vendredi, 17 mai 2024 12:24

Camansa, un Airbnb à l’ivoirienne

Le succès des plateformes Airbnb et Booking ont inspiré les tech entrepreneurs africains. Le secteur touristique est en pleine croissance et le besoin de se loger pour des courts séjours, pour les vacances ou les affaires, est devenu indispensable.

Camansa est une solution numérique développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de trouver des hébergements pour un court séjour, en l’occurrence pour les vacances ou les voyages d’affaires, dans plusieurs villes ivoiriennes. La start-up, basée dans la ville d’Abidjan, a été fondée par Aziz Doumbia, Khalifa Bayoko et Yann Akoun.

« Chez Camansa, notre mission est de connecter les voyageurs, les touristes, les hôtels et les propriétaires à travers notre plateforme de réservation. [...] Nous avons créé une plateforme de réservation dédiée aux hôtes et aux voyageurs afin de faciliter le processus de réservation et d'éliminer les problèmes couramment rencontrés », indique la jeune pousse.

La solution ne dispose pas encore d’une application mobile. Il faut donc passer par un navigateur et accéder à la plateforme web de Camansa. Bien qu’il soit possible de surfer sur le site à la découverte des biens immobiliers disponibles, il est indispensable de créer un compte pour effectuer une quelconque réservation. Que ce soit pour réserver ou pour héberger, Camansa collecte les informations nécessaires pour vérifier l’identité de la personne créant un compte. Son identité validée, elle peut effectuer ses affaires sur la plateforme.

Des établissements hôteliers aux villas et/ou appartements détenus par des particuliers, la jeune pousse ivoirienne offre tout type de logement et de différents standings aux clients. Outre les biens immobiliers mis en avant sur la homepage, l’utilisateur peut effectuer des recherches plus personnalisées. Pour cela, le site Internet embarque une barre de recherche dans laquelle il faut renseigner la ville où l’on veut effectuer la recherche, la date d’arrivée, la date de départ et le nombre de voyageurs. Pour ce dernier point, il faudra préciser le nombre d’adultes, d’enfants et de bébés.

L’utilisation de la plateforme est gratuite mais la réservation est payante. Il faudra débourser 2 000 FCFA (environ 3,3 $) pour effectuer une réservation. La start-up perçoit une commission de 10% chez les établissements hôteliers et de 15% chez les particuliers. Les paiements se font par cartes bancaires ou par mobile money. Par ailleurs, les politiques de remboursement en cas d’annulation de la réservation sont fonction du choix du propriétaire du bien immobilier, que ce soit un établissement hôtelier ou un particulier.

Adoni Conrad Quenum

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L’e-commerce continue de gagner du terrain en Afrique. Les tech entrepreneurs proposent diverses solutions pour faciliter le quotidien des commerçants.

Maad est une solution de commerce électronique business-to-business développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux petits détaillants de se ravitailler en biens de grande consommation directement auprès des fournisseurs partenaires.

La start-up, basée dans les villes de Dakar (Sénégal) et de San Francisco (Etats-Unis), a été fondée en 2020 par Sidy Niang et Jessica Long. Elle a annoncé le mardi 14 mai la réussite d’un tour de financement d’un montant de 3,2 millions $ pour diversifier ses services et soutenir sa croissance au Sénégal.

« Nous avons décidé de fournir toute la logistique... la raison pour laquelle nous faisons cela est simplement que c'est une activité à faible marge. Nous pensons que c'est le moyen de fournir un bon service et de répondre aux besoins de fiabilité des clients. Je ne pense pas que nous serions en mesure d'offrir un service similaire si nous dépendions d'un fournisseur tiers », a indiqué Jessica Long.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte et accède aux divers services, notamment aux commandes. La jeune pousse estime que 75% des commandes reçues provient de l’application. Le reste s’effectue via le centre d’appel et ses agents sur le terrain. Maad dispose également d’un service de livraison qui permet d’optimiser les prix des commandes.

En ce qui concerne les diverses marques présentent sur la plateforme mobile de la jeune pousse, elles « peuvent suivre en direct les données relatives à leur présence et à leur part de marché. Elles peuvent également déployer des services de promotion et de merchandising dans des quartiers ciblés afin d'augmenter les ventes de produits clés ».

Outre les commandes, la start-up introduit divers services tels que le « achetez maintenant, payez plus tard » pour permettre aux détaillants d’accéder aux stocks à crédit. Maad revendique plus 6 500 détaillants actifs et 80 fournisseurs.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but de faciliter la tâche aux élèves de la sixième en terminale, deux tech entrepreneurs ont mis en place une plateforme d’e-learning. Ils ont noué des partenariats avec plusieurs écoles sénégalaises.

