Le Letton Andris Kaneps a fondé en 2015 Watu Credit, une fintech kényane spécialisée dans l'octroi de prêts pour des actifs liés à la mobilité et à la connectivité. En janvier 2024, elle a levé un montant de 15 millions $ dans le but de renforcer sa position et de contribuer de manière significative à l'avancement de l'inclusion financière sur ses marchés, en l’occurrence en Ouganda.
Le Sud-africain Charles Black est le fondateur en 2017 et président-directeur général de Simera Sense. La start-up sud-africaine Simera Sense opère dans l’aérospatial et développe diverses solutions dans le secteur pour faciliter l’observation de la Terre avec de petits satellites. Pour établir des installations de production supplémentaires en Europe, Charles Black a initié un cycle de financement qui a été clôturé à 13,5 millions d’euros (environ 14,9 millions $).
Cofondateur et président-directeur général de Planet42, le Sud-africain Eerik Oja a mobilisé pour le compte de Planet42 plus de 150 millions $. La jeune pousse sud-africaine, qui opère en Afrique du Sud et au Mexique, permet de se procurer des véhicules via son modèle d’abonnement « Louer pour acheter ». En mars 2024, Eerik Oja obtient 16 millions $ de la Standard Bank pour permettre à la start-up de rembourser ses prêts.
Tamer Amer est le fondateur et le président-directeur général de la jeune pousse OneOrder. La firme, fondée en 2022, opère dans la logistique. L’Egyptien a su attirer l’attention sur sa start-up en convainquant plusieurs investisseurs de miser, en mai 2024, un montant total de 16 millions $ pour son projet d’expansion en Arabie saoudite, au Koweït, au Qatar, à Bahreïn, à Oman et aux Émirats arabes unis.
Walid Hassouna est l’un des cofondateurs en 2017 et le président-directeur général de la fintech égyptienne ValU. Elle s’est spécialisée dans le « Buy Now, Pay Later ». Sous l’impulsion de l’Egyptien, ValU clôture en mars 2024 sa 8e titrisation d’une valeur de 888 millions de livres égyptiennes (environ 18,2 millions $) pour se développer et, entre autres, investir dans des start-up locales.
Le Kényan Thomas Njeru est à la tête de l’insurtech kényane Pula. Il a cofondé cette jeune pousse en 2017 qui propose des polices d’assurance aux petits exploitants agricoles d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. En avril 2024, Thomas Njeru a su convaincre divers investisseurs à injecter 20 millions $ dans sa start-up pour établir de nouveaux partenariats et diversifier ses offres.
A la tête de sa fintech Nala, le Tanzanien Benjamin Fernandes a capté 40 millions $ en juillet 2024 pour soutenir sa croissance. Elle permet aux entreprises et aux particuliers d’effectuer des transferts de fonds depuis plusieurs pays d’Afrique et du monde. Depuis son lancement en 2017, la fintech tanzanienne est en pleine croissance, attirant de plus en plus d’investisseurs pour mener à bien son projet d’inclusion financière sur ses différents marchés.
A la tête de la fintech qu’il a cofondé en 2011 avec Chad Larson et Nick Hughes, le Canadien Jesse Moore est l’artisan principal de la croissance de la startup kényane M-Kopa. En mai 2024, il a supervisé la réussite d’un tour de table de 51 millions $ pour financer sa croissance. Depuis son lancement, M-Kopa a déjà octroyé, sous la direction de Jesse Moore, plus du milliard $ en crédit financier à plus de 4 millions de personnes au Kenya, en Ouganda, au Nigéria, au Ghana et en Afrique du Sud.
Ladi Delano a officiellement cofondé en juillet 2020 la start-up Moove Africa. À la tête de la jeune pousse, le Nigerian a contribué à la réussite de plusieurs tours de table dont une de série B en mars 2024 menée par l’américain Uber d’un montant de 100 millions $. Avec ces fonds, Ladi Delano compte financer l’expansion de la start-up sur le continent et au-delà.
Mounir Nakhla est le président-directeur général et l’un des fondateurs de la fintech égyptienne MNT-Halan. Grâce à la technologie, la jeune pousse facilite l’accès des populations aux services financiers. Sous sa direction, la firme fondée en 2018 s’est hissée au rang de licorne en février 2023 après un tour de table d’un montant de 400 millions $. En juillet dernier, l’Egyptien a mené à bien un nouveau cycle de financement de 157,5 millions $ pour financer l’expansion hors d’Egypte de la fintech.