numérique à de nouveaux marchés dont le Nigeria, le Kenya ou encore l’Afrique du Sud.

Nader Abdelrazik, qui a de grandes ambitions pour MoneyHash, jouit d’une riche expérience professionnelle qu’il compte bien mettre à profit pour soutenir la croissance de l’entreprise dont il à la charge. Il a démarré sa carrière en 2008 comme stagiaire d’été au service de qualité au sein de l’entreprise de technologie pharmaceutique GlaxoSmithKline. Il a ensuite rejoint Siemens en tant que stagiaire au développement d’affaires en 2010. L’organisation à but non lucratif INJAZ Egypt lui offrira son premier vrai emploi en 2011 comme coordonnateur principal de l’entrepreneuriat.

Assistant de recherche à l’université du Nil entre 2012 et 2014, Nader Abdelrazik a été chef de projet pour la Meshka Co-Learning Space. En 2016, il a travaillé pour la Conservation International Suriname en tant que concepteur d’affaires. La même année, il a été consultant en expansion mondiale à Kiron Open Higher Education à Berlin. Il a enseigné à l’université de Berkeley en Californie jusqu’en 2017.

Consultant en diversité et inclusion de Microsoft, il devient ensuite responsable de l’innovation produit, de l’apprentissage et du développement de Think.iT en Tunisie. Elkrem Egypte lui ouvre ensuite ses portes comme responsable de la stratégie blockchain et solution d’entreprise IoT d’octobre 2018 à avril 2019. Il devient directeur exécutif par intérim du Global Fellow Network du réseau américain du Moyen-Orient pour le dialogue à Stanford (AMENDS) d’août à novembre 2019.

Il travaille ensuite pour la fintech Xpay comme directeur des affaires jusqu’en 2020. Le Kiron Open Higher Education le recrute comme consultant en conception d'affaires en août 2020. Il y restera jusqu’à la création de MoneyHash.

Melchior Koba

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Une grande partie de sa carrière professionnelle s’est bâtit dans le secteur du divertissement. Il a aussi accordé un grand intérêt à l’enseignement. Il y a près de deux ans, il a trouvé le moyen de combiner les deux domaines grâce au mobile.

Patrick Mungai (photo) est un expert-comptable et un entrepreneur kényan. Diplômé de l’université de Strathmore en Afrique du Sud, il est cofondateur et président-directeur général de mSwali. L’entreprise éditrice développe et promeut des jeux mobiles à travers lesquels elle dispense des connaissances à la population.

Egalement titulaire d’un bachelor en commerce de l’université de Nairobi et d’un master en administration des affaires option entrepreneuriat à la GIBS Business School en Afrique du Sud, Patrick Mungai a fondé mSwali en 2020. Le produit phare de la start-up est mSwali Quiz, basé sur la technologie USSD et une application numérique, dont les sujets sont axés sur les pays d’Afrique. Diverses récompenses sont d’ailleurs offertes aux meilleurs joueurs.

« Il existe très peu de jeux d’apprentissage mobiles axés sur la population adulte africaine et, à la place, nous avons actuellement une prolifération de centaines de plateformes de paris et de jeux d’argent à travers le continent. mSwali vise à contrer cela en attirant cette population, en adaptant ses jeux d’apprentissage au comportement des utilisateurs existants », déclarait Patrick Mungai en 2021.

En quête de nouveaux financements pour mener mSwali à sa prochaine étape de développement, Patrick Mungai a inscrit son entreprise au MEST Africa Challenge. Le 22 octobre 2022, elle figurait parmi les 10 demi-finalistes de la compétition au terme de laquelle les deux meilleures remporteront chacune la somme de 50 000 $.

Directeur de Dimension Business Institute, une entreprise d’enseignement, depuis 2013, Patrick Mungai a commencé sa carrière professionnelle en 2004 dans le cabinet comptable KPMG. Il y était associé en assurance et conseil. En 2006, il a rejoint l’équipe de conseil en informatique de la même entreprise au poste de gestionnaire.

En 2001, l’entrepreneur devient directeur exécutif de l’entreprise de marketing sud-africaine WSI-BIZ. MultiChoice Group l’embauche en 2014 au poste de responsable de DStv Digital Media pour l’Afrique de l’Ouest. Avec son équipe, il y développe et déploie des produits de divertissement numériques tels que DStv Now, Box Office et Explorer Decoder’s Catch Up. De 2017 à la création de son entreprise, il a travaillé pour Showmax, le service de télévision sur Internet, comme responsable de la croissance en Afrique de l’Est.