20/20 Edtech est une solution d’e-learning développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder en quelques clics à divers contenus éducatifs depuis des plateformes web et mobile. La start-up, basée à Dakar, a été fondée en 2020 par Abderrahmane Sow et Ahmadou Ba. Elle a pour mission de mettre en place une bibliothèque de contenus éducatifs abordables pour les élèves d’Afrique francophone.

« En utilisant la plateforme 20sur20, les élèves peuvent apprendre à travers des centaines de vidéos courtes, directes et très ludiques qui leur permettent de réviser à leur rythme, sans stress, de s’entrainer en continu en répondant à nos questions quizz qui permettent d'assurer la maitrise du matériel, de se perfectionner en voyant exactement là où ils ont des lacunes et orienter leurs efforts d'apprentissage vers celles-ci », indique la jeune pousse.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android mais elle n’est pas disponible sur Play Store. Il faut passer par la plateforme web pour la télécharger et créer un compte en renseignant ses informations personnelles. De là, l’utilisateur peut accéder aux divers contenus de l’edtech, de la classe de sixième à celle de terminale. Pour l’instant, seuls les contenus des classes de sixième, de troisième et de terminale sont disponibles sur 20/20 Edtech.

Outre les différents cours, des quiz sont disponibles pour permettre à l'utilisateur d’évaluer son niveau. Un tableau analytique permet de visualiser les performances en temps réel, de trouver les lacunes et d’y remédier automatiquement avec les contenus de la plateforme. L’objectif est de produire 1 500 vidéos et 50 000 quiz dans sept matières (mathématiques, physique-chimie, sciences de la vie et de la terre, philosophie, etc.) pour les classes du secondaire. Le but de 20/20 Edtech est de faciliter les études pour les élèves des différents niveaux d’étude cités.

Adoni Conrad Quenum

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Il est un entrepreneur dévoué qui consacre sa vie à créer des solutions technologiques visant à améliorer l’efficacité des petites et moyennes entreprises en Afrique. Son engagement dans l’entrepreneuriat et son esprit novateur lui ont valu des récompenses.

Alex Degny (photo), entrepreneur technologique originaire de Côte d’Ivoire, est un cofondateur et le président-directeur général de Tajiri. Cette entreprise, lancée en 2023, révolutionne la gestion des restaurants en Côte d’Ivoire et en Afrique.

Avec une application mobile disponible sur Android et iOS, Tajiri simplifie la vie des restaurateurs en leur offrant une plateforme pour enregistrer les ventes, suivre les données de leur activité et même accéder à des financements. L’application rend la prise de commande facile et efficace, simplifie le suivi et la gestion des commandes, et permet de surveiller et gérer les niveaux de stock pour une planification optimale.

Tajiri propose aussi des rapports analytiques pour évaluer les performances et prendre des décisions éclairées basées sur des données concrètes. Elle améliore également la communication entre la salle à manger et la cuisine, augmentant ainsi l’efficacité opérationnelle des restaurants.

En outre, depuis le 12 avril 2024, Alex Degny est le nouveau président de #Ci20 (Côte d’Ivoire Innovation 20), une coalition d’entreprises technologiques. Il succède ainsi à Steven Bedi dans cette fonction.

https://www.linkedin.com/posts/alex-degny-4a7771134_ci20-ci20-ci20-activity-7188078004902744064-Dwzx?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

Avant de lancer Tajiri, Alex Degny avait déjà fait ses preuves dans le domaine de l’entrepreneuriat technologique. En 2017, il a fondé Innoving, une start-up proposant des logiciels de gestion aux petites et moyennes entreprises. Puis, en janvier 2018, il a créé RIZE’S, une start-up française spécialisée dans les services numériques.

Alex Degny est diplômé de l’université catholique de l’Afrique de l’Ouest, où il a obtenu en 2008 un master en droit bancaire, des affaires, de la finance et des valeurs immobilières. Il possède également un certificat en administration et gestion des affaires délivré par HEC Paris.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2011 à la FIAO Côte d’Ivoire (Financière d’Investissement d’Afrique de l’Ouest) où il était chef de bureau exécutif. En 2014, il devient l’administrateur des ventes de WABCO COTIA, une entreprise spécialisée dans la fabrication et la commercialisation d’engrais composés. En 2015, il travaille pour l’entreprise rizicole GAN logis en tant que consultant administratif. En 2016, il devient directeur général d’Agri Hope, un consortium regroupant plusieurs sociétés spécialisées dans l’agrobusiness.

