Nommé le 17 octobre 2023 ministre de la Transition numérique et de la digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté a multiplié les actions pour la transformation numérique de la Côte d'Ivoire. Le 2 août 2024, il a lancé le programme visant à favoriser l’accès de plusieurs milliers de résidants de zones rurales à Internet. Un jour avant, il a scellé un partenariat avec Huawei pour former 1 000 Ivoiriens aux compétences numériques d'ici 2035. Il a lancé la construction d'un centre de données national en collaboration avec les États-Unis, via l'entreprise Cybastion. Il a aussi décidé de mettre en service 5 207 km de fibre optique.
Au Congo, Leon juste Ibombo a mis en place de nombreux projets numériques visant la transformation numérique. Ces projets incluent la construction du Blackbone national, le lancement de la construction du « Caria Tech Village », un parc technologique et la numérisation de certains services publiques dont le permis de conduire. Il œuvre actuellement à la modernisation de l’administration publique et à l’amélioration de l’accès à Internet à travers le Projet d'Accélération de la Transformation Numérique au Congo financé par la Banque mondiale.
Après avoir été reconduit à la tête du ministère des Postes, Télécommunications et Numérique de République démocratique du Congo, le 29 mai 2024, Augustin Kibassa Maliba s’est illustré au cours de l’année par plusieurs actions. Placé à la tête de l’Union africaine des télécommunications le 8 juillet, il milite pour la coopération télécoms sur le continent. Il a entre autres initié l’extension du réseau national de fibre optique, œuvré pour le lancement à Kinshasa de l’Institut africain pour le développement des TIC financé par Huawei. Le 29 juillet, il a fait adhérer le pays à un plan de coopération numérique avec la Chine.
Tahina Razafindramalo, l’ex-ministre du Développement numérique, des Postes et de la Télécommunication, a contribué à faire de 2024 une année faste pour le développement numérique à Madagascar. Avant son remplacement en août dernier par Stéphanie Delmotte, il a contribué à la dématérialisation de nouveaux services publics, au lancement de l’identification numérique. La formation aux compétences numériques a également été un de ses chantiers. Avec 140 millions $ d’appui financier de la Banque mondiale, il a lancé le projet « Digital Skills ». 6000 personnes seront formées aux métiers émergents du numérique sur trois ans.
En 2024, la ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique s’est illustrée à travers diverses actions. Elle a initié plusieurs projets relatifs à la numérisation des services publics. Elle a également contribué au renforcement de la coopération internationale entre son pays et plusieurs partenaires dans le secteur numérique. L’une des preuves de cette coopération s’est traduite par l’obtention par la Guinée d’un financement de 60 millions $ de la Banque mondiale pour améliorer l’accès à Internet dans le pays.
L’Emirati a fondé COTU (Champions of the Underdog) Ventures en 2020. La société de capital-risque basée à Dubaï a levé 54 millions $ en février 2024 pour son premier fonds. Ce financement, Amir Farha le destine aux start-up en phase de pré-amorçage ou d’amorçage du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Une initiative qui contribuera à soutenir l’innovation numérique.
Il est le directeur et chargé de la gestion des investissements chez Renew Capital. Sous sa direction, la société d'investissement a levé le 15 février 2024 son deuxième fonds d’investissement, dénommé Renew Venture Lab Fund 2. Sont ciblées une cinquantaine de startup africaines à faible capitalisation qui obtiendront un investissement en capital ainsi qu’une assistance technique sous forme de formation.
Ahmed El Alfi est le fondateur et président de Sawari Ventures. La société de capital-risque égyptienne fondée en 2010 a annoncé en février 2024 le lancement prochain d’un fonds d’environ 150 millions $ pour soutenir les start-up égyptiennes. Sont ciblés plusieurs secteurs, notamment la fintech, l'éducation, la santé, les technologies vertes et la deeptech.
Il dirige la société de capital-risque française Breega qu’il a cofondée en 2013. L’entreprise a lancé en juin 2024 un nouveau fonds de 75 millions $ pour soutenir des start-up africaines en phase de démarrage dans plusieurs secteurs comme la finance, la santé, l’immobilier, la logistique et l’éducation. Elle va se concentrer sur le Nigeria, l’Egypte, l’Afrique du Sud et le Kenya avant de s’étendre en Afrique francophone.
Il est l’associé directeur de la société sud-africaine de capital-risque et de conseil Havaic. Il a réussi à obtenir des engagements de 15 millions $ pour son troisième fonds axé sur l’Afrique. Ledit fonds investira notamment dans des entreprises technologiques subsahariennes en phase d’amorçage ou en forte croissance, principalement en Afrique du Sud, au Kenya et au Nigeria.