Melchior Koba

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Il s’est intéressé au monde technologique très jeune. Autodidacte, il a acquis ses compétences de base en informatique sur Internet. Au fil des ans, il les a aiguisés pour se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat et de la formation.

Yahya Bouhlel (photo) est un informaticien et un entrepreneur tunisien d’une vingtaine d’années. Il a fondé la start-up GoMyCode avec son frère Amine Bouhlel en 2016. A travers l’Edtech, son ambition est d’autonomiser les Africains en leur fournissant les compétences numériques essentielles à leur bien-être social.

« Nous avons un modèle d’éducation mixte, nous enseignons dans douze langues locales et nous nous positionnons comme un leader régional », expliquait Yahya Bouhlel en janvier, lors de la levée réussie de 8 millions $ pour consolider ses activités dans les huit pays où GoMyCode est déjà présent. Il révélait également son objectif d’entrer dans douze nouveaux marchés d’ici 2024. Le jeune tech entrepreneur affirmait dans un entretien accordé à managers.tn en mai 2021 que son entreprise est valorisée entre 45 et 60 millions d’euros.

Passionné de nouvelles technologies et de jeux vidéo depuis son enfance, Yahya Bouhlel a commencé à développer des produits technologiques à l’âge de 13 ans, après avoir appris sur Internet. A 15 ans, en 2014, il s’envole pour les Etats-Unis pour un stage d’été après avoir été remarqué par Make School pour ses diverses réalisations, notamment des sites Web, applications, logiciels et algorithmes. Il y a amélioré diverses compétences, notamment le développement de jeux sur le système iOS. Il a d’ailleurs développé cette année-là le jeu Mandown qu’il a revendu à la plateforme de téléchargement Appstore.

Jusqu’à ses 19 ans, il effectué plusieurs voyages à la Silicon Valley et participe à de nombreux Hackathons. Ces opportunités lui permettent d’apprendre, de rencontrer également de nombreux développeurs et divers autres acteurs de l’écosystème technologique. L’idée derrière GoMyCode naît en 2015, après le boom des start-up dans la Silicon Valley. Le calme en Tunisie l’incite à mettre en place d’un boot camp d’été avec un programme de trois semaines au cours duquel des jeunes apprennent à concevoir des jeux vidéo. Au fil des ans, le projet prendra une forme plus claire. Aujourd’hui, sa start-up a formé plus de 10 000 développeurs, des enfants aux séniors.

Ancien bénéficiaire du programme d’incubation Y Combinator à l’université de Stanford de 2015 à 2016, Yahya Bouhlel a été chef de produit stagiaire au sein de l’entreprise suédoise de gestion d’abonnements pour les biens physiques, Upgraded en 2017.

En 2015, il obtient la mention honorable au Sommet de l’entrepreneuriat jeunesse qui a eu lieu au Delaware. Au Make School, il a aussi remporté la première place du sponsor Pebble AngelHacks Silicon Valley. Avec GoMyCode, il a gagné le premier prix de l’entreprise sociale émis par la Fondation BIAT pour Jeunesse et le MIT Enterprise Forum Pan Arab. En 2017, le World Economic Forum (WEF) a cité GoMyCode parmi les 100 start-up d’avenir au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA).

Melchior Koba

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Il est actuellement à la tête de l’un des principaux centres d’incubation et d’accélération de start-up et d’initiatives technologiques du continent. Vingt ans plus tard, son ambition est toujours la même : contribuer au développement.

Bosun Tijani (photo) est un entrepreneur nigérian et un docteur en innovation et développement économique. Diplômé de l’université de Leicester en Angleterre en 2020, il est cofondateur et président-directeur général de Co-creation Hub Nigeria (CcHUB). Le laboratoire technologique et espace de pré-incubation et d’accélération de start-up est basé à Lagos.

« Dans tout ce que nous faisons, nous mettons fortement l’accent sur l’innovation et la mise en place d’un écosystème d’innovation qui permette à la connaissance d’être au cœur de la manière dont nous résolvons les problèmes. Nous nous définissons d’ailleurs comme un centre d’innovation sociale axé sur l’accélération de l’utilisation du capital social et de la technologie pour la prospérité économique », déclarait Bosun Tijani en 2021.