En 2019, Alex Degny a été récompensé par le prix de l’innovation lors de la saison 5 d’Orange Fab Côte d’Ivoire, ce qui témoigne de sa contribution exceptionnelle au domaine de la technologie et de l’entrepreneuriat en Afrique.

Melchior Koba

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Informaticien de formation, il croit au potentiel du commerce électronique en Afrique. Il développe des solutions technologiques pour aider les e-commerçants à développer leur activité.

Youssef Akalal (photo) est un informaticien et un entrepreneur marocain. Cofondateur et président-directeur général de Dropify, il aide les e-commerçants à créer des boutiques en ligne afin de vendre leur produit.

Fondée en 2022, Dropify est une plateforme qui permet de créer des boutiques virtuelles et des tunnels de vente facilement et gratuitement. Avec une variété de modèles et d’outils intuitifs, elle vise à offrir une expérience utilisateur optimale. L’objectif principal de Dropify est d’assister les commerçants dans l’atteinte de leurs objectifs de croissance. Les boutiques créées bénéficient d’un tableau de bord complet pour gérer efficacement leur contenu.

Hormis Dropify, Youssef Akalal est un cofondateur et le président-directeur général de COD Partner. Lancée en 2022, cette entreprise collabore avec des vendeurs en ligne en leur fournissant une plateforme logistique complète, facilitant ainsi leur accès à de multiples marchés internationaux.

Youssef Akalal est diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’électricité et de mécanique (ENSEM) où il a obtenu en 2010 un master en architecture des systèmes. Il est aussi titulaire d’un master en sciences et technologies de l’information obtenu en 2019 à l’université du Québec en Outaouais.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2007 dans la banque BNP Paribas où il était pilote d’exploitation informatique. En 2008, il a rejoint l’entreprise Akka Technologies en tant que chef d’équipe assurance qualité. En 2009, il est promu au poste de chef d’équipe technique de l’entreprise.

Entre 2016 et 2022, il a travaillé pour IFS North America, une entreprise spécialisée dans la fourniture de logiciels d’entreprise. Il y a successivement occupé les postes d’analyste en business intelligence (BI) et d’architecte de données et BI.

Melchior Koba

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Seamfix, une start-up nigériane qui fournit des solutions d’identité numérique, a annoncé le mardi 7 mai la réussite d’un cycle de financement d’un montant de 4,5 millions $. Les fonds seront utilisés pour développer l'infrastructure technologique de la start-up, améliorer le flux de données pour le commerce et l'intégration continentale et étendre ses services d'identification et d'authentification numériques à cinq nouveaux pays africains que sont le Ghana, l’Ouganda, l’Ethiopie, l’Afrique du Sud et le Kenya.

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Dans le but de faciliter les livraisons de repas dans les villes du Nigeria, en particulier dans les villes secondaires de son pays, deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure.

Chowopa est une solution de livraison au dernier kilomètre développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs de commander de la nourriture depuis leur maison ou leur bureau dans les restaurants et de se faire livrer. La start-up, basée dans la ville d’Akure dans l’Etat d’Ondo, a été fondée en 2022 par Umebe Anthony et Umoru-Musa Abdullahi.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée son compte en renseignant ses informations personnelles. Il pourra ensuite passer sa commande dans les différents restaurants partenaires de la start-up. La recherche des restaurants s’effectue en fonction de leur localisation, de leur cuisine ou de leur évaluation.

Dans la barre de recherche, l’utilisateur pourra ainsi remplir un emplacement dans une ville ou un Etat et accéder aux restaurants se rapportant à ces indices. Il peut également opter pour un type de cuisine. On peut citer la cuisine africaine, les fast-foods, la cuisine indienne, etc. Aussi, l’avis des anciens clients peuvent influencer le choix d’un restaurant plutôt qu’un autre. En effet, après la livraison, Chowopa conseille aux utilisateurs de noter la prestation en fonction de la qualité de la nourriture et de la rapidité de la livraison. Ils peuvent aussi laisser des commentaires afin de partager leur retour d’expérience.

Depuis la plateforme, les restaurants peuvent également s’enregistrer. Il faut cliquer sur le bouton « Sell on Chowopa » et suivre le processus. Le promoteur du restaurant aura à fournir des renseignements tels que le nom du restaurant, son nom, son adresse e-mail ou encore son numéro de téléphone.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but d’aider les personnes non véhiculées cherchant un transport sécurisé à moindre coût et celles disposant d'un véhicule en instance de voyage et souhaitant partager les coûts avec des passagers de confiance, deux tech entrepreneurs ont mis en place cette solution.

Nabhorelan est une solution de covoiturage développée par une jeune pousse guinéenne. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des trajets avec des personnes allant dans la même direction ou à la même destination. La start-up, basée à Conakry, a été fondée en 2022 par Diallo Aissatou Bailo et Diallo Thierno Mamadou Oury.

« Notre plateforme se charge d’assurer la mise en relation entre les passagers et les automobilistes ayant un besoin partagé, celui de partir vers la même destination. Nous vous assurons une expérience de déplacement sécurisé et pratique tant au niveau du coût que celui du confort en vous permettant de trouver le trajet qui vous convient le mieux », explique la start-up.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte puis accède aux divers services. Il faut signaler que si l’utilisateur veut disposer également du profil de conducteur, il devra fournir sa pièce d’identité, son permis ou encore la carte grise du véhicule avant que le compte ne soit validé.

Le voyageur, pour effectuer sa course, devra rechercher son trajet ou celui qui s’y rapproche le mieux dans la barre de recherche en fournissant les informations telles que les villes de départ et d’arrivée, la date de départ ou encore le nombre de voyageurs.

En fonction de la disponibilité du trajet, la plateforme affiche les résultats. Le conducteur valide éventuellement la course si les conditions l’arrangent. Si l’utilisateur est un conducteur, il publie son trajet et fixe les prix. En fonction de ses conditions, les passagers optent ou non pour sa proposition et s’ils trouvent un terrain d’entente, le rendez-vous est pris.

Adoni Conrad Quenum

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Renda, une jeune pousse nigériane opérant dans la logistique, a annoncé le jeudi 2 mai la réussite d’un tour de table d’un montant de 1,9 million $, dont 1,3 million $ en capitaux et 600 000 $ en dette. Les fonds seront utilisés pour, entre autres, améliorer sa technologie, développer ses réseaux de distribution et soutenir sa croissance au Nigeria et en Afrique de l’Est, en l’occurrence au Kenya.

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Après un séjour au Moyen-Orient, ce tech entrepreneur a voulu reproduire dans son pays un service qui lui a été d’une grande utilité.

Fikaso Plus est une application mobile développée par la jeune pousse malienne Fikaso. Elle permet aux habitants de la ville de Bamako de commander de la nourriture dans les restaurants et de se faire livrer. La start-up a été fondée en 2019 par Mahamadou Cissé.

« L’idée de créer cette application est partie d’un constat simple : chaque fois que je séjournais au Mali, j’avais souvent du mal à trouver de quoi manger, soit parce que je ne connaissais pas les restaurants qui existaient ou soit parce que je ne voulais pas être confronté à des embouteillages interminables », explique Mahamadou Cissé. Et il ajoute : « mais le vrai déclic a été lors d’un séjour au Proche-Orient, plus précisément à Abu-Dhabi, où j’avais pris l’habitude d’utiliser une application de livraison de nourriture ».

Avec son application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois, Fikaso permet de résoudre ce problème. L’utilisateur, après téléchargement, devra créer son compte avec ses informations personnelles. Il pourra ainsi avoir accès aux restaurants partenaires de la plateforme mobile depuis laquelle il passera sa commande. En fonction de sa situation géographique, il renseigne la commune et le nom du quartier dans la barre de recherche pour obtenir une liste pertinente de restaurants.

En cliquant sur « Commandez maintenant », l’utilisateur accèdera au menu avec les prix de chacun des plats, aux heures d’ouverture et de fermeture ou encore aux avis des internautes sur ledit restaurant. Fikaso Plus embarque également un portefeuille numérique depuis lequel les factures des restaurants et les frais de la livraison peuvent être réglés.

Par ailleurs, outre la commande de nourritures, Fikaso intègre d’autres services. Entre autres, la livraison de colis et la mobilité à la demande. L’utilisateur peut donc commander un taxi ou un moto-taxi en ligne pour effectuer ses courses. La jeune pousse veut soutenir sa croissance sur le marché local en s’étendant à d’autres villes avant éventuellement, de s’exporter hors du pays.

Selon Mahamadou Cissé, « l’innovation technologique redistribue les cartes, les pays dits sous-développés peuvent bénéficier des mêmes avancées technologiques que les pays développés. Donc la jeunesse africaine ne doit plus se contenter de prendre le train en marche, elle doit en être la locomotive ».

Adoni Conrad Quenum

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