Il est un entrepreneur doté d'une grande passion pour le sport électronique. A la tête de GBarena, il poursuit son but de créer un centre complet de jeux et d’e-sport qui relie les joueurs du monde entier par des tournois, des événements et des activités au quotidien.

Samer Wagdy (photo) est un entrepreneur et un gamer égyptien. Diplômé de la Misr University for Science and Technology où il a obtenu un bachelor en informatique en 2014, il est le fondateur et le président-directeur général de la société de jeux en ligne GBarena.

Fondé en 2015, GBarena est une communauté de joueurs en ligne et une plateforme d'e-sport qui met en relation les joueurs avec des tournois et des défis mondiaux, en fournissant aux organisateurs de tournois un outil qui les aide à créer et à gérer leurs tournois de A à Z. Il aide aussi les entreprises à atteindre leur public cible grâce aux jeux.

En janvier 2023, la start-up GBarena a acquis la start-up de jeux et d’e-sport tunisienne Galactech née en 2016 et qui dispose de 200 000 utilisateurs actifs. GBarena poursuivra, ainsi, son expansion dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord en s’appuyant sur la présence et les capacités de Galactech à Riyad, Dubaï et Tunis.

« Notre objectif a toujours été d’offrir à nos utilisateurs une expérience e-sport inégalée, où qu’ils se trouvent dans le monde. Grâce à l’acquisition de Galactech, nous pouvons désormais garantir que nos utilisateurs d’Afrique du Nord auront accès aux mêmes fonctionnalités et contenus qu’ils attendent de nous, tout en leur offrant de vastes possibilités de croissance et de développement au sein de la communauté e-sport », a déclaré Samer Wagdy.

Samer Wagdy a cofondé la société de technologies et de service de l’information Rackisland en 2014 et l’application pour smartphone GEEXPAD, qui permet aux utilisateurs de jouer à des jeux sur PC en utilisant leur téléphone intelligent comme manette et contrôleur de jeu, en 2013. En 2011, il a fondé l’agence de technologie de l’information et de la communication Double Bridge.

Avec GBarena, Samer Wagdy a été admis au programme d’incubation du gouvernement français de La Belle de Mai en 2017. En 2015, il a été sélectionné pour être l’un des finalistes de la compétition University Startup World Cup à Copenhague, au Danemark. Avec Rackisland, il a reçu en 2014 l’Orange African Social Venture Prize du groupe Orange.

Melchior Koba

Lire aussi :

Egypte : avec la robotique, Bahy Elnesr facilite le processus de récupération des handicapés moteurs

Published in Tech Stars

Egalement émigré, il veut aider les membres de la diaspora à prendre soin des membres de leur famille qui vivent dans leurs pays en Afrique. Il a donc fondé Fleri qui résout parfaitement ce problème en assurant une transparence dans l’utilisation de l’argent envoyé par les émigrés.

Samuel Baddoo (photo) est un entrepreneur ghanéen diplômé, en 2012, de l’université Mohammed Premier - Oujda au Maroc où il a étudié la théorie économique et l’administration des affaires. Titulaire d’un certificat en programmation informatique obtenu en 2018 à la Tech Talent South, il est le fondateur de la start-up technologique Fleri.

Fondé en 2020, Fleri est une start-up de technologie financière qui veille à ce que l’argent que les émigrés envoient chez eux réponde de manière transparente aux besoins de leurs proches. La start-up fournit les contrôles et la visibilité que les membres de la diaspora ont toujours voulu avoir.

L’idée de Fleri est née à cause du système de soins de santé défaillant qui a joué un rôle dans la perte de l’oncle et des grands-parents de Samuel Baddoo. Le premier produit, FleriHealth, de la start-up Fleri apporte la tranquillité d’esprit aux émigrés en leur permettant de parrainer des plans de soins de santé pour leurs proches restés au pays.

« Si votre mère [en Afrique] veut aller à l’hôpital, nous vous en informons. Lorsqu’elle reçoit une visite à domicile, nous vous envoyons un rapport sur ce que l’infirmière ou le médecin a dit », explique Samuel Baddoo. « Il s’agit d’instaurer la tranquillité d’esprit pour l’immigré qui vit à l’étranger de savoir que ses proches sont en sécurité et protégés », ajoute-t-il.