Egalement titulaire de plusieurs certifications, notamment celle de l’Ecole Kennedy de Harvard en innovation pour le développement économique, Bosun Tijani a cofondé CcHUB en 2010 avec Femi Longe. Depuis il a vu naître plusieurs initiatives à fort impact social. Il s’agit, entre autres, du Growth Capital qui offre depuis 2016 des fonds aux entrepreneurs nigérians ; du programme Make-IT Accelerator ; du Giving4Good Challenge qui explore la manière dont la technologie pourrait répondre aux contraintes de la philanthropie.

Bosun Tijani a réussi au fil des années à s’attirer la grâce de grands groupes technologiques qui soutiennent ses initiatives. C’est le cas de Google qui, aux côtés du ministère rwandais des TIC et de l’Innovation et de la Fondation Mojaloop, accompagne le programme d’incubation Fintech au Rwanda mené par iHub (branche de CcHUB en Afrique de l’Est) dont la seconde cohorte composée de six start-up a déjà été dévoilée.

Président du conseil de la banque LifeBank depuis février 2022, Bosun Tijani est le fondateur et le PDG de Truppr, une plateforme sociale de fitness et de bien-être. Il est aussi le chargé de recherche adjoint de l’institut nigérian de recherche médicale depuis 2018.

Bosun Tijani travaille depuis 1998. Il a démarré sa vie professionnelle à l’AIESEC, une entreprise de recrutement de jeunes talents, en tant que directeur national. Il est ensuite devenu responsable du développement commercial de DeliveryKing cinq ans plus tard. Il a rejoint, Hewlett Packard (HP) Company en 2004 comme responsable du déploiement de l’Africa-HP Global Micro-Enterprises Acceleration Program.

Conseiller en Internet et technologies des communications au Centre du commerce international entre 2005 et 2007, il a rejoint ensuite la société anglaise de services et conseil aux entreprises Pera en tant que responsable du réseau de recherche européen jusqu’en 2010, année au cours de laquelle il fonde CcHUB.

Considéré comme l’une des 100 personnalité les plus influentes d’Afrique par New African Magazine en 2021, cité par We are Tech comme l’une des 50 personnalités qui font la Tech en Afrique en 2022, Bosun Tijani a été honoré du prix de l’icône mondiale de l’excellence africaine.

Melchior Koba

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Depuis 2011, l’entrepreneur en série et passionné de technologie s’est spécialisé dans le développement de solutions de santé numérique. Il a pu faire valoir son expérience à l’international lors de la crise de Covid-19.

Dennis Addo (photo) est un médecin et un entrepreneur ghanéen. Diplômé de l’université des sciences et technologies Kwame Nkrumah en 2006, il est connu pour être le président-directeur général de la start-up de healthtech Wala Digital Health.

Egalement diplômé en leadership en santé mondiale et santé publique internationale à l’université de Californie à Berkeley, en entrepreneuriat et innovation de la Massachusetts Institute of Technology et titulaire d’un master en administration publique de l’université de Harvard, Dennis Addo a fondé Wala Digital Health en 2019.

Son objectif est de faciliter l’approvisionnement des hôpitaux en produits sanguins pour les urgences médicales. La start-up fournit aux hôpitaux et aux banques de sang une plateforme numérique complète pour commander et recevoir du sang et des produits sanguins. 

Pour Wala Digital Health, Dennis Addo s’est inscrit au MEST Africa Challenge 2022. Le 5 octobre, sa start-up a été retenue parmi les 36 qui prendront part aux sélections régionales. Les deux meilleures identifiées à l’issue de la compétition remporteront chacune une somme de 50 000 $.

Très engagé dans l’entrepreneuriat sanitaire, Dennis Addo est aussi le fondateur de Clarondoc, une plateforme de soins de santé en ligne en Afrique. Elle est née en 2018. Il est le président-directeur général de Claron Health International, un groupe de soins de santé gérés qu’il a fondé en 2011.

Actuellement membre de l’équipe de la National Health Insurance Authority du Ghana, sa carrière professionnelle a débuté en 2007 à la direction de la santé du ministère de la Défense en tant que médecin, consultant en santé publique et gestionnaire de projet.

En 2013, Dennis Addo est embauché comme médecin-chef pour la mission des Nations unies en Côte d’Ivoire. De mars à septembre 2020, à Cambridge, il a fait partie de l’équipe de mise en œuvre mondiale Covid Safe Paths, une solution open source initiée par la PathCheck Foundation et axée sur la confidentialité pour les citoyens et la santé publique dans le but de réduire la propagation de la Covid-19.

Melchior Koba

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