En 2019, l’entrepreneur a cofondé [re]start, une start-up qui avait pour mission d’aider les gens à trouver et à développer des carrières qu’ils aiment. il y a été le directeur des opérations jusqu’en 2020. En 2013, il a cofondé la société de services et de conseil aux entreprises Porter & Dale et en 2014, il a aussi cofondé la start-up Kitchen Express.

Tuteur pour la formation des adultes entre 2007 et 2008 au sein de la Talent Restoration Academy, Samuel Baddoo a travaillé entre 2012 et 2013 à Heel The World au service de développement et d’autonomisation des entreprises. En 2015, il a rejoint le fournisseur mondial de services logistiques DB Schenker au poste de coordinateur des opérations.

En 2018, la société américaine de mobilité EmpowerBus le nomme responsable du développement commercial. Parallèlement, il a travaillé en tant que développeur Ruby On Rail (framework du langage de programmation Ruby) de la société Tech Talent & Strategy (anciennement Tech Talent South), détenue par des femmes et spécialisée dans le recrutement, la formation et le conseil dans le domaine des technologies.

Melchior Koba

Lire aussi :

Ghana : Dennis Addo résout les problèmes d’accès des hôpitaux aux produits sanguins avec Wala Digital Health

Published in Tech Stars

Il est un entrepreneur primé, un passionné de technologie et un activiste civique. Il a un amour particulier pour l’éducation et l’inclusion financière, notamment pour les populations rurales qui semblent vivre dans une catégorie oubliée.

Charles Muhindo (photo) est un informaticien ougandais. Diplômé de l'université Makerere où il a obtenu un bachelor en génie informatique, développement de logiciels et systèmes embarqués en 2013, il est le président-directeur général et un cofondateur de MamboPay, une entreprise de technologie financière.

Fondé en 2016, MamboPay aide les entreprises et les particuliers à effectuer des paiements par le biais de cartes NFC à la pointe de la technologie et conçues pour offrir une expérience Tap-and-Pay aux bénéficiaires et permettre le transfert de fonds, en temps réel, aux vendeurs via le réseau GSM. La start-up relève trois défis majeurs dans l’utilisation quotidienne des transactions financières numériques que sont la transparence, la responsabilité et la gestion des finances personnelles.

En 2013, Charles Muhindo a également cofondé la start-up BrainShare Ltd. Cette dernière est une plateforme d’e-learning qui permet aux étudiants d’accéder à des contenus pédagogiques de premier ordre et à des enseignants, en ligne et hors ligne. Elle crée un apprentissage inclusif en soutenant la création de contenus académiques locaux par des enseignants locaux pour des apprenants africains locaux. Il a été le PDG de la start-up de sa création jusqu’en 2021.

La carrière professionnelle de Charles Muhindo a commencé en 2011 au sein de l’entreprise IntelWorld. En tant que développeur d’application sénior de l’entreprise, il était le responsable des applications mobiles. Il y a développé une panoplie d’applications d’entreprise, de commerce électronique et de paris sportifs.

En 2012, il a rejoint Orange Uganda où il a travaillé au développement de nouvelles applications pour assurer une meilleure prestation de services aux clients de la société de télécommunication.

Lauréat aux Orange Community Innovation Awards d’une médaille de bronze en raison de ses performances en 2012, Charles Muhindo a été élu parmi les 40 meilleurs entrepreneurs africains par l’initiative Global Innovation through Science and Technology (GIST) du département d’État américain en 2013. Cette année-là, son application BrainShare a été présentée sur CNN parmi les 10 meilleures start-up africaines.

Il a été invité à s’exprimer devant des organisations du monde entier, notamment le ministère finlandais de l’Education et de la Culture et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.

Melchior Koba

Lire aussi :

Ouganda : Richard Zulu contribue à l’éclosion des jeunes start-up technologiques

Published in Tech Stars

Il est un entrepreneur passionné par l’innovation robotique. Son entreprise est la première du Moyen-Orient et d’Afrique à s’être lancée dans l’industrie de la robotique de réadaptation.

Bahy Elnesr (photo) est un entrepreneur technologique égyptien diplômé de la Higher Technological Institute où il a obtenu en 2019 un bachelor en ingénierie mécatronique. Il est le président-directeur général et un cofondateur de la start-up Nureab qui est spécialisée dans le domaine de la fabrication de robots de réadaptation en Afrique et au Moyen-Orient.

Fondé en 2020 par Bahy Elnesr, Hasnaa Jamal et Khaled Baheiy, Nureab exploite les dernières technologies au service des personnes souffrant de handicaps moteurs pour faciliter leur parcours et améliorer leur vie. Les appareils de réadaptation motrice que la start-up fabrique permettent aux malades d’optimiser le processus de récupération avec peu de douleurs et une fonction de mouvement maximale afin de produire des résultats positifs.

Bahy Elnesr a également cofondé The Flankers, une start-up égyptienne et un centre d’innovation dans le domaine de la robotique, de l’intelligence artificielle et de la science aérospatiale, dont il a été le directeur de la technologie jusqu’en 2021. Depuis 2015, l’entreprise a innové avec plus de six produits et développé 63 projets avec plus de 30 partenaires nationaux et internationaux. The Flankers revendique d’être la première entreprise égyptienne à développer un nouveau nano satellite en utilisant les nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a effectué plusieurs stages dans différentes entreprises industrielles. En 2016, il a travaillé pour la German Auto Service Egypt pendant deux mois. En 2017, il a passé un mois dans l’industrie pétrolière et gazière chez Bapetco et dans la compagnie EgyptAir. Il a travaillé durant deux mois à la Belayiem Petroleum Company et un mois à l’Amal Petroleum Company.

En 2018, après un nouveau passage à Bapetco et à la Belayiem Petroleum Company, il a également effectué un stage dans la société énergétique italienne Eni. En avril 2019, il a participé au salon international des inventions de Genève.

Melchior Koba

Lire aussi :

L’Egyptien Alaa Afifi utilise la technologie pour une meilleure gestion des déchets

Published in Tech Stars

En tant qu’acteur de la scène technologique nigériane, il est passionné par l’utilisation des innovations pour l’amélioration de l’éducation. Grâce à sa start-up AltSchool Africa, il contribue à la création de talents au Nigéria et en Afrique.

Adewale Yusuf (photo) est un entrepreneur technologique nigérian. Il a fait des études en science politique et économie à l’université d’Ibadan et est le fondateur et le président-directeur général de la start-up de technologie éducative AltSchool Africa.

Lancée en 2021, AltSchool Africa est une école pour tous ceux qui désirent acquérir des compétences techniques et lancer une carrière dans la technologie. Basé à Kigali, au Rwanda, il utilise une approche moderne de formation en dispensant des cours directement liés à la filière choisie par l’apprenant. Son programme d’études allie la théorie sur sa plateforme à la pratique sur le terrain, garantissant ainsi la transformation de quiconque en ingénieur logiciel de haut niveau en l’espace d’un an.

D’après Adewale Yusuf, AltSchool Africa a déjà des start-up prêtes à embaucher ses diplômés en tant que stagiaire. « Nous avons recruté certaines des meilleures start-up du marché, et c’est l’une des choses les plus excitantes de ce que nous faisons », déclare-t-il. En janvier 2022, la start-up a levé un million de dollars de pré-amorçage pour combler la pénurie de talents débutants en Afrique.

L’idée de créer AltSchool Africa est née pendant qu’il gérait TalentQL, une start-up qu’il a créée en 2020 pour embaucher, développer et gérer les talents à distance pour les entreprises mondiales. En effet, il a réalisé qu’il y a une grande lacune dans les connaissances de certains des ingénieurs en logiciels qui passaient par le processus de vérification de son entreprise lorsqu’il s’agissait de comprendre les éléments de base du génie logiciel. AltSchool résout donc ce problème.

Par ailleurs, Adewale Yusuf est un cofondateur et ancien éditeur de Techpoint.africa. Ce dernier est une plateforme médiatique consacrée aux start-up, à l’entrepreneuriat, à l’innovation et à la technologie en Afrique.

Mentor à Techstars et membre du conseil d’administration de Life Beyond Disability Foundation, un organisme à but non lucratif qui défend les droits et l’autonomisation des personnes vivant avec un handicap en Afrique, Adewale Yusuf a également fondé Techpremier Media en 2016. Il fut également le fondateur en 2013 et le photographe principal de OnedotPhoto.com jusqu’en 2017.

L’entrepreneur a travaillé pour la société de services et de conseil informatique Danami Nigeria en tant que testeur QA (quality assurance) & UX (user experience) pour Nokia Life Tools entre 2011 et 2012. De 2012 à 2014, il était un blogger à OTEKBITS.com.

Melchior Koba

Lire aussi :

Au Nigeria, Aisha Raheem-Bolarinwa prévient le gaspillage alimentaire

Published in Tech Stars

Après des années d’études, il a travaillé à de grands postes au sein d’institutions financières de grande envergure. Il vient à Mastercard avec une expérience professionnelle de 22 ans pour aider au développement de la société sur le continent.

Jean-Charles Yallet (photo) est un expert en finance, diplômé de l’université de Cocody où il a obtenu un master en finance en 1997. Egalement titulaire d’un master en finance et stratégie d’entreprise obtenu en 2004 à l’université d’Oxford Brookes, l’Ivoirien est le nouveau directeur de la société fintech Mastercard en Afrique francophone subsaharienne.

Sa nomination à ce poste de directeur régional Afrique francophone subsaharienne au sein du cluster ouest du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) a été annoncée par Mastercard le 17 janvier 2023. Son rôle sera de piloter le développement des services de Mastercard et l’innovation à travers la région qui englobe désormais 17 pays. De plus, il doit poursuivre la promotion active de l’inclusion financière et numérique pour les communautés qui sont à sa charge.

Content de sa nouvelle nomination, le nouveau directeur déclare : « je suis ravi de rejoindre Mastercard en cette période exaltante où nous continuons d’innover et d’utiliser la portée de notre réseau pour numériser la sphère des paiements, en faisant entrer davantage de personnes dans l’écosystème financier. Je suis déterminé à capitaliser sur l’excellent travail déjà accompli dans le cadre de notre engagement continu à rendre les transactions plus simples, plus sûres et plus fluides dans toute la région ».

Ce nouveau poste vient s’ajouter à sa riche carrière, d’une vingtaine d’années d’expérience dans des institutions bancaires. En effet, il a successivement été, entre 2009 et 2012, responsable des relations clients et directeur national de la banque d’entreprise UBA. Il a ensuite travaillé pendant 10 ans à la Standard Chartered Bank où il a débuté en tant que chef transaction banking en 2012. Il y est ensuite devenu directeur exécutif et responsable de la banque de détail en 2017. Il a occupé ce poste jusqu’en octobre 2022.

Melchior Koba

Lire aussi :

Côte d'Ivoire : Laurent Gnon prend la tête du conseil d'administration du groupement des entreprises du secteur TIC

Published in Tech Stars

Elle fonde une entreprise qui facilite l’accès aux données aux petits exploitants agricoles afin de développer la production locale. Elle a reçu plusieurs distinctions pour son innovation et a la confiance des investisseurs.

Aisha Raheem-Bolarinwa (photo) est une entrepreneure nigériane et une consultante en stratégie diplômée de la Queen Mary University of London où elle a obtenu en 2011 un bachelor en économie. Elle est une cofondatrice et la directrice de vision de la start-up agritech Farmz2U, qui a pour vision de donner à la prochaine génération d’agriculteurs d’Afrique subsaharienne les moyens d’agir grâce aux données.

Fondé en 2019, Farmz2U est une start-up qui développe des solutions technologiques centrées sur les données et qui aide les petits exploitants agricoles à automatiser la production agricole pour augmenter le rendement et le profit. Grâce à sa plateforme numérique, elle prévient le gaspillage alimentaire en aidant les agriculteurs à planifier leurs cultures. En tant que directrice de vision, Aisha Raheem-Bolarinwa dirige l’équipe de la start-up dans la réalisation de ses objectifs stratégiques.

En janvier 2023, Farmz2U a rejoint le portefeuille du fonds de capital-risque et accélérateur Catalyst Fund qui compte déjà 61 start-up sur les marchés émergents. Elle fait partie des 10 start-up sélectionnées dans la cohorte inaugurale du nouveau fonds de capital-risque de 30 millions de dollars de Catalyst Fund. Elle se verra donc offrir 100 000 dollars d’investissements en capital ainsi que 100 000 dollars de soutien pratique à la création d’entreprise.

Aisha Raheem-Bolarinwa a été finaliste de l’édition 2020 du prix africain de l’innovation en ingénierie de la Royal Academy of Engineering où son entreprise a été reconnue comme une start-up de premier plan. Elle a été la candidate nationale du Nigeria pour les World Summit Awards en 2019. Membre de l’alliance d’entrepreneurs Harambeans depuis mars 2022, elle figure sur la liste des 100 personnalités de moins de 40 ans les plus influentes de 2022, publiée par le MIPAD (Most Influential People of African Descent).

Ambassadrice de la One Young World depuis 2019, elle fut assistante de gestion de projet de la London Metropolitan University entre 2010 et 2011. De 2010 à 2012, elle était aussi partenaire des opérations de Waitrose & Partners. Elle a fait plusieurs stages dans des entreprises comme Shoosmiths, DLA Piper et Royal Bank of Scotland, entre autres. En 2012, elle devient une consultante de la société de services et de conseil aux entreprises Tyrics Ltd.

En 2013, Aisha Raheem-Bolarinwa a travaillé en tant que rédactrice d’affaire de la Lybia Intelligence Group avant de rejoindre l’entreprise fournisseuse de solutions technologiques et d’investissement SEI au poste d’analyste. En 2016, elle travaille au service clients institutionnels de la société. En 2017, elle devient la cheffe de projet de Schroders, une société londonienne de gestion de portefeuilles.

Melchior Koba

Lire aussi :

Nigeria : Adenike Macaulay promue présidente-directrice générale de Wakanow

Published in Tech Stars

Il lutte contre le réchauffement climatique en assurant une meilleure gestion des déchets. A travers son entreprise, il récupère les déchets de ses clients et offre à ses derniers des produits de base en échange de leur coopération.

Alaa Afifi (photo) est un entrepreneur et un informaticien égyptien. Titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2015 à l’université du Caire, il est le président-directeur général et l'un des cofondateurs de Bekia, une start-up technologique qui travaille dans le domaine du recyclage de déchets.

Fondé en 2017, Bekia utilise la technologie pour trouver des solutions aux problèmes de pollution et de changement climatique. La start-up a donc mis sur pied un système d’échange permettant à ses clients de troquer leurs déchets recyclables contre des produits d’épiceries, des tickets de métro, des médicaments ou d’autres articles ménagers. Aussi, elle répare et revend les appareils électroniques jetés si ces derniers sont toujours réutilisables.

Interrogé en 2021 sur ce qui l’a poussé à fonder Bekia, Alaa Afifi déclare : « en Egypte, nous n’avons pas de start-up qui peuvent investir dans les déchets et leur gestion. Nous avons seulement des gens qui peuvent collecter les déchets dans les rues. Nous avons besoin d’une solution à ce problème. Nous avons donc pensé à utiliser le problème de la gestion des déchets comme une opportunité, car nous avons beaucoup de déchets "précieux" dans nos maisons qui finissent simplement dans les rues ».

En janvier 2023, le fonds de capital-risque d’amorçage et accélérateur de start-up Catalyst Fund a annoncé un investissement de 2 millions de dollars dans 10 start-up, dont Bekia. La start-up bénéficiera ainsi de 100 000 dollars d’investissements en capital et de 100 000 de soutien pratique à la création d'entreprise.

En 2015, Alaa Afifi a commencé à travailler en tant que membre de l’équipe de marketing électronique d’eMarketing Egypt. Parallèlement, il était community manager de la succursale du média Jeeran au Caire. De 2015 en 2018, il exerce la fonction de chef de projet de l’entreprise de commerce en ligne herzon.com. Spécialiste Google Adwords, il est depuis avril 2019 membre du réseau de hubs The Global Shapers Community.

Melchior Koba

Lire aussi :

L’Egyptien Waleed Rashed équipe les petits e-commerçants de meilleurs outils de gestion

Published in Tech Stars

Il nourrit l’ambition de mettre le digital au service de l’Afrique pour un meilleur développement. En Côte d’Ivoire, il est élu à la tête du GOTIC, une association des opérateurs des TIC qui œuvre pour un pays plus digitalisé.

Laurent Gnon (photo) est un ingénieur technico-commercial ivoirien. Le 5 janvier 2023, au cours d’une assemblée générale élective, il a été élu, à l’unanimité, président du Groupement des opérateurs du secteur de technologie de l’information et de la communication (GOTIC), une association qui s’est donnée pour mission d’œuvrer pour l’éclosion de l’économie numérique en Côte d’Ivoire et de défendre les acteurs du secteur.

Ayant pris fonction le 12 janvier, il succède à Patrick M’Bengue, qu’il considère comme un exemple à suivre, pour un mandat de 3 ans. « Le GOTIC vient de loin, depuis 2009, il y a un travail qui a été fait, parfois au prix de mille sacrifices, merci pour le travail abattu, on va essayer de faire mieux, nous voulons célébrer cette maturité pour une Côte d’Ivoire plus forte et plus numérique », a déclaré le nouveau président du GOTIC lors de la cérémonie de passation de service.

Il est le président-directeur général du groupe SONEC AFRICA SA, une société panafricaine spécialisée dans la conception, l’intégration de solutions et les services informatiques. Le groupe, fondé en 2009, est présent dans six pays que sont la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée, le Sénégal, le Tchad et le Cameroun.

Laurent Gnon est titulaire d’un diplôme d’ingénieur technico-commercial obtenu en 1999 à l’école de formation à distance Educatel où il s’est spécialisé en commerce, marketing et informatique. Il est aussi titulaire d’un diplôme universitaire d’études scientifiques (DUES) en sciences physiques obtenu à l’université de Cocody en Côte d’Ivoire en 1996.

Avec SONEC AFRICA, l’ingénieur a remporté les prix nationaux d’excellence 2018 et 2019, respectivement, de la vulgarisation des usages du numérique et de la mise en place de solutions numériques innovantes qui impactent directement la vie des concitoyens. Il a aussi reçu le prix de l’innovation du ministère des Transports.

Sa carrière professionnelle a pris son envol en 2000 au sein de la Royal Silicon Corporation Côte d’Ivoire où il était le responsable du développement commercial du portail web de la société destiné à son pays. En 2006, il a été embauché par la société de télécommunication NETCOM au poste de directeur général.

Melchior Koba

Lire aussi :

L’Ivoirienne Christelle Assirou milite pour l’inclusion numérique des femmes

Published in Tech Stars

Il est un visionnaire qui consacre sa vie à faire fonctionner l’agriculture dynamiquement pour les petits exploitants. Après avoir acquis de l’expérience dans des entreprises agricoles, il a cofondé une start-up qui permet aux agriculteurs de se faire plus de bénéfices.

Benjamin Njenga (photo) est un entrepreneur kényan diplômé de la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology où il a obtenu un master en finance en 2014 et de l’Egerton University où il a obtenu en 2008 un bachelor en Agrobusiness et management. Il est un des cofondateur et le directeur de la clientèle d’Apollo Agriculture.

Fondé en 2016, Apollo Agriculture fournit des financements d’intrants et des conseils aux petits exploitants agricoles en utilisant la technologie. Plus concrètement, la start-up réduit les coûts et la complexité des prêts aux agriculteurs non bancarisés. Elle rend, ainsi, possible une agriculture productive et rentable.

En tant que directeur de la clientèle d’Apollo Agriculture, Benjamin Njenga a dirigé tous les aspects des opérations de la start-up, de l’acquisition de clients, la logistique et la livraison jusqu’à la collecte des remboursements, le suivi et l’évaluation. Il supervise un groupe de plus de 25 employés, répartis dans l’équipe de l’entreprise, le centre d’appels, les partenaires détaillants agroalimentaires et les agents de terrain.

En mars 2022, la start-up a obtenu 40 millions de dollars en financement de série B dans un tour de table dirigé par Softbank rejoint par le Chan Zuckerberg Initiative, CDC, Yara Growth Ventures, Endeavor Catalyst et d’autres investisseurs, dont Anthemis Exponential Ventures, Flourish Ventures, Leaps by Bayer, SBI, Breyer Capital et TO Ventures Food. Les fonds collectés serviront à financer plus d’exploitants agricoles en Afrique.

La carrière professionnelle de Benjamin Njenga a démarré en 2008 au sein de la société de télécommunications Safaricom Ltd au poste de support client. Il a ensuite travaillé, à partir de 2011, pour Syngenta Foundation for Sustainable Agriculture en tant que spécialiste de suivi et de l’évaluation. En 2013, il a rejoint le fournisseur d’assurance agricole ACRE Africa où il a travaillé jusqu’à la création de son entreprise. Il y a successivement occupé les postes de responsable de l'analyse commerciale puis de directeur général adjoint et directeur commercial.

Melchior Koba

Lire aussi :

Au Kenya, Isaac Nyangolo utilise la technologie pour améliorer la qualité de l’éducation

Published in Tech Stars
Page 82 sur 111

Please publish modules in offcanvas